4 – Violations systématiques des droits
L’indice CSI des droits dans le monde

Malaisie

En pratique

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Ingérence d’un producteur de bois dans des élections syndicales02-06-2020

Le 23 août 2019, le syndicat des travailleurs du bois Timber Industry Employees Union of Sarawak (TIEUS) a déclaré que le groupe Shin Yang avait demandé aux employé(e)s de ne pas participer au vote à bulletin secret le 25 août. Le scrutin avait pour but de déterminer si les travailleurs étaient favorables à la création d’un syndicat.

Les travailleurs étaient employés par l’entreprise forestière Zedtee Plywood Sdn Bhd, dans le Sarawak, appartenant au groupe Shin Yang, déjà tristement célèbre pour les ravages qu’il avait provoqués sur l’environnement et pour son mépris des droits humains.

Agat Sagai, le président du TIEUS, a signalé que Zedtee Plywood avait organisé une série de réunions avec des employés habilités à voter aux élections à bulletin secret, pour leur ordonner de ne pas voter. Il a expliqué que la plupart des 1.000 employés de l’entreprise étaient des migrants et que, leur statut de migrant étant lié à leur emploi, ils voulaient éviter de critiquer l’entreprise ou de voter contre sa volonté. Il a indiqué que cela constituait une violation manifeste du droit de la liberté syndicale.

L’entreprise a commencé à organiser des réunions après avoir vu un message du syndicat sur Facebook annonçant que le syndicat avait mis en place une activité en dehors des heures de travail pour informer les employés de Zedtee Plywood sur leurs droits de travailleurs et leur expliquer comment participer aux élections syndicales.

Un employé de Zedtee Plywood, qui a refusé de révéler son identité par crainte de représailles de la part de la direction de l’entreprise, a déclaré que les travailleurs étaient « briefés » tous les jours par le directeur de l’usine, Chan Souh Teng, le responsable de la production, M. Hwan, et le directeur technique, Lau Sie Kuk, qui les encourageaient à ne pas assister au vote à bulletin secret, et à ne pas voter. Il a précisé que le nom des personnes aptes à voter avait été affiché sur le panneau d’information de l’usine et qu’il avait vu sur la liste le nom de travailleurs qu’il connaissait et qui avaient déjà démissionné de l’usine.

HSBC bafoue les dispositions de la convention collective21-10-2019

En Malaisie, la banque Hong Kong and Shanghai Bank Corporation (HSBC) est juridiquement liée à la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
signée avec le National Union of Banking Employees (Syndicat national des employés de banque – NUBE), affilié à la confédération nationale MTUC, et à l’accord sectoriel conclu avec la Malayan Commercial Banks Association (Association des banques commerciales de Malaisie – MCBA), et elle est tenue de consulter le syndicat pour les questions relatives à l’emploi, y compris la sous-traitance.

Une nouvelle convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
a été signée en 2019 au bout de trois ans, du fait de la procrastination et des tactiques de la banque pour diminuer plusieurs avantages prévus dans l’accord sectoriel. L’entreprise a ensuite refusé d’honorer l’accord de sous-traitance et de restructuration signé entre ONE HSBC et NUBE en 2010. Cet accord définit la procédure de consultation figurant dans l’accord sectoriel sur les questions de sous-traitance et de réduction des dépenses.

La loi sur l’emploi de 1955 stipule que l’employeur doit déposer un avis de réduction des dépenses 30 jours avant la mise en œuvre d’un plan de départ volontaire. Le Code de conduite pour l’harmonie au travail, conclu entre le ministère des Ressources humaines, le Conseil malaisien des organisations d’employeurs et le MTUC, prévoit une consultation du syndicat avant de prendre des décisions relatives à la réduction des dépenses. Or, la banque n’a pas tenu compte de ces obligations juridiques.

Dans le but de promouvoir le plan de départ volontaire, plus de 500 banquiers du service clients ont été licenciés, mais le NUBE a découvert plus tard que ces emplois avaient été sous-traités à des sociétés appartenant à HSBC au Royaume-Uni et à des prestataires de service en Inde et au Sri Lanka.

Le 21 octobre 2019, le tribunal du travail a invoqué un point de procédure – affirmant que l’accord de ONE HSBC n’avait pas été enregistré – pour refuser la demande du NUBE d’obtenir une ordonnance destinée à interrompre le plan de départ volontaire qui, selon le syndicat, était contraire à l’accord. Depuis le piquet de grève piquet de grève Manifestation ou défilé aux abords du lieu de travail visant à faire connaître l’existence d’un conflit social ou d’une grève, pour dissuader les autres travailleurs d’y entrer ou encourager les consommateurs à boycotter les produits de l’entreprise. Le piquet de grève secondaire désigne toute action de protestation devant une entreprise neutre afin d’exercer une pression indirecte sur la direction ciblée. organisé par le syndicat en 2018, des licenciements de dirigeants et de délégués syndicaux sont en attente. Dix-neuf membres ont reçu des lettres de menace pour les dissuader de participer à des activités syndicales. L’entreprise refuse d’assister aux réunions de médiation médiation Procédure de médiation à mi-chemin entre la conciliation et l’arbitrage, où une tierce partie neutre aide les parties en conflit à résoudre un conflit social en leur suggérant des solutions non contraignantes.

Voir arbitrage, conciliation
visant à résoudre ces problèmes.

