5 – Les droits ne sont pas garantis
L’indice CSI des droits dans le monde

Guatemala

Les organisations affiliées à la CSI au Guatemala sont la Central General de Trabajadores de Guatemala (CGTG), la Confederación de Unidad Sindical de Guatemala (CUSG) et l’Unión Sindical de Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA).

Le Guatemala a ratifié la Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948) en 1952 et la Convention n° 98 sur le droit d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et de négociation collective (1949) en 1952.

En pratique

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Enregistrement de syndicats31-12-2019

Le ministère du Travail continue d’appliquer des règles trop strictes pour l’enregistrement des syndicats et dans bien des cas, ses exigences ne sont pas prévues dans la législation.

En 2019, 59 demandes d’enregistrement de nouveaux syndicats ont été présentées, mais seules 19 ont été acceptées. L’une des principales raisons est que le ministère du Travail continue d’exiger des conditions complexes, dont la légalité peut être remise en cause et exigeant beaucoup de temps pour y satisfaire, ce qui dans certains cas, décourage les demandeurs et les pousse à abandonner le processus. C’est précisément ce que la feuille de route exige de modifier, mais comme l’a lui-même reconnu le ministère du Travail, rien n’a été entrepris à cet égard.

Ordonnances de réintégration31-12-2019

Le point 7 de la feuille de route prévoit que « [a]fin de renforcer l’État de droit au Guatemala, il importe d’assurer de toute urgence le respect et l’application des décisions rendues par les tribunaux du travail ». Une fois encore, il n’y a eu aucun progrès dans ce domaine et la proportion des cas de non-exécution d’une ordonnance de réintégration est toujours de 50 pour cent en moyenne. Cela signifie que, malgré des décisions de justice favorables, sur l’ensemble des travailleurs licenciés pour le simple fait de vouloir créer un syndicat, seule la moitié d’entre eux sont réintégrés. Au niveau de la Cour suprême de justice, aucun changement n’a été opéré pour améliorer la situation.

En outre, selon les informations présentées à la commission tripartite, il y avait 3 054 cas de procédures préliminaires contre des fonctionnaires publics pour refus d’exécution d’ordonnances de réintégration et 1 900 avaient été certifiées par le ministère public. Cela signifie que non seulement le nombre de réintégrations n’a pas augmenté comme l’exige la feuille de route, mais qu’en outre, dans des milliers de cas, les autorités publiques se rendent coupables de délits pénaux en refusant la réintégration des personnes licenciées pour le simple fait d’avoir exercé le droit constitutionnel de s’organiser en syndicats.

Absence de mesures de protection pour les syndicalistes menacés31-12-2019

Le ministre de l’Intérieur et son équipe ont complètement paralysé les travaux qui avaient été entamés en 2017, du moins officiellement, au sujet de l’engagement qui avait été pris d’assurer une protection aux dirigeants syndicaux menacés ou en situation de risque en raison de leurs activités syndicales. En effet, le ministre de l’Intérieur, Enrique Degenhart, a levé toutes les obligations incombant aux services sous son autorité, et surtout à la police nationale civile (PNC), en vertu du « Protocole d’application des mesures de sécurité immédiates et préventives en faveur des travailleurs syndiqués, des dirigeants, des cadres, des militants, des leaders syndicaux et des personnes liées à la défense des droits des travailleurs ainsi que des espaces physiques où ils exercent leurs activités ».

Situation de la feuille de route31-12-2019

Pour ce qui est du respect de la feuille de route de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
, en 2019, aucun assassinat de membres du mouvement syndical n’a été élucidé, aucun progrès n’a été réalisé en ce qui concerne l’établissement d’un cadre légal et institutionnel pour protéger les travailleurs contre les délits commis à leur encontre, aucun progrès n’a été réalisé concernant l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de campagnes de sensibilisation et de communication sur la liberté syndicale, et aucune avancée concrète en vue de veiller au respect des droits des travailleurs n’a été enregistrée.

Recul des droits au travail09-12-2019

Le Movimiento Sindical y Popular Autónomo Guatemalteco (Mouvement syndical et populaire autonome guatémaltèque), la Central General de Trabajadores de Guatemala (Centrale générale des travailleurs du Guatemala, CGTG) et l’Unión Sindical de Trabajadores de Guatemala (Union syndicale des travailleurs du Guatemala, UNSITRAGUA) ont conjointement dénoncé un recul des droits au travail au Guatemala. Les organisations syndicales fondent leur accusation sur l’absence presque totale d’enquêtes relatives aux assassinats de syndicalistes, les licenciements massifs qui ont lieu à chaque changement de gouvernement de district et l’indécence des salaires fixés pour les travailleurs guatémaltèques.

Travailleurs intimidés dans la municipalité de Ciudad Vieja 26-08-2019

En août 2019, les travailleurs de la municipalité de Ciudad Vieja, dans le département de Sacatepéquez, ont subi des intimidations de la part d’une soi-disant « société civile organisée » pour qu’ils renoncent à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. du syndicat municipal lors d’une manifestation organisée devant la municipalité. Certains travailleurs estiment que le maire serait à l’origine de ce mouvement antisyndical.

Négociation collective31-03-2019

En ce qui concerne la négociation collective, elle très peu appliquée au Guatemala. Selon un rapport rédigé par le ministère du Travail, à peine 14 conventions collectives ont été enregistrées en 2018 et 4 en mars 2019.

