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L’indice CSI des droits dans le monde

Guinée

Les organisations affiliées à la CSI en Guinée sont la Confédération nationale de travailleurs/euses de Guinée (CNTG), l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. nationale des syndicats libres de Guinée (ONSLG) et l’Union syndicale des travailleurs/euses de Guinée (USTG).

La Guinée a ratifié la Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948) en 1959 et la Convention n° 98 sur le droit d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et de négociation collective (1949) en 1959.

En pratique

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Des dirigeants syndicaux au Sheraton Grand Conakry toujours en attente de leur réintégration 26-10-2021

En 2020, Mohamed Saliou Sampil, employé comme équipier à l’hôtel Sheraton de Conakry, a été licencié au motif fallacieux d’avoir cassé un pot de fleurs. Deux délégués syndicaux, Amadou Diallo et Alhassane Diallo, respectivement secrétaire général et secrétaire général adjoint du syndicat des travailleurs-euses du Sheraton Grand Conakry, qui avaient rencontré la direction afin de plaider en faveur du travailleur licencié, ont été licenciés à leur tour en octobre 2020.
Suite à cela, une conférence de presse s’est tenue, le 12 novembre 2020 à Conakry, rassemblant l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. nationale du syndicat libre de Guinée (ONSLG) et la Fédération du tourisme et de l’hôtellerie pour dénoncer les licenciements des deux responsables syndicaux ainsi que de l’équipier ; des licenciements « abusifs et arbitraires », « violant les Conventions de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
et la liberté syndicale ».
La Fédération de l’hôtellerie, tourisme, restauration et branches connexes (FHTRC-ONSLG) a déclaré, le 26 octobre 2021, son intention de faire grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
suite au licenciement il y a un an des dirigeants syndicaux.
Le 27 novembre 2021, Asmaou Bah Doukouré, secrétaire générale de la FHTRC-ONSLG, ainsi que d’autres syndicalistes ont manifesté pour réclamer la réintégration de ces trois travailleurs.
En février 2021, une plainte a été déposée auprès du Comité de la liberté syndicale de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
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Un dirigeant syndical victime d’intimidation04-06-2021

Opposé au projet du gouvernement guinéen imposant une taxe sur tous les appels de téléphone mobile dans le pays, le syndicat des télécoms FESATEL a partagé ses craintes quant à l’impact de cette taxe sur les investissements des sociétés de téléphonie mobile, ce qui aurait des répercussions négatives sur l’emploi.
Le 20 mai 2021, la police s’est rendue au domicile de Barry Abdoulaye, président du Syndicat des télécoms (FESATEL), à 2h45 du matin, et a demandé d’y entrer. Le portier qui montait la garde a refusé. Les policiers lui ont dit d’entrer lui-même pour aller chercher un membre de la famille de M. Abdoulaye afin de parler aux policiers. Suite à un nouveau refus de la part du portier, la police a finalement quitté les lieux.

Manifestations interdites et réprimées 08-04-2020

Cette année encore le gouvernement a interdit toute manifestation, justifiant cette mesure par les risques pour la sûreté publique. Pas moins de 20 manifestations ont ainsi été interdites par les autorités locales. Les forces de sécurité ont, quant à elles, utilisé des gaz lacrymogènes contre les personnes qui défiaient l’interdiction et arrêté des dizaines de manifestants. 

Répression violente d’une manifestation14-11-2019

Les forces de sécurité présentes en nombre ont repoussé à l’aide de gaz lacrymogène les manifestants réunis le 14 novembre. Selon le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un collectif de partis d’opposition, de syndicats et de membres de la société civile à l’initiative de ce mouvement, trois personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées par balles. Alpha Souleymane Diallo, un jeune Guinéen de 19 ans, a ainsi été tué par balles après la dispersion de la manifestation. Selon les témoignages, des policiers lui ont tiré deux balles dans la poitrine après son retour de la manifestation. Plusieurs arrestations ont également eu lieu ce jour-là, notamment d’Alsény Farinta Camara, coordinateur régional du FNDC à Kindia.