Attitude antisyndicale dans une entreprise de soins17-02-2019

Le 17 mai 2019, des syndicalistes ont manifesté devant le siège d’Edgenta Mediserve Sdn Bhd, à Ipoh, pour protester contre les menaces proférées par les cadres dirigeants de l’entreprise de soins à l’encontre des employé(e)s membres du National Union of Workers in Hospital Support and Allied Services (Syndicat national des travailleurs des services hospitaliers auxiliaires et apparentés – NUWHSAS).

Les manifestants déploraient l’attitude antisyndicale de l’entreprise, qui avait annoncé qu’elle prendrait des mesures disciplinaires contre les employés ayant participé à des activités syndicales. « Certains de nos membres ont été menacés de licenciement s’ils continuaient à être actifs dans le syndicat », a déclaré la secrétaire exécutive du syndicat, Mme Sarasvathy.

Elle a expliqué que le harcèlement avait débuté en 2017, lorsque le syndicat a demandé à négocier une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
pour les employés de l’entreprise. En septembre 2018, la filiale de l’entreprise a signé un accord avec le syndicat pour autoriser ses membres à voter de septembre à novembre suivant les lieux et les horaires déterminés. « Cependant, certains responsables de l’entreprise ont averti les employés que s’ils allaient voter, ils en subiraient les conséquences », a-t-elle ajouté.
Mme Sarasvathy a également signalé que les employés étaient harcelés et transférés d’un service à un autre, et que ceux qui voulaient assister aux manifestations de la fête du travail étaient menacés de licenciement.

« Nous avons envoyé des lettres de protestation à l’entreprise et au ministère des Ressources humaines, et même présenté 15 rapports de police, en vain. »

Les syndicats collaborent pour proposer des amendements à la loi malaise sur l’emploi de 195516-01-2019

Le 13 janvier 2019, une réunion de consultation s’est tenue avec plus de 60 participants représentant 31 syndicats nationaux, deux organes syndicaux internationaux de haut niveau, des ONG et le Malaysian Trade Union Congress pour discuter du projet du gouvernement malais de modifier la loi de 1955 sur l’emploi. Le 9 décembre 2018, s’est déroulée une première réunion de consultation, également organisée par IndustriALL, au cours de laquelle des questions telles que les congés parentaux, le temps de travail hebdomadaire maximal et l’amélioration des pensions de retraite ont été discutées.
Parmi les principaux amendements discutés lors de la réunion du 13 janvier figuraient une plus grande liberté syndicale et des droits de négociation collective accrus, en insistant tout particulièrement sur le renforcement des dispositions légales concernant la constitution et l’enregistrement des syndicats et la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. des conventions collectives.
Le groupe de travail propose également d’autres amendements visant à réduire la capacité du gouvernement de dissoudre ou de suspendre des syndicats, en exigeant que toute décision de ce genre soit soumise à un tribunal. Les amendements proposés incluent également l’interdiction de restreindre les grèves ou de déclarer une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
illégale ou non valable.
La réunion, qui était dirigée par Datuk Abdul Halim Mansor, président du MTUC, et modérée par Bruno Periera et Gopal Kishnam, présentera ses propositions d’amendements au ministre avant sa réunion prévue en mars 2019.

Des travailleurs et travailleuses du syndicat de la filière bois remportent un vote à bulletins secrets en dépit des tentatives d’obstruction de l’employeur29-10-2018

Une écrasante majorité (72,33 pour cent) des membres du Sabah Timber Employees Union (STIEU) travaillant pour Sabah Forest Industries (SFI) à Sipitang, en Malaisie, a voté en faveur de la constitution d’un syndicat lors d’un scrutin secret, le 29 octobre 2018. SFI s’efforce depuis longtemps d’empêcher ses travailleurs/euses de constituer un syndicat sur son site et avait refusé aux travailleurs/euses d’organiser un scrutin sur le site ou pendant les heures de travail. Le scrutin secret s’est déroulé dans les locaux d’une école voisine et les travailleurs/euses ont voté durant leur pause déjeuner.
Cette victoire électorale intervient après de nombreuses tentatives menées par SFI ces dernières années pour empêcher ses travailleurs/euses de constituer un syndicat, en recourant à de longues et coûteuses procédures judiciaires. En octobre 2017, l’appel de SFI formé devant la Cour fédérale de Kota Kinabalu a été rejeté ; toutefois, le fait que la Cour ait omis de fournir une copie papier de la décision a été utilisé pour empêcher la tenue d’un scrutin secret jusqu’à ce que le nouveau ministre des Ressources humaines, M. Kula Segaran, intervienne.
La réussite du scrutin permettra aux travailleurs/euses de Sipitang d’engager une négociation collective.