Assassinat d’un dirigeant syndical de l’enseignement à Santa Rosa24-11-2018

Le 24 novembre 2018, Edras Ezequiel de la Rosa Morales, membre du syndicat paysan Movimiento Sindical, Indígena y Campesino Guatemalteco (MSICG), dirigeant du syndicat de l’enseignement secondaire à distance Sindicato de Trabajadores y Trabajadoras de la Educación de Telesecundarias de Santa Rosa (SINTRAT-SR) et président du Conseil communautaire de développement (COCODE) du hameau de La Campesina, dans la commune de Taxisco, département de Santa Rosa, est sorti de chez lui après avoir reçu un appel téléphonique. Il a été retrouvé mort dans son véhicule un peu plus tard ; il avait été égorgé et portait des impacts d’arme à feu sur les jambes. Les mobiles de l’assassinat ne sont pas connus mais Edras Ezequiel de la Rosa Morales était un dirigeant reconnu du syndicat d’enseignement à distance car il défendait activement ce mode d’enseignement et luttait contre la politique du ministère de l’Éducation consistant à établir de faux contrats de travail dans le but de contourner les droits du travail.

Harcèlement d’une syndicaliste de la FSMG09-08-2018

La commune de San Luis de Cobán, Alta Verapaz, a procédé à un redécoupage des parcelles, conformément à l’accord 169 et aux engagements pris lors de négociations avec le ministre de la Défense, auxquelles avaient participé des membres du ministère de la Défense nationale, le colonel des armes et munitions de Cobán, Rony Romero, et Mirna Nij, la secrétaire générale du syndicat de femmes Federación Sindical de Mujeres de Guatemala (FSMG), qui accompagnait les personnes résidant sur ces parcelles. Lors d’une réunion organisée avant le début du processus de délimitation des terres, des militaires ont pris des photos de Mirna Nij. Une fois l’opération conclue, lorsque Mirna Nij s’est rendue à la gare routière Monja Blanca, elle a remarqué que plusieurs véhicules blancs étaient garés le long de la route et qu’un autre véhicule du même type se trouvait devant la gare, à côté duquel se tenaient deux individus qui la surveillaient.

Violation des droits du travail et des droits syndicaux à l’entreprise Ternium Guatemala06-07-2018

Les employé(e)s de l’entreprise sidérurgique Ternium Guatemala, membres de SITRATERNIUM, ont dénoncé la violation constante de leurs droits du travail et de leurs droits syndicaux. En 2018, l’entreprise a maintenu sa politique de baisses de salaire pour garantir ses bénéfices, et continué la répression antisyndicale à l’encontre de tous les employés qui adhéraient à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale. L’entreprise a adopté cette attitude dès sa création, en 2000, mais malgré la campagne antisyndicale qu’elle mène de façon permanente, le syndicat a réussi à rester en place et parfois à engager des négociations pour améliorer les conditions de travail précaires des employés.

Assassinat du représentant syndical du CUDEP06-07-2018

David Figueroa García, représentant des travailleurs membres du syndicat du centre universitaire Sindicato del Centro Universitario de Petén (CUDEP) et conducteur sur le site universitaire, est décédé après avoir reçu plusieurs coups de feu tirés par un motard. Cette attaque visait apparemment une autre personne, qui a également perdu la vie lors de la fusillade. Les faits se sont déroulés à proximité de la commune de San Benito, non loin du domicile du syndicaliste. Il convient de mentionner que quelques jours auparavant, David Figueroa avait signalé à plusieurs camarades qu’il faisait l’objet d’actes de diffamation, de harcèlement et d’intimidation en tant que représentant syndical et qu’il pensait renoncer à ses fonctions syndicales.

Assassinat et menaces dans la municipalité de Villa Canales22-06-2018

Le corps sans vie de Domingo Nach Hernández, membre du syndicat des employés municipaux Sindicato de Trabajadores de la Municipalidad de Villa Canales, a été retrouvé le 20 juin, plusieurs jours après avoir été enlevé par des inconnus. Peu de temps après cet assassinat, dans le contexte de la lutte pour la réintégration d’employés de la municipalité, l’épouse d’Isay Aylon, membre de la même organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale, a reçu un appel téléphonique la menaçant de mort, ainsi que ses enfants, si son mari ne renonçait pas à ses activités syndicales.

Assassinat d’un dirigeant syndical à Melchor de Mencos21-06-2018

Juan Chavarría, ancien dirigeant du syndicat des employés municipaux Sindicato de Trabajadores de la Municipalidad de Melchor de Mencos, Petén, a été assassiné par des individus non identifiés, dans un quartier de ce chef-lieu départemental. Juan Chavarría a été tué alors qu’il avait déposé une plainte contre le maire actuel, Amado Yanes, car ce dernier refusait de réintégrer un groupe d’employé(e)s membres du syndicat de la municipalité, qui avaient été licenciés peu après le début du mandat d’Amado Yanes.

Poursuite des licenciements antisyndicaux à l’entreprise Bimbo de Centroamérica S.A.01-04-2018

En 2018, la multinationale Bimbo de Centroamérica S.A., dans le secteur de la boulangerie industrielle, a continué d’appliquer au Guatemala sa politique de licenciements antisyndicaux sélectifs contre toute personne qui adhérerait au syndicat créé en 2016. En mars 2018, dix nouveaux travailleurs/euses ont adhéré au syndicat et, une semaine plus tard, trois d’entre eux ont été licenciés de manière injustifiée. Depuis le début des activités du syndicat Sintrabimbo, l’entreprise a licencié plus de 250 travailleurs qui avaient adhéré au syndicat ou qui s’y étaient montrés favorables. Les juges ont ordonné à plusieurs reprises la réintégration des travailleurs injustement licenciés, mais l’entreprise ne respecte pas les mesures et préfère payer des amendes.