Atteinte à la liberté de réunion et de manifestation14-10-2019

Le samedi 12 octobre 2019, des éléments des forces de sécurité cagoulés ont fait irruption au domicile privé du coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) – une coalition de partis d’opposition, de syndicats et d’associations de la société civile – où avait lieu une rencontre. Les membres du FNDC présents ont été arrêtés. Cinq d’entre eux ont été condamnés à des peines allant jusqu’à un an de prison pour avoir appelé à manifester pacifiquement. 
Ces arrestations ont en effet eu lieu moins de 48 heures avant la manifestation pacifique prévue le lundi 14 octobre afin de dénoncer le projet de nouvelle Constitution pouvant permettre au président Alpha Condé de se maintenir au pouvoir pour un 3e mandat consécutif. Lors de cette manifestation qui réunissait plusieurs milliers de personnes, deux personnes ont été tuées et 13 autres blessées. Des dizaines de participants ont également été condamnés à un an de prison pour avoir assisté à un « rassemblement illégal ».

Attaque du siège de l’USTG 13-09-2019

L’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) a dénoncé l’attaque de son siège par les forces de l’ordre. Au cours de cette agression, les responsables syndicaux auraient été violentés, arrêtés et puis conduits dans les locaux de la gendarmerie pour être interrogés.

Mort d’un étudiant lors d’une manifestation 31-05-2019

Amadou Boukariou Baldé, un étudiant guinéen, est mort sous les coups des gendarmes déployés pour disperser une manifestation à l’Université de Labé le 31 mai 2019. La plainte déposée par sa famille contre le gouverneur de la région et le commandant de deux unités de gendarmerie de Labé a été classée par le procureur le 28 juin.

Plainte au CLS pour campagne antisyndicale01-03-2019

Depuis juillet 2015, une plainte contre le gouvernement guinéen a été déposée au Comité de la liberté syndicale de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
par six centrales syndicales guinéennes (ONSLG, COSATREG, UGTG, CGSL, CGTG et UDTG) pour campagne antisyndicale de la part du gouvernement.
Les organisations dénoncent un processus de détermination de la représentativité syndicale dans les secteurs privé et public, engagé par le gouvernement en violation des textes légaux et sans leur participation. Du 30 mars au 7 juillet 2015, le gouvernement, à travers l’Inspection générale du travail et l’Inspection générale de l’administration publique, a entrepris l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’évaluations/élections sociales des organisations de travailleurs dans les secteurs public, parapublic et privé. Le ministre en charge du Travail a transmis à la présidence de la République les résultats contestés, afin de nommer les représentants des salariés au sein du Conseil économique et social. Ces manœuvres n’ont d’autre but que d’anéantir dix centrales syndicales sur douze et d’affaiblir l’action syndicale en Guinée.
(questionnaire)

Dispersion violente d’un sit-in 14-02-2019

Le 14 février 2019, des forces de sécurité ont dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes le sit-in d’un groupe d’enseignants contractuels voulant se rendre au ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation afin de réclamer leur admission sans conditions dans la fonction publique. Ces enseignants contractuels avaient remplacé les enseignants titulaires en grève. Certains manifestants ont été blessés et d’autres arrêtés.

Entrave à la liberté syndicale 17-01-2019

L’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), affiliée à la CSI, a dénoncé le déploiement de forces de sécurité au port lors de la mise en place du syndicat local, empêchant ainsi sa participation effective à des consultations sociales.

Multiples arrestations et condamnations suite à des manifestations d’enseignants à Conakry 28-11-2018

Les forces de l’ordre ont dispersé à coup de gaz lacrymogène, lundi 12 novembre à Conakry, des manifestations et le sit-in que des enseignants s’apprêtaient à tenir devant la direction communale de l’éducation (DCE) à Matoto. Cette action était initiée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), qui avait prévu d’organiser des sit-in devant les différentes directions communales et préfectorales de l’éducation à Conakry et à l’intérieur du pays pour dénoncer « le gel des salaires des enseignants, l’arrestation de certains syndicalistes », mais aussi « les mutations arbitraires ».
Quatre enseignants arrêtés au cours du sit-in de Conakry ont été jugés et condamnés par le Tribunal