200 salariés et salariées de HSBC organisent un piquet de grève pour non-respect de la convention collective21-09-2018

Près de 200 membres du National Union of Banking Employees (NUBE) se sont réunis à l’extérieur du siège de la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation Ltd (HSBC) à Leboh Ampang pour protester contre le non-respect de la convention par la direction.
Le secrétaire général du NUBE, J. Solomon, a déclaré que les salarié(e)s méritaient ce qui leur avait été promis et qu’il était injuste de leur refuser ou de réduire les avantages auxquels ils ont droit en vertu d’une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
conclue entre la banque et le syndicat. En revanche, HSBC avait choisi de « flouer » et d’intimider les salarié(e)s afin qu’ils s’en aillent sans compensation.
Selon M. Solomon, bien que le problème soit ancien, la situation s’est dégradée avec la désignation d’un nouveau directeur général en avril. Depuis, les avantages des salariés se sont encore réduits, a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les membres du syndicat étaient déçus qu’une banque internationale comme HSBC traite ses salarié(e)s d’une manière aussi mesquine. « Nous ne demandons rien qui ne se trouve dans l’accord. Nous demandons simplement qu’ils respectent la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
. Nous avons proposé de dialoguer, mais même cela nous a été refusé. »
L’ancienne convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
a expiré depuis plus d’un an, mais HSBC n’a pas encore rencontré les responsables syndicaux pour discuter de son renouvellement.
« Le syndicat a également découvert que l’entreprise, sous couvert d’une restructuration, a externalisé les fonctions de ses salarié(e)s à une société extérieure sans consulter le syndicat », a indiqué M. Solomon, ajoutant qu’un tel redéploiement des activités était contraire à l’accord conclu.

Déni de justice à l’encontre d’employés d’une compagnie aérienne victimes de licenciement antisyndical03-05-2018

En octobre 2017, le ministre des Ressources humaines, Richard Riot, a décidé de ne pas transmettre au tribunal du travail la plainte d’environ 3600 employé(e)s de la compagnie aérienne Malaysian Airlines (MAS) qui reprochaient à l’entreprise d’avoir procédé à des licenciements et réintégrations abusifs – privant ainsi ces employés du droit de faire entendre leurs revendications de manière rapide et ferme.
Les travailleurs concernés figuraient parmi les employés qui avaient perdu leur emploi en juin 2015 lors d’une vague de licenciements collectifs menée par la compagnie aérienne publique Malaysian Airlines. Le gouvernement malaisien a transféré les actifs de l’entreprise Malaysian Airlines Systems Berhad (MAS Bhd) à une nouvelle entité juridique distincte, Malaysian Airlines Berhad (MAB), résilié tous les contrats d’emploi de l’ancienne compagnie puis réembauché dans la nouvelle entreprise des travailleurs triés sur le volet. Le gouvernement a ensuite adopté une nouvelle loi qui permettait à la MAB de ne pas prendre en charge les recours et les responsabilités de l’ancienne entreprise. Certains observateurs ont considéré qu’il s’agissait de l’opération la plus antisyndicale qui ait été réalisée ces derniers temps, étant donné que six des syndicats étaient des syndicats d’entreprise et que cette mesure les a tous éliminés.

Le gouvernement malaisien reste indifférent aux violations des droits syndicaux31-12-2017

Le rapport trimestriel de septembre du ministère des Ressources humaines (statistiques de l’emploi et du travail) révèle qu’il n’existe pas de statistiques concernant les inspections sur le lieu de travail pour veiller au respect des droits des travailleurs/euses et des droits syndicaux. De même, il n’y a pas de statistiques permettant de garder une trace des enquêtes et des poursuites contre les employeurs qui bafouent la législation du travail et les droits fondamentaux des travailleurs, ou des informations sur les plaintes reçues et les employeurs reconnus coupables. Les seules statistiques disponibles sur le travail sont liées aux questions de santé et de sécurité au travail.

Rétablissement des droits des travailleurs de la station thermale Shangri-La’s Rasa Sayang30-04-2017

Les travailleurs/euses de la station thermale Shangri-La’s Rasa Sayang Resort and Spa, adhérents du National Union of Hotel, Bar and Restaurant Workers en Malaisie péninsulaire (Syndicat national des travailleurs des hôtels, des bars et restaurants – NUHBRW), affilié à l’UITA, retrouvent leur convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
et leurs droits de négociation collective après 13 années de combat juridique.
En décembre 2004, l’entreprise Shangri-La Hotels a fermé son hôtel Rasa Sayang Resort, à Penang, pour rénovation, et l’a rouvert sous le nom Rasa Sayang Resort and Spa en septembre 2006. Or, pendant que tous les employés reprenaient le travail dans l’établissement rénové, Shangri-La a affirmé qu’il s’agissait d’un « nouvel » hôtel et que les salaires et les prestations figurant dans la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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ne s’appliquaient plus.
Les membres du NUHBRW ont organisé des actions de protestation contre la résiliation unilatérale de la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
et ont saisi le tribunal du travail. Le syndicat a bénéficié d’une décision favorable lui permettant de réaffirmer ses droits de négociation collective, mais Shangri-La a engagé une bataille juridique coûteuse pour faire valoir son pouvoir d’imposer unilatéralement de nouvelles conditions d’embauche.
Finalement, en avril 2017, le tribunal fédéral a confirmé la décision du tribunal du travail et a ordonné à Shangri-La de rétablir les conditions d’embauche figurant dans la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
avec effet rétroactif à partir de 2006.