Une syndicaliste menacée de mort27-02-2018

Norma Ramírez, membre du syndicat d’employés du ministère de l’Intérieur Sindicato de Trabajadores del Ministerio de Gobernación (SITRAMINGOB), a reçu des menaces de mort par téléphone de la part du conseiller juridique du gouverneur départemental, suite à la plainte administrative qu’elle avait déposée pour vice de procédure dans le contrôle des tirages au sort.

Deux syndicalistes visés par une tentative d’assassinat20-01-2018

Deux inconnus ont ouvert le feu sur Esteban Hermelindo Cux, du syndicat d’agriculteurs Comité de Unidad Campesina (CUC), et sur Joviel Acevedo, du syndicat de l’éducation Sindicato de Trabajadores de la Educación de Guatemala (STEG), alors qu’ils participaient à la distribution de colis alimentaires destinés à 14 familles bénéficiaires, selon des mesures préventives de la CIDH, à Panzós, Alta Verapaz.

Non-respect des accords collectifs dans la municipalité de San Felipe – Retalhuleu31-12-2017

La municipalité n’a pas respecté les mesures figurant dans les accords collectifs relatifs aux conditions de travail en vigueur en 2017, car elle n’a pas livré les vêtements de travail ni ceux du siège du syndicat, comme le prévoyaient les accords collectifs en question.

Le ministère du Travail et de la Protection sociale ne garantit pas la négociation collective31-12-2017

Les inspecteurs du travail n’exercent pas leurs fonctions dans le respect rigoureux des normes du travail ; en effet, lorsque des plaintes sur des accords collectifs sont déposées aux délégations départementales du ministère du Travail et de la Protection sociale, elles sont adressées à l’Inspection générale et les travailleurs/euses ne reçoivent pas de réponses, ou les réponses leur parviennent très tardivement et sont contraires aux droits et avantages acquis par les travailleurs. Par exemple, en janvier 2016, le syndicat de la municipalité de Jalapa a présenté un dossier pour obtenir l’homologation des accords collectifs sur les conditions de travail, mais le ministère n’a toujours pas terminé la procédure ; en mai 2017, une demande de réforme des statuts a été soumise mais il n’y pas encore eu d’accord ministériel à ce sujet ; le 7 décembre 2017, le syndicat a demandé l’inscription des membres du Comité exécutif et du Conseil consultatif élus et il n’a toujours pas été informé des suites données à cette inscription.

Harcèlement au travail, violation des droits du travail individuels et attitude antisyndicale dans la municipalité de Chisec – Alta Verapaz07-11-2017

Le maire de la ville, Selvin Ottoniel Rivera, procède à des manœuvres en public et en privé pour opposer les travailleurs/euses non syndiqués et les travailleurs syndiqués. Le 7 novembre 2017, il a licencié des employés alors que ces derniers bénéficiaient de la protection syndicale censée les prémunir contre le licenciement, et il a refusé d’accorder les autorisations nécessaires aux activités syndicales.

Persistance des pratiques antisyndicales au sein de Ternium30-09-2017

En septembre 2017, IndustriALL Global Union a déposé plainte auprès du Point national de contact de l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de coopération et de développement économiques (l’OCDE) contre la multinationale Ternium, du groupe Techint, pour avoir refusé de reconnaître le syndicat Sintraternium et de négocier avec lui dans ses usines de production au Guatemala. Cette pratique a commencé à être observée en 2012 et s’est poursuivie tout au long de l’année 2017, lorsque l’entreprise a continué de refuser de négocier avec le syndicat et de licencier des travailleurs pour s’être plaints des conditions de travail.

Assassinat d’un dirigeant syndical de l’entreprise Bremen 01-09-2017

Le 1er septembre 2017, Tomás Francisco Ochoa Salazar, secrétaire chargé du règlement des conflits du Sindicato de Trabajadores de Carnes Procesadas a été assassiné en quittant son lieu de travail, à 50 mètres de l’entrée de l’entreprise. Andy Noel Godínez, affilié au même syndicat, a également été blessé par balle lors de cette attaque. Ce crime a été commis dans le contexte d’un conflit du travail conflit du travail Voir conflit social au sein de l’entreprise BREMEN S.A., où les directeurs ont été accusés d’exercer des pressions sur les membres du syndicat moyennant une série de mesures visant à suspendre les travailleurs sans rémunération, à les contraindre à prendre leur congé par anticipation et à changer leurs routes de distribution.

Licenciements antisyndicaux au sein de Bimbo 01-02-2017

En janvier 2017, l’entreprise Bimbo de Centro América S.A. a licencié plus de 250 membres du syndicat représentant les travailleurs de l’entreprise Sindicato de Trabajadores y Trabajadoras de Bimbo de Centro América S.A. (Sitrabimbo). L’entreprise a été accusée par le syndicat de sous-traiter l’ensemble de la vente et de la distribution des produits et de soumettre le personnel de production à de fortes pressions en vue d’empêcher leur affiliation au syndicat. Les licenciements en janvier ont été exécutés suite à l’annulation par la deuxième chambre de la Cour d’appel du travail et de la prévoyance sociale des mesures décrétées par le deuxième Tribunal du travail et de la prévoyance sociale le 8 septembre 2016, ordonnant à l’entreprise la réintégration des 75 travailleurs licenciés illégalement.

