Japón - Entrave au droit de se syndiquer (2013)

Dans ce programme, des travailleurs/euses non qualifiés, essentiellement issus de pays en développement, obtiennent un visa d’un an (renouvelable pour une période de trois ans maximum) pour aller suivre une formation technique au Japon. Le droit du travail s’applique à ces stagiaires, qui bénéficient du droit de se syndiquer, entre autres, mais il a été signalé que les organismes du pays d’origine chargés de recruter les stagiaires pour le Japon exigeaient dans certains cas qu’ils/elles n’exercent pas ce droit.

De plus, étant donné que les stagiaires ont absolument besoin de passer par ces organismes pour aller au Japon, la position des organismes est infiniment plus avantageuse que celle des stagiaires.

En conséquence, les organismes, en position de force, restreignent le droit de se syndiquer et, dans de nombreux cas, les stagiaires doivent travailler de longues heures dans des conditions de travail inappropriées.

De surcroît, lors de la première étape de la formation technique, les stagiaires doivent suivre des cours de japonais, mais le jugement sur le statut de travailleur des stagiaires au titre du droit des syndicats pendant la période des cours est ambigu.

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