Un dirigeant syndical licencié juste avant les négociations13-12-2016

L’entreprise INFINEON Technologies (Malaisie) Sdn Bhd a licencié Muhammad Zulfadlee Thye Bin Abdullah, le président du syndicat d’entreprise syndicat d’entreprise Syndicat réservé aux employés d’une seule entreprise. Parfois appelé syndicat maison, il ne doit pas être confondu avec un syndicat jaune. Kesatuan Pekerja Pekerja Infineon Technologies (M) Sdn Bhd, le 13 décembre 2016. Il était accusé d’avoir « simulé » un problème médical pour s’absenter le 18 octobre 2016. Or, Zulfadlee souffrait de calculs biliaires et avait effectivement obtenu un arrêt de travail de quatre jours, du 18 au 21 octobre. Le problème réside dans sa décision de dernière minute d’assister brièvement à une activité syndicale qui était organisée le 18 octobre, à la demande d’autres collègues. Six autres membres du comité exécutif du syndicat, dont le vice-président et le secrétaire, ont également fait l’objet de mesures disciplinaires suite à cette activité syndicale, à laquelle ont participé plus de 40 de leurs collègues. Seuls les dirigeants syndicaux ont été sanctionnés pour avoir participé à cette activité organisée par la division de Selangor de la confédération syndicale Malaysian Trade Union Congress (MTUC). Zulfadlee travaillait pour l’entreprise depuis 18 ans et avait un parcours exemplaire. Lorsqu’il a fait appel pour contester son licenciement, l’entreprise a refusé de le réintégrer, invoquant une faute grave.

La MTUC a signalé que le syndicat était sur le point d’entamer des négociations concernant une nouvelle convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
chez INFINEON, et que les mesures disciplinaires n’avaient d’autre but que d’intimider les employé(e)s.

Refus systématique de reconnaître un syndicat de la sylviculture22-07-2016

L’entreprise d’exploitation forestière Sabah Forest Industries (SFI) recourt systématiquement à des procédures d’examen judiciaire pour retarder et, au final, refuser de reconnaître le syndicat Sabah Timber Industries Employees Union (STIEU). Le 27 juin 2016, la Haute Cour de Sabah a rejeté le récent examen judiciaire de la décision rendue en mars 2015 par le ministre malaisien des Ressources humaines ordonnant à SFI de reconnaître le syndicat.

C’était la troisième fois que SFI demandait des procédures d’examen judiciaire pour empêcher la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. du syndicat et éviter la négociation collective. Bien que la Haute Cour de Sabah ait rejeté le contrôle judiciaire, SFI a de nouveau fait appel de cette décision, le 22 juillet 2016. SFI, qui appartient à l’entreprise multinationale indienne de production de papier BILT, est sciemment restée indifférente à la décision du Conseil d’administration de la sylviculture (FSC), qui a relevé des manquements aux Conventions fondamentales de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
n°87 et 98. Le médiateur spécialiste des investissements pour la Banque mondiale, laquelle a investi un total de 250 millions USD dans la société mère de SFI, mène également une enquête sur l’attitude antisyndicale de SFI et BILT.

Il apparaît clairement que les demandes répétées d’examen judiciaire ne sont qu’une tactique destinée à retarder la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. du syndicat, assez longtemps pour déclencher une nouvelle session électorale, ce qui oblige le syndicat à recommencer le processus depuis le début. Si personne n’intervient, le STIEU craint de rester indéfiniment dans ce cycle.

Une entreprise d’électronique reconnue coupable d’antisyndicalisme08-03-2016

Le 8 mars 2016, un tribunal du travail a reconnu l’entreprise Renesas Semiconductor KL coupable d’antisyndicalisme. Les faits qui ont abouti au procès se sont déroulés sur plusieurs années, et ont commencé au moment de la création du syndicat Electronics Industry Employees Union dans la région occidentale de la Malaisie (EIEU-WRPM), en décembre 2009. L’entreprise a refusé de reconnaître le syndicat et, à la place, a instauré un syndicat d’entreprise début 2010. Elle a proposé le poste de président de ce syndicat à un membre local de l’EIEU, Wan Noorulazhar, mais il a refusé, et a ensuite été affecté à un poste moins gradé. En 2011, l’entreprise l’a licencié en utilisant une tactique que le juge a qualifiée de « manifestement antisyndicale ».

Suspicions de tactiques antisyndicales chez Malaysian Airlines31-10-2015

En juin 2015, Malaysian Airlines Systems Berhad (MAS Bhd) a transféré ses avoirs et ses activités de compagnie aérienne vers une nouvelle entité légale distincte, Malaysian Airlines Berhad (MAB). Les 20.000 salariés de MAS Bhd ont perdu leur emploi et seulement 14.000 ont été repris par MAB, la nouvelle société qui a pris le contrôle de Malaysian Airlines, laissant donc 6.000 personnes sans emploi. Dans le même temps, les syndicats présents chez MAS Bhd ont de fait cessé d’exister, faisant de MAB une entreprise sans syndicats. MAS et MAB sont toutes les deux des sociétés détenues par le gouvernement.

Dans un courrier daté du 11 septembre 2015, le National Union of Flight Attendants Malaysia (NUFAM) a dûment demandé la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. de la part du nouvel employeur, mais MAB n’a pas répondu dans le délai de 21 jours prévu par la loi pour soit reconnaître l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. , soit préciser les motifs du refus de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. .