Renvoyés pour la création d’un syndicat chez Bimbo de Centro América S.A.17-01-2017

Le 30 juin 2016, un groupe de 13 travailleurs de Bimbo de Centro América S.A. ont décidé de s’organiser. À peine quatre heures plus tard, l’entreprise les renvoyait tous. Plus tard, les 2 et 6 juillet, elle a également renvoyé 22 autres personnes sous le prétexte d’une « réorganisation du personnel ». Malgré la répression, plus de 100 membres du personnel ont décidé de poursuivre l’initiative et 20 jours plus tard, ils ont présenté au ministère du Travail tous les documents nécessaires à la création du Sindicato de Trabajadores y Trabajadoras de Bimbo de Centro América S.A. (Sitrabimbo). Ils ont également distribué des copies du cahier de revendications en vue d’une future négociation collective dans les sept succursales établies au niveau national. L’entreprise a aussitôt licencié des dizaines de travailleurs dans tout le pays. Le 8 septembre, le tribunal de seconde instance du travail et de la prévoyance sociale a ordonné la réintégration de 75 salariés illégalement renvoyés, mais Bimbo a refusé de se conformer à la décision et a continué de menacer de licencier et de fermer des établissements.

Le 26 décembre 2016, à la suite de la publication dans le journal officiel de l’enregistrement du Sitrabimbo dans le registre public des syndicats, la société Bimbo de Centro América S.A. a publié un communiqué dans lequel elle reconnaissait l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale et s’engageait à respecter le droit de son personnel de s’organiser.

Pourtant, le 17 janvier 2017, la deuxième chambre de la Cour d’appel du travail et de la prévoyance sociale a rendu publique une décision du 25 décembre 2016 qui levait les mesures adoptées par le tribunal de première instance contre Bimbo de Centro América S.A., confirmant le renvoi de plus de 250 personnes pour la création du syndicat.

Un juge accepte de lever l’immunité du maire de Tiquisate et d’entamer une enquête pour des persécutions syndicales 14-11-2016

Le 14 novembre 2016, la chambre mixte régionale de la Cour d’appel d’Antigua (Guatemala) a confirmé la décision préalable de lever l’immunité du maire de Tiquisate (département d’Escuintla), Héctor Portillo Coronado, pour les délits d’abus d’autorité, de contrainte, de menaces et de violence contre des travailleuses affiliées au Sindicato de Empleados Municipales Organizados de Tiquisate del Departamento de Escuintla (SEMOT–MSICG). Face au refus des travailleuses de renoncer à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale, le maire a illégalement suspendu le versement de leur salaire de façon indéfinie et a ensuite procédé au renvoi massif des travailleuses sur base d’une clause irrégulière dans les contrats de travail, s’appuyant pour ce faire sur le consentement du tribunal collectif de première instance du travail et de la prévoyance sociale du département d’Escuintla.

Assassinat d’un dirigeant du SEMOT09-11-2016

Le 9 novembre 2016, Eliseo Villatoro Cardona, responsable de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et de la propagande, et membre du Comité exécutif du Sindicato de Empleados Municipales Organizados de Tiquisate (SEMOT), du département d’Escuintla, affilié au Mouvement syndical, indigène et paysan guatémaltèque (MSICG), a été assassiné. Eliseo Villatoro a été tué par deux inconnus qui lui ont tiré dessus en passant en moto alors qu’il rentrait chez lui. Depuis sa création, le syndicat avait reçu plusieurs menaces et des pressions de la part de la municipalité de Tiquisate qui avait cessé de verser les salaires aux travailleurs membres du SEMOT et qui les avait ensuite renvoyés.

Assassinat d’une dirigeante du SITRACONALFA30-10-2016

Le 24 février 2016, deux inconnus ont tué Silvia Marina Calderón Uribio, la coordinatrice municipale pour l’alphabétisation de Patulul, dans le département de Suchitepéquez et membre du Sindicato de Trabajadores del Comité Nacional de Alfabetización (SITRACONALFA). En octobre 2016, les autorités ont fourni une version préliminaire des faits selon laquelle il s’agirait d’un homicide consécutif à un vol, mais les membres de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale ont exigé que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est produit.

Réduction salariale pour les personnes travaillant au Congrès du Guatemala18-07-2016

En juillet 2016, le président du Congrès, Mario Taracena, a annoncé une réduction des salaires des personnes employées au Congrès, car le calcul d’un pourcentage de ces salaires se basait sur un mauvais montant, ce qui a généré des revenus très élevés pour certains travailleurs. En outre, il a annoncé le licenciement de 1 662 travailleuses et travailleurs qui n’avaient apparemment pas de tâches publiques assignées. Le Sindicato de Trabajadores del Organismo Legislativo (STOL) a exigé le respect des droits légaux et légitimement constitués du personnel, et a demandé le lancement d’un dialogue afin de prendre connaissance des éventuelles erreurs qui auraient pu être commises dans le versement des salaires et pour chercher des solutions qui n’enfreignent pas les garanties et les droits légitimes établis. L’attitude abusive de la présidence du Congrès dans cette affaire a été dénoncée à la justice.

Assassinat d’une dirigeante syndicale13-07-2016

La CSI condamne l’assassinat de la syndicaliste Brenda Marleni Estrada Tambiento qui a eu lieu le 19 Juin 2016. La dirigeante syndicale était coordinatrice adjointe auprès de la Commission juridique de l’Unión Sindical de Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA-HISTORICA), affiliée à la CSI ; elle appartenait au Groupe des organisateurs du Guatemala et était membre de l’Équipe juridique continentale de la Confédération syndicale des travailleuses et des travailleurs des Amériques (CSA). La syndicaliste avait été poursuivie par ses assaillants après avoir raccompagné son père, le dirigeant syndical Jorge Estrada y Estrada, à la gare d’autobus. Ce dernier participait en qualité de conseiller aux négociations de conventions collectives dans une des plantations bananières du Département d’Izabal.