Le NUFAM a alors informé le directeur général des Relations professionnelles de la situation le 6 octobre 2015, à nouveau comme le prévoit la loi, afin que les autorités prennent les mesures nécessaires ou adressent les demandes nécessaires pour garantir « [...] les compétences du syndicat à représenter tout le personnel ou une catégorie de travailleurs [...] » chez MAB. Quarante jours après la demande, le directeur général des Relations professionnelles n’avait pas répondu au NUFAM qui redoutait que la compagnie aérienne, détenue par le gouvernement, n’adopte le même comportement antisyndical que des entreprises privées. En effet, par le passé, des sociétés avaient déjà créé de nouvelles entités juridiques et transféré leurs avoirs et activités de la société existante vers la nouvelle entité, portant ainsi un coup de grâce aux syndicats existants et obligeant le personnel à reprendre dès le début toutes les démarches pour créer, enregistrer et faire reconnaître ses syndicats au sein de la nouvelle entité. Cette stratégie a également permis de se débarrasser des dirigeants et militants syndicaux qui s’opposaient à l’exploitation.

Les propositions de changement législatif affaibliront les syndicats10-06-2015

Le secrétaire général du Malaysian Trades Union Congress (MTUC), N. Gopal Kishnam, a mis en garde contre les changements législatifs proposés dans le cadre du « 11e Plan pour la Malaisie » présenté en juin 2015 et qui réduiraient les possibilités des travailleurs de négocier collectivement avec leurs employeurs.

Le texte du 11e Plan pour la Malaisie précise que des modifications seront apportées à la Loi sur l’emploi de 1955, ainsi qu’à celles relatives aux syndicats de 1959 et aux relations professionnelles de 1967, et qu’elles « corrigeront la rigidité des actuelles procédures de renvoi » et « augmenteront la flexibilité au niveau des heures de travail et d’enregistrement des adhérents syndicaux ».

Le ministère des Ressources humaines, chargé de modifier les lois, n’a pas encore annoncé en quoi consisteront précisément les changements, mais la Fédération des employeurs malaisiens a présenté des propositions sur les éléments qu’ils devraient contenir.

Le MTUC s’est dit préoccupé par plusieurs des propositions de la Fédération, notamment celles relatives à la reclassification des licenciements. Dans le cas des programmes dits de séparation volontaire (VSS), par exemple, les travailleurs devront choisir entre deux options peu enthousiasmantes. Gopal a pris l’exemple de travailleurs d’une usine confrontés à un choix : soit ils signent pour un nouveau contrat de travail dans lequel ils ne seront plus membres syndicaux, soit ils acceptent le VSS. « Rester au sein de la société est encore pire, car il n’y aura plus de syndicat pour protéger les intérêts du personnel et sa sécurité ne sera plus couverte par une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
. »

Le MTUC craint que les entreprises recourent de plus en plus à des VSS coercitifs et à des programmes mutuels de séparation (MSS) pour se débarrasser de travailleurs ou pour faire baisser les salaires. « Contrairement aux plans de licenciement, avec des procédures de VSS et de MSS, vous n’avez pas à communiquer vos raisons ni à vous justifier auprès du ministère. Au final, avec ces pratiques, de plus en plus de travailleurs sont obligés d’abandonner leur droit de se syndiquer », conclut Gopal. « C’est du harcèlement antisyndical. »

Une société sylvicole continue de refuser de reconnaître un syndicat14-05-2015

Le 14 mai 2015, Sabah Forest Industries (SFI) a déposé une révision judiciaire pour demander l’annulation d’un arrêté ministériel sur la possibilité de son personnel à décider au scrutin secret s’il voulait être représenté par le Sabah Timber Industry Employees Union (STIEU). Le personnel de SFI se bat depuis 24 ans pour obtenir la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale, mais il a été systématiquement contrecarré par les manœuvres juridiques de la société. Les deux précédentes tentatives de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. , en 2003, pour le Sabah Forest Industries Employees Union aujourd’hui disparu, et en 2010, pour le STIEU, se sont soldées par un échec, la direction de SFI parvenant à demander des révisions judiciaires. Pourtant, en 2010, les résultats du scrutin secret qui a suivi la demande de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. ont révélé que 85,9 % du personnel de SFI soutenait le STIEU.

Le besoin d’une présence syndicale et de sa protection pour le personnel s’est fait tristement ressentir le 12 juillet 2015, lorsque Yiki Janing, âgé de 51 ans, est décédé dans le département de la production de copeaux de l’usine SFI à Sipitang alors qu’il actionnait une machine. La SFI a été accusée de ne pas avoir installé de barrière sur la machine, négligence à l’origine de la mort de M. Yaning. En décembre 2015, la société a été officiellement accusée d’avoir failli à garantir la sécurité, la santé et le bien-être des travailleurs.

À la fin de 2015, STIEU n’avait toujours pas obtenu de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. . Entre temps, le syndicat a fait savoir que SFI tentait de remettre sur pied un ancien syndicat maison syndicat maison Peut désigner soit un syndicat d’entreprise, soit un syndicat jaune. et incitait certains employés à déposer plainte contre des dirigeants du STIEU auprès du département des Activités syndicales, pour tenter de diviser les membres et de harceler les dirigeants.

Dans le même temps, l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) a déposé d’autres plaintes et la société fait l’objet d’une enquête de la part du Forest Stewardship Council (FSC) et du conseiller-médiateur pour l’application des directives (CAO) de la Banque mondiale pour ses pratiques antisyndicales et son manque de respect des conventions de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
nos 87 et 98 comme l’exigent ses systèmes de certification et les normes de performance.

Des travailleurs du tabac arrêtés pour avoir organisé un piquet30-04-2015

Le 23 avril 2015, la police malaisienne a arrêté 11 membres du National Union of Tobacco Industry Workers (NUTIW) qui formaient un piquet à proximité d’une usine, près de l’Université Jalan, à Petaling Jaya, dans le Selangor. Ils ont été emmenés au poste de police de Seapark où ils ont passé la nuit. Les salariés de British American Tobacco (BAT) Berhad avaient manifesté dans les rues pour exprimer leur insatisfaction à propos d’un programme de séparation volontaire que la société avait proposé à environ 50 travailleurs. Les premiers à perdre leur emploi étaient des dirigeants syndicaux.

Sabah Forest Industries fait obstacle à la syndicalisation09-02-2015

L’entreprise Sabah Forest Industries (SFI) recourt à de multiples tactiques pour empêcher la création d’un syndicat indépendant, le Sabah Timber Employees Union (STIEU). Les travailleurs/euses se battent pour la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. de leur syndicat depuis le début des années 2000. L’entreprise a publiquement déclaré qu’elle s’engageait à ne pas s’opposer à la formation d’un syndicat et qu’elle souhaitait faciliter ce processus. Toutefois, dans les faits, elle continue de refuser la liberté syndicale aux travailleurs. Le service des relations de travail a ordonné à SFI de lui remettre la liste des employé(e)s autorisés à voter aux élections syndicales avant le 21 août 2014. SFI tarde encore à transmettre cette liste en demandant au syndicat de prouver, d’abord, sa compétence.

Retard dans le traitement des dossiers09-02-2015

Le traitement des dossiers, aux tribunaux de travail de Penang et de Kuala Lumpur, a pris beaucoup de retard en raison du non-renouvellement des contrats de quatre présidents de tribunal du travail. Ce n’est pas la première fois que le tribunal se retrouve sans président, mais le problème est d’autant plus grave que le contrat des quatre présidents a pris fin pratiquement en même temps, en août 2014.

Tactiques antisyndicales dans le secteur de l’électronique09-02-2015

Les 1er et 2 octobre 2014, les travailleurs/euses de Malaisie ont voté pour les représentant(e)s du syndicat du secteur de l’électronique Electronic Industry Employees Union (EIEU) dans l’entreprise d’électronique Infineon Technologies, malgré la forte pression et les tactiques antisyndicales utilisées par la direction. Les employé(e)s de l’usine de Kulim, au nord-ouest de la Malaisie, avaient déjà demandé à la direction, en avril 2014, de reconnaître leur syndicat. Cependant, Infineon avait rejeté les demandes du syndicat et refusé d’engager un dialogue constructif avec les employés. L’EIEU a ensuite été contraint d’entreprendre une longue procédure administrative de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. , tandis que l’entreprise cherchait à anéantir les efforts des travailleurs pour s’organiser. Dans le but d’empêcher la présence du syndicat, l’entreprise a prétendu que l’usine ne fabriquait pas de composants électroniques. Infineon a fini par accepter que l’ensemble de la main-d’œuvre vote à bulletin secret. Avant l’élection, l’entreprise a régulièrement diffusé des informations négatives sur l’EIEU et menacé les travailleurs. Néanmoins, plus de la moitié des employés ont voté en faveur de la présence du syndicat sur le site de travail.

Malaysia Airlines attaque le syndicat09-02-2015

Le 14 février 2014, Malaysia Airlines a engagé des procédures disciplinaires contre 30 membres du syndicat national des hôtesses de l’air et stewards National Union of Flight Attendants Malaysia (NUFAM) et contre son secrétaire général, Mohd Akram bin Osman, parce qu’ils/elles auraient participé à un « rassemblement illégal » au ministère des Ressources humaines, à Putrajaya, le 27 novembre 2013.

Le NUFAM est un syndicat enregistré qui a demandé à être reconnu par Malaysia Airlines afin de pouvoir engager des négociations. La compagnie aérienne ayant refusé de reconnaître le syndicat, le directeur général du service des relations de travail a procédé à un vote à bulletin secret lors duquel 62,73% des employé(e)s se sont prononcés en faveur du NUFAM. Toutefois, le 4 octobre 2013, Malaysia Airlines a contesté cette décision en déposant une demande d’examen judiciaire à la Haute Cour.

Le 29 novembre 2013, Malaysia Airlines a résilié le contrat de travail d’Ismail Nasaruddin, le président du NUFAM, suite au discours qu’il avait prononcé en tant que dirigeant syndical, sans mener d’enquête disciplinaire et sans lui donner la possibilité de répondre aux allégations dont il faisait l’objet.

En décembre 2013, des procédures disciplinaires ont été engagées contre dix membres du NUFAM suite aux commentaires qu’ils/elles avaient postés pour leur groupe Facebook.

Des travailleurs des chemins de fer licenciés pour avoir participé à un piquet de grève 09-05-2014

Au total, 97 dirigeant(e)s et militant(e)s du Railwaymen’s Union of Malaya (Syndicat des cheminots de Malaya – RUM) ont été licenciés par l’entreprise ferroviaire malaisienne KTMB parce qu’ils avaient participé à un piquet de grève, le 9 mai 2014, pour faire part de leurs préoccupations en matière de sécurité en raison de l’utilisation d’anciennes locomotives. Le président du RUM, Abdul Razak Md Hasan, et le président adjoint, R. Subramanian, figuraient parmi les employés licenciés. Quatre-vingt-huit employés de KTMB ont reçu des préavis dits de justification (qui leur impose de se rendre au tribunal pour expliquer pourquoi ils ne peuvent pas faire l’objet d’une action en justice). Il a été signalé en novembre que les travailleurs licenciés seraient réintégrés, suite aux pressions exercées par la Malaysian Trade Union Congress (Confédération des syndicats malaisiens).