Persécution antisyndicale dans la municipalité de Chiisec (Alta Verapaz) 30-06-2016

En 2016, le maire de la municipalité de Chiisec, dans le département d’Alta Verapaz, a mené une politique de persécution contre les travailleuses et les travailleurs syndiqués de la municipalité, provoquant des agressions de la part de travailleurs non syndiqués. De la même façon, le maire a constamment demandé au ministère du Travail de disposer de toutes les informations relatives aux dirigeants syndicaux et a vérifié les documents, les livres de comptes et les comptes rendus du comité exécutif et des réunions syndicales, générant ainsi un climat de crainte auprès des membres. En juin 2016, une plainte a été déposée contre le maire auprès du procureur.

Une dirigeante syndicale de l’UNSITRAGUA-histórica assassinée19-06-2016

Le 19 juin 2016, la coordinatrice de la Commission juridique de l’Unidad Sindical de los Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA-histórica), Brenda Marleni Estrada Tambito, a été assassinée alors qu’elle prenait un bus dans la ville de Guatemala, après avoir salué son père, Jorge Estrada, lui aussi défenseur des droits du travail et syndicaux. La militante a été tuée par un inconnu qui a fui après lui avoir tiré dessus à plusieurs reprises. Brenda était membre du groupe des organisateurs du Guatemala et de l’équipe juridique continentale de la Confédération syndicale des travailleurs et des travailleuses des Amériques. Elle était bien connue pour ses conseils en matière de convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
dans les zones bananières.

Assassinat d’un dirigeant autochtone défenseur du droit à la terre08-06-2016

Dans l’après-midi du 8 juin 2016, Daniel Choc Pop, défenseur des droits humains autochtones et paysans de la communauté de San Juan Tres Ríos, a été tué par des inconnus qui lui ont tiré dessus à plusieurs reprises. Daniel Choc Pop est un dirigeant connu, défenseur des sources locales d’eau et de terres que des communautés et un propriétaire privé se disputaient. Le 30 mars 2016, un groupe d’hommes, qui portaient des armes à feu et des machettes, se sont rendus à San Juan Tres Ríos où ils ont annoncé que le propriétaire de Rancho Alegre les avait autorisés à expulser par la force la communauté installée sur les terres litigieuses. Les dirigeants de la communauté ont été menacés de séquestration et de mort. Au moment de partir, les hommes armés ont menacé de revenir tuer les résidents. Le lendemain, plusieurs habitants de San Juan Tres Ríos ont déposé plainte auprès du Bureau du médiateur pour les droits de l’homme d’Alta Verapaz et ont demandé, en vain, qu’une enquête soit menée sur les menaces.

Assassinat d’un défenseur des terres et de l’eau16-03-2016

Le 16 mars 2016, Walter Manfredo Méndez Barrios, président et représentant légal de la coopérative La Lucha, située dans la municipalité de las Cruces (département de Petén), fondateur et membre du Frente Petenero Contra las Represas (un mouvement national de personnes touchées et menacées par la construction de barrages) et membre actif de l’Asociación de Comunidades Forestales de Petén (ACOFOP), a attaqué par des inconnus armés sur une parcelle voisine de sa maison et est décédé lors de son transfert vers l’hôpital régional de San Benito.

Licenciements antisyndicaux à San Rafael et à Purulhá 17-02-2016

Le 12 février 2016, dans la municipalité de San Rafael Pie de la Cuesta (département de San Marcos), l’arrivée du nouveau maire, Carlos Alfonso Mazariegos Ramírez, a donné lieu aux renvois injustifiés de 15 travailleurs, dont la secrétaire de la prévoyance sociale du syndicat.

Le même scénario s’est reproduit quelques jours plus tard, le 17 février, dans la municipalité de Purulhá (département de Baja Verapaz). L’arrivée du nouveau maire, Sebastián Castro García, a donné lieu à une série de renvois injustifiés ; 106 travailleurs, y compris des membres du syndicat et de son comité exécutif, en ont été victimes sans qu’il ne soit tenu compte de l’immunité syndicale.

Licenciements antisyndicaux à Purulhá17-02-2016

Le 17 février 2016, dans la municipalité de Purulhá, département de Baja Verapaz, suite à l’arrivée du nouveau maire Sebastián Castro García, 106 travailleurs ont été licenciés de manière abusive, notamment des membres du syndicat et de son Comité exécutif, sans que soit respectée leur immunité syndicale.

Les autorités publiques limitent l’exercice de la négociation collective 16-02-2016

En février 2016, le Bureau du Procureur général de la nation a annoncé qu’il entamait plus de 14 enquêtes relatives à des conventions collectives conclues entre différentes entités publiques et les syndicats de ces entités. Depuis, la négociation collective dans le secteur public est constamment attaquée au Guatemala et les accords que les organisations syndicales ont légalement conclus malgré les obstacles juridiques et pratiques à leurs activités sont dénoncés. Par ces actions de l’État, la négociation collective est rendue responsable du déficit budgétaire public, alors que la probable responsabilité personnelle des fonctionnaires impliqués dans des supposées irrégularités et les niveaux élevés de corruption qui caractérisent le secteur public depuis des années sont passés sous silence.

Cette situation a donné lieu à une intervention abusive de la part du ministère du Travail qui gèle ou supprime unilatéralement des dispositions de conventions collectives de façon aléatoire et arbitraire. Dans le cas de la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
de la municipalité de Jalapa, le ministère du Travail a émis une résolution dans laquelle il élimine certains articles relatifs à des droits acquis et dont les travailleurs bénéficient depuis plusieurs années. Cette décision unilatérale, appliquée depuis un an, n’a pu être ni révisée ni remise en cause devant aucune autorité publique. Les enquêtes sur des actes de corruption résultant peut-être d’une utilisation abusive de la négociation collective ne peuvent plus servir de prétextes pour nier des droits légalement et légitimement acquis par les travailleurs ni le droit des agents du secteur public syndiqués d’exiger de meilleures conditions de travail.