Refus de reconnaître les syndicats31-03-2013

En mars 2013, le Workers Union of the West Territory Electronic Industries a organisé un piquet de grève à l’extérieur du ministère des Ressources humaines pour protester contre le refus de leur employeur de reconnaître l’existence de syndicats dans leur compagnie respective. Le président du syndicat, Wan Noorul Azhar Mohd Hanafiah, a indiqué que les entreprises démantèlent arbitrairement les syndicats en licenciant leurs dirigeants, en menaçant les membres syndicaux et en formant des syndicats internes.

Le directeur général des syndicats (ministère des Ressources humaines) peut refuser d’enregistrer un syndicat sans indication du motif et peut révoquer l’enregistrement, bénéficiant dès lors d’un très large pouvoir discrétionnaire en la matière. Les syndicats qui ne se font pas enregistrer ou dont l’enregistrement a été refusé ou révoqué sont jugés illégaux. Les décisions prises par le directeur général des syndicats (ministère des Ressources humaines) et le ministre des Ressources humaines ne peuvent faire l’objet d’un recours juridictionnel.

Droit de négociation collective refusé à 10.000 travailleurs/euses28-09-2011

Le 28 septembre, le Malaysian Trade Union Congress (MTUC) a présenté un mémorandum au ministère des Ressources humaines de Malaisie énumérant et détaillant les éléments de la lutte menée par les syndicats en vue de faire reconnaître le droit de négociation collective négociation collective Processus de négociation de conditions de travail acceptables pour les deux parties et de réglementation des relations sociales entre un ou plusieurs représentants des travailleurs, des syndicats ou des centrales syndicales d’un côté et un employeur, un groupe d’employeurs ou une ou plusieurs organisations patronales de l’autre.

Voir convention collective
dans neuf entreprises, couvrant au total plus de 10.000 travailleurs/euses. D’après le MTUC, du fait de l’inefficacité et des défaillances du ministère, la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. des syndicats peut prendre jusqu’à sept ans, alors que c’est une condition préalable à l’exercice du droit de négociation collective négociation collective Processus de négociation de conditions de travail acceptables pour les deux parties et de réglementation des relations sociales entre un ou plusieurs représentants des travailleurs, des syndicats ou des centrales syndicales d’un côté et un employeur, un groupe d’employeurs ou une ou plusieurs organisations patronales de l’autre.

Voir convention collective
. Le MTUC a demandé une révision des règlements qui sont souvent appliqués pour retarder ou refuser la procédure de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. des syndicats.

De nombreux employeurs refusent de donner suite aux requêtes présentées par le Directeur général des relations professionnelles (DGIR) ou par le Directeur général des syndicats (DGTU) sollicitant de l’information sur l’activité industrielle de leur entreprise ainsi qu’une liste nominative de leurs salariés et ce, malgré les amendements de 2008 à la loi de 1967 sur les relations industrielles, qui visaient à corriger certaines lacunes en vue de résoudre les demandes de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. . Dans certains cas, les employeurs refusent même de permettre aux fonctionnaires du DGIR et du DGTU de pénétrer dans les locaux de l’entreprise.

De plus, après l’élaboration des règlements d’application, les syndicats n’ont pas été correctement informés des modalités de soumission des demandes en vertu des nouveaux règlements, alors même que d’après le DGIR, le simple fait de présenter une demande sur les anciens formulaires invalide automatiquement la demande. Les syndicats doivent alors retirer leur demande et attendre six mois avant d’en présenter une nouvelle. Le MTUC estime que cette règle est illégale.

De nombreuses sentences d’arbitrage arbitrage Mécanisme de résolution extrajudiciaire des litiges impliquant l’intervention d’un tiers neutre, qui peut être soit un arbitre unique, soit une commission d’arbitrage. Dans le cadre d’un arbitrage non contraignant, les parties en désaccord sont libres de rejeter la recommandation émise par le tiers. Si elles se soumettent à un arbitrage contraignant, elles sont alors liées par sa décision. On parlera d’arbitrage obligatoire lorsqu’il s’agit d’une procédure prescrite par la loi ou relevant d’une décision des autorités, à laquelle les parties ne se soumettent pas volontairement.

Voir conciliation, médiation
émises par le DGIR ont invalidé les demandes de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. de plusieurs syndicats. Tel a été le cas chez Renesas Semiconductor (anciennement NEC). Alors que le syndicat avait montré sa preuve d’envoi ainsi que l’accusé de réception par l’entreprise, le DGIR a statué sur l’irrecevabilité de la demande de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. du syndicat car celle-ci aurait été remise en main propre par le président du syndicat. Le syndicat a effectué quatre tentatives infructueuses d’envoi de sa demande par courrier, puis il a informé le DGIR que l’entreprise Renesas Semiconductor refusait d’accepter l’envoi.

La demande de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. du Syndicat des travailleurs de l’industrie électrique (Electrical Industry Workers’ Union), auprès de la société Formosa Prosonic Manufacturing et de l’entreprise Liebherr Appliances, est restée sans suite pendant près de quatre ans et le DGIR affirmait être impuissant face à cet état de fait.