Licenciements antisyndicaux à San Rafael12-02-2016

Le 12 février 2016, dans la municipalité de San Rafael Pie de la Cuesta, département de San Marcos, suite à l’arrivée du nouveau maire Carlos Alfonso Mazariegos Ramírez, 15 travailleurs ont été licenciés de manière abusive, dont la secrétaire de la Protection sociale du syndicat.

Un jeune syndicaliste assassiné06-01-2016

Le corps sans vie de Marlon Dagoberto Vásquez López, 19 ans, a été découvert le 6 janvier 2016. Membre du Sindicato Nacional de Trabajadores de la Construcción y Servicios de Guatemala (SINCSG), il était aussi un membre actif du réseau de jeunes syndicalistes de Quetzaltenango. Les autorités n’ont toujours pas éclairci les faits entourant le meurtre du jeune syndicaliste.

Licenciements antisyndicaux dans la raffinerie de sucre Palo Gordo25-11-2015

La raffinerie de sucre Palo Gordo, au Guatemala, a procédé à des licenciements sélectifs de travailleuses et de travailleurs affiliés au syndicat, affaiblissant l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale et la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
de travail. Les licenciements ont été effectués comme suit : dix travailleurs ont été licenciés le 28 février 2015, dix autres le 15 octobre 2015, cinq travailleurs le 6 novembre 2015 et, enfin, dix autres travailleurs le 20 novembre 2015. Le nombre de membres du syndicat de l’entreprise Sindicato de Trabajadores del Ingenio Palo Gordo est passé de 283 à 203 seulement en novembre 2015. L’entreprise fait campagne pour que les travailleurs et les travailleuses ne s’affilient pas au syndicat et a créé une sous-division pour entraver l’action syndicale.

Assassinat d’un syndicaliste à Japala 20-10-2015

Le syndicaliste Mynor Rolando Ramos Castillo, affilié au Sindicato de Trabajadores de la Municipalidad de Jalapa (SITRAMJ), a été assassiné le 24 septembre 2015. Le travailleur avait été licencié en raison de ses activités syndicales et avait participé aux mobilisations pour obtenir par le maire de la municipalité, Elmer Leónidas Guerra, le respect de la décision du juge du tribunal du travail ordonnant la réintégration des travailleuses et des travailleurs licenciés.

Atteintes au droit à la vie et à l’intégrité31-03-2015

En août 2014, à l’issue d’un conflit qui opposait les travailleurs et le patronat de l’entreprise Plantaciones de Café Ferrol, la Florida y Santa Elena (FEFLOSA S.A.) concernant le non-paiement d’arriérés salariaux et le licenciement injustifié de plusieurs travailleurs, des membres de la direction ont physiquement agressé et menacé des employés. Subséquemment, l’inspection générale du travail a dressé un procès verbal où elle accusait les travailleurs de tentative d’extorsion à l’égard de l’employeur. Le 7 août 2014, les travailleurs ont déposé une plainte auprès du procureur général. Cependant, en mars 2015, ils n’avaient toujours pas reçu la moindre information concernant le cours des investigations. Le 30 septembre 2014, le représentant légal de l’entreprise a signé un acte dressé par le ministère du Travail où l’entreprise s’engageait à verser les paiements dus aux travailleurs. Toutefois, à la fin du mois d’octobre, seule une partie des paiements avaient été réglés. Cette situation désespérée a conduit un des travailleurs à faire valoir son droit « à la résistance pour la protection et la défense des droits et garanties constitutionnels » en procédant à l’occupation d’un hangar appartenant aux plantations. L’employeur a réagi en refusant de régler les montants qui étaient toujours dus à l’ensemble des travailleurs et a tenté de déloger le travailleur et sa famille en recourant à la force. Lors de cet incident, il a renversé l’épouse du travailleur, laissant celle-ci dans un état grave.

Trois membres du syndicat des travailleurs municipaux de Jalapa (Sindicato de Trabajadores Municipales de Jalapa) ont été abattus par balle entre le 25 mars et le 8 avril 2014. Les trois syndicalistes participaient à une campagne réclamant à la municipalité de Jalapa le paiement de sept mois d’arriérés salariaux qui leur étaient dus suite à leur réintégration.

Le 7 juillet 2014, Gabriel Enrique Ciramagua Ruiz, secrétaire d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. du Sindicato de Trabajadores de la Municipalidad de Zacapa (SITRAMUZAC) a été assassiné.

Le 28 juin 2014, Joaquín Chiroy y Chiroy, fondateur et secrétaire général du syndicat des travailleurs du marché municipal (Sindicato Gremial de Vendedores y Similares del Mercado Municipal) de Solola a été assassiné par des inconnus à 4h30 du matin, à quelques pas de son domicile. Le 21 juillet, une demande d’enquête formelle fut introduite auprès du service des poursuites pénales du bureau du procureur général du département de Sololá. Le service des poursuites pénales a été saisi du dossier, qui porte le numéro MP086-2014-1528. L’investigation n’a livré aucun résultat à ce jour.

Violations dans les zones bananières30-12-2014

Les zones bananières du sud et du nord du Guatemala sont depuis de nombreuses années le théâtre de violations graves des droits des travailleurs et syndicaux, de même que d’attaques contre l’intégrité physique des travailleurs. En 2013 et 2014, le Guatemala a accédé au rang de second exportateur mondial de bananes, une activité qui a généré des bénéfices immenses pour les entreprises. Toujours est-il que la rémunération des travailleurs se limite à approximativement 12,9 USD pour 12 heures de travail, sans prestations de santé ou de sécurité sociale. Il a été impossible de constituer des organisations syndicales dans la zone sud en raison de la violence et des menaces reçues. Dans le nord, les travailleurs ont constitué le syndicat SITRABI. Ce syndicat a survécu en dépit de la violence subie par ses membres et leurs familles et des violations constantes de la négociation collective par les entreprises.

Assassinat d’un dirigeant syndical des transports15-05-2014

Le dirigeant syndical Luis Arnoldo López Esteban du Sindicato de Trabajadores del Transporte en Servicio Público de Ciudad Pedro de Alvarado (SITRASEPUCPA), à Jutiapa, a été assassiné le 11 mai 2014. Deux individus lui ont demandé un déplacement et ont commis le crime dès qu’ils sont arrivés à une zone désolée.

Coca-Cola suspend des travailleurs organisés30-04-2014

En avril 2014, Coca Cola a lancé une vaste campagne médiatique de diffamation à l’encontre du Sindicato de Trabajadores de Alimentos y Bebidas Atlántida S.A. (SITRAABASA), en annonçant qu’il existe deux groupes de travailleurs/euses dans l’entreprise : ceux qui, indépendamment de leur fonction, sont jugés « dignes de confiance » et ceux qui sont affiliés au syndicat.

L’entreprise a accordé des augmentations salariales aux premiers alors que les travailleurs/euses organisés devront attendre jusqu’à ce que la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
soit signée.

Face à cette attitude discriminatoire, plusieurs travailleurs/euses ont décidé de refuser d’accomplir des heures supplémentaires. L’entreprise y a réagi en les suspendant de leurs fonctions le 24 avril.

Licenciements abusifs au Comité olympique guatémaltèque 28-02-2014

Le 31 janvier 2014, dix jours après leur entrée en fonctions, les autorités du Comité olympique guatémaltèque ont licencié, sans aucune justification, sept travailleurs et 13 travailleuses du Comité olympique guatémaltèque, tous affiliés au syndicat, et notamment l’ensemble du Comité exécutif et du Conseil consultatif du syndicat.

Attentat contre un syndicat de travailleurs du secteur bananier15-01-2014

L’Unión Sindical de Trabajadores de Guatemala (UNSITRAGUA-HISTORICA) a rapporté qu’une agression avait été commise contre des travailleurs de l’entreprise agricole Omagua Campo Verde I et II, de Puerto Barrios (Izabal), qui fournit la multinationale Chiquita.

Le 10 janvier 2014, des inconnus ont ouvert le feu sur un groupe de 11 travailleurs qui étaient en réunion au siège du syndicat. Le secrétaire général, Juan de Dios Sagastume Rodas, a été touché au genou.

La police nationale, pourtant immédiatement prévenue, ne s’est déplacée que le lendemain : deux agents se sont présentés à l’hôpital de Puerto Barrios où était soigné Sagastume Rodas.

Assassinat d’un jeune syndicaliste10-01-2014

La CSI a condamné l’assassinat de Marlon Dagoberto Vásquez López, un jeune syndicaliste d’à peine 19 ans. Membre du Sindicato Nacional de Trabajadores de la Construcción y Servicios de Guatemala (SINCSG), Marlon était étudiant et membre actif du réseau des jeunes syndicalistes de Quetzaltenango. Son corps a été découvert le 6 janvier 2014, dans la municipalité de Concepción Chiquirichapa.

Antisyndicalisme dans la municipalité de Jutiapa07-01-2014

Le 6 janvier 2014, la Confederación de Unidad Sindical de Guatemala (CUSG) a dénoncé le renvoi de dix travailleurs de la municipalité de Jutiapa, dont neuf syndicalistes.

Antisyndicalisme à la mairie de Malacatán16-12-2013

Le 3 décembre 2013, la Confederación de Unidad Sindical de Guatemala (CUSG) s’est insurgée contre la mairie de Malacatán (San Marcos) qui exigeait que les agents municipaux qui désiraient s’affilier à un syndicat lui en demandent l’autorisation. Selon la confédération, le maire, Juan Raul Fuentes Montes, a publiquement fait savoir « qu’il ne voulait pas de syndicalistes dans la municipalité ».

Attentat contre un dirigeant syndical portuaire13-12-2013

Le 14 novembre, des individus armés sont entrés au domicile d’un proche, à proximité de sa maison. Ils ont indiqué suivre des ordres « d’en haut » et ont montré une photo de Lázaro Ramos, précisant qu’il était la véritable cible.

Le 22 novembre 2013, la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) a dénoncé une attaque dont a été victime la famille de Lázaro Ramos, le secrétaire général de l’un de ses syndicats affiliés, le Sindicato de Trabajadores de la Empresa Portuaria Quetzal (STEPQ).

Le STEPQ et l’ITF sont convaincus que cet incident est directement lié aux mesures prises pour forcer le syndicat à abandonner ses actions en justice contre la privatisation d’une partie du port et sa cession à une entreprise espagnole, TCB (Terminal de Contenedores de Barcelona).

La Direction générale du travail refuse d’enregistrer des syndicats24-09-2013

Le 12 juin 2013, le Movimiento Sindical y Popular Autónomo Guatemalteco a déclaré que les autorités de la Direction générale du travail n’avaient pas enregistré ou n’avaient pas autorisé les Statuts de plusieurs organisations, entre autres le Sindicato de la Municipalidad de San José El Rodeo, le Sindicato de Trabajadores de la Dirección General de Aeronáutica Civil, le Sindicato de Trabajadores de la Educación de Sololá, le Sindicato de Trabajadores del Zoológico La Aurora et le Sindicato de Trabajadores de Purulá.