Enfin, le ministère des Ressources humaines et le DGIR ont interdit toutes les formes de piquets et tous les types d’action de protestation contre le refus d’un employeur de reconnaître un syndicat.

Abus du système de scrutin secret31-01-2011

Les travailleurs/euses choisissent le syndicat qui doit les représenter au moyen d’élections qui se déroulent obligatoirement par scrutin secret. Le Département de l’immigration ainsi que les employeurs empêchent les travailleurs étrangers de prendre part à ces élections ou à toute activité syndicale. Toutefois, lorsqu’il détermine le taux d’affiliation syndicale, le directeur général des relations professionnelles (DGIR) inclut les travailleurs étrangers dans les chiffres totaux des effectifs, ce qui peut diluer considérablement les votes en faveur d’un syndicat et, par conséquent, se traduit souvent par le refus d’une reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale. En outre, d’après les règlements, les travailleurs qui ne prennent pas part au vote sont jugés opposés au syndicat. Même les travailleurs décédés sont comptés parmi les votants.

Entraves à la liberté syndicale dans l’industrie électronique30-11-2009

Le gouvernement continue d’interdire la création de syndicats nationaux dans le secteur de l’électronique et permet uniquement l’établissement de syndicats-maison au niveau des entreprises de ce secteur.

Interdiction aux migrants d’organiser des syndicats30-11-2009

La loi interdit l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. des travailleurs migrants, dont le nombre est estimé à environ 2,6 millions en Malaisie (soit 25% de la main-d’œuvre totale du pays). D’après le MTUC, des entreprises ont eu recours aux intimidations pour dissuader des travailleurs migrants d’adhérer à un syndicat et auraient ensuite invoqué le fait qu’ils n’étaient pas syndiqués pour rejeter les demandes de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. des syndicats, sous prétexte qu’ils sont soutenus par moins de 50% de la main-d’œuvre. Le permis de travail des migrants inclut une mention spéciale qui stipule qu’il leur est interdit d’adhérer à un syndicat. La procédure d’enregistrement des travailleurs migrants dissuade ces travailleurs de faire valoir leurs droits, en laissant à l’entière discrétion des employeurs le pouvoir de congédier des travailleurs pour pratiquement n’importe quel motif.

Incompétence des tribunaux du travail30-11-2009

A ce jour, le gouvernement n’a pris aucune sanction contre les employeurs qui s’opposent aux directives gouvernementales garantissant la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale ou qui refusent de respecter les ordres de réintégration émanant du tribunal du travail. Certaines entreprises n’ont pas hésité à recourir à des subterfuges, tels que la falsification de leur nom, pour faire échouer les recours en justice des travailleurs.

Une procédure de reconnaissance arbitraire et extrêmement lente30-11-2009

Un employeur dispose normalement d’un délai maximum de 21 jours pour donner sa réponse à une demande de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale. Cependant, en cas de différend, cette procédure peut s’avérer beaucoup plus longue, car dans un tel cas, c’est le directeur général des relations industrielles (DGIR) qui est saisi de l’affaire ainsi que le DGTU et ensuite le ministre des Ressources humaines, qui a le dernier mot, à moins que sa décision ne soit contestée devant le tribunal supérieur. Dans certains cas, de telles procédures peuvent s’étendre sur trois et jusqu’à cinq ans.

Dans le cadre d’une plainte antérieure à l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
, le MTUC avait dressé une liste de cas où la DGTU avait arbitrairement privé plus de 8.000 salariés de l’industrie de leurs droits d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et de négociation collective. En dépit des changements apportés à la loi sur les relations professionnelles, plusieurs griefs de longue date présentés par le MTUC et ses organisations affiliées concernant les procédures fastidieuses liées aux demandes de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale et aux négociations collectives sont restées irrésolus. Les amendements énonçaient des mesures spécifiques en vue du règlement des demandes de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. des syndicats à l’intérieur d’une période de six mois. Malheureusement, les pouvoirs publics ont soutenu qu’ils ne pouvaient mettre en vigueur les amendements en l’absence de règles appropriées.

Des lois ambiguës qui donnent libre cours aux exactions patronales 30-11-2009

La loi interdit aux gérants et aux travailleurs occupant des postes exécutifs de s’organiser. Cependant, les catégories d’emplois ne sont pas définies clairement aux termes de la législation. Les employeurs abusent systématiquement de cette faille pour priver des travailleurs et travailleuses de leur liberté syndicale et limoger des dirigeants syndicaux chevronnés, en donnant une interprétation des catégories de direction et exécutive comme incluant les superviseurs, les superviseurs adjoints, les chefs de section et les personnels de supervision subalternes. Une autre disposition de la loi dont les employeurs tirent fréquemment parti tient à l’obligation pour les syndicats d’obtenir la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. de l’employeur. Les employeurs exploitent systématiquement cette clause pour retarder la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale et mettre en échec les tentatives d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et de négociation collective des syndicats.

Interdiction de créer des confédérations générales30-11-2009

La loi interdit la formation de confédérations générales de syndicats. Par conséquent, le Congrès des syndicats de Malaisie (MTUC), qui couvre les secteurs privé et public et dont l’effectif est estimé à 500.000 membres n’est pas reconnu légalement en tant que confédération syndicale. A la place, le MTUC est enregistré en vertu de la loi des sociétés et n’a donc pas le droit de conclure des conventions collectives ni de lancer un appel à la grève.

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