Offensive de l’entreprise Koa Modas contre des syndicalistes24-09-2013

Depuis la création du syndicat en juin 2012, l’entreprise de l’habillement Koa Modas a lancé une campagne de discrédit à l’encontre des membres du Comité exécutif. En octobre 2012, la dirigeante syndicale Mariela Miranda a été agressée et menacée de mort. En avril 2013, 13 travailleurs affiliés au syndicat ont été licenciés.

Le Registre cadastral licencie des travailleurs24-09-2013

En février 2013, la tentative des travailleurs du Registre cadastral de former un syndicat a donné lieu à des licenciements massifs et au refus par les autorités de reconnaître le statut juridique de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. .

Harcèlement antisyndical dans les municipalités24-09-2013

Depuis l’entrée en fonction des nouvelles administrations municipales le 15 janvier 2012, les travailleurs et travailleuses de ce secteur sont confrontés à de graves violations des droits fondamentaux du travail, notamment le harcèlement, des menaces de mort, des actes d’intimidation, des licenciements injustifiés, une discrimination sexiste, le non-paiement des salaires minimums établis par la loi, des violations des droits garantis dans la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
, voire l’assassinat de dirigeants syndicaux et de membres de la base.

La municipalité de Jalapa licencie des travailleurs 24-09-2013

Le maire de Jalapa, Élmer Leonidas Guerra Calderón, depuis son entrée en fonction à la municipalité, a entrepris des actions antisyndicales, entraînant le licenciement de 260 travailleurs/euses depuis avril 2012. Malgré l’ordonnance de réintégration des travailleurs/euse délivrée par le juge compétent, le maire a refusé de l’exécuter. Cette situation a été résolue en décembre 2012, suite aux fermes actions et mesures prises par la CSI et la CSA.

Coca-Cola fait pression sur les travailleurs pour qu’ils ne se syndiquent pas24-09-2013

À peine plusieurs semaines après avoir mis sur pied le Sindicato de Trabajadores de Alimentos y Bebidas Atlántida S.A. (SITRAABASA), à l’usine d’embouteillage de Tuculután, acquise récemment par Coca-Cola, la direction a attaqué les membres syndicaux. Le 12 février, Arthur Goossens, président du Conseil d’administration et représentant légal de l’entreprise, a retenu pendant plus de sept heures tous les membres du personnel de l’usine sur qui il a fait pression pour qu’ils renoncent à une affiliation au syndicat.

Conflit du travail à l’Industria de Café S.A.24-09-2013

Le 27 août 2013, presque un an après le début de la négociation directe d’une nouvelle convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
et malgré la signature de 97 des 115 clauses que comporte le cahier de revendications, l’obstination de l’entreprise INCASA à vouloir appliquer une grille des salaires et des barèmes alternatifs au personnel nouvellement engagé a incité le Sindicato de Trabajadores de la Industria de Café S.A. (SITINCA) à lancer une procédure de grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
.

Violence à l’encontre des syndicats16-08-2013

Les membres et les dirigeant(e)s des syndicats font constamment l’objet de violences physiques, de menaces et de kidnappings. Au moins 53 syndicalistes ont été assassinés au cours des six dernières années.

Menaces visant des syndicalistes à Purulha31-01-2013

En janvier 2013, des syndicalistes de la municipalité de Purulhá, Baja Verapaz, ont présenté des plaintes pour menaces de mort devant le tribunal compétent. Toutefois, les travailleurs n’ont pas reçu les mesures de sécurité ordonnées par le tribunal mais ont, en outre, été accusés devant le juge par le ministre de l’Intérieur de ne pas avoir assisté à une réunion à laquelle ils n’avaient jamais été convoqués.

Retard d’enregistrement d’une convention collective31-07-2012

En juillet 2012, les membres du Syndicat des employé(e)s municipaux de Pueblo Nuevo Viñas, dans le département de Santa Rosa, ont présenté à l’inspection générale du travail le projet de convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
concernant les conditions de travail. Après plusieurs mois de silence, le syndicat a demandé à l’inspection du travail inspection du travail Autorité chargée de veiller au respect de la législation du travail et des dispositions juridiques relatives à la protection des travailleurs en procédant à des inspections sur les lieux de travail. où en était le dossier, ce à quoi l’inspection a répondu qu’elle n’avait pas le dossier en sa possession.

Discrimination antisyndicale31-01-2012

Le 15 janvier 2012, 24 employé(e)s municipaux ont été licenciés par le maire de la commune de San José El Rodeo pour avoir lancé le processus de création du syndicat des employé(e)s municipaux.

En juin 2012, Ingenio Palo Gordo, une des plus grandes entreprises du secteur de la canne à sucre, a licencié sept membres du comité exécutif du syndicat.

Entre 2011 et 2012, la Commission présidentielle des droits de l’homme a licencié pratiquement tous les membres du comité exécutif du syndicat.

Le travail syndical se fait dans un climat de violence31-12-2010

Bien que la législation comporte des dispositions sur la protection des droits syndicaux, les autorités guatémaltèques de fait mettent en œuvre, avec succès, une série de pratiques de différente nature pour s’opposer à la constitution de syndicats, en particulier dans le secteur privé. La majorité des organisations syndicales a été victime d’assassinats, violations, agressions, menaces, campagnes de dénigrement, noyautage, parallélisme et d’exclusion de tous les espaces de dialogue social dialogue social Discussion et coopération entre les partenaires sociaux sur des questions d’intérêt commun, telles que la politique économique et sociale. Implique la participation de l’État dans les pays où le tripartisme est la norme. . C’est dans ces difficiles conditions qu’ils ont poursuivi leur travail sociopolitique dans la perspective d’un syndicalisme indépendant. Les municipalités enfreignent fréquemment les droits syndicaux et les dispositions sur les conditions de travail, dans un climat de violence et de menaces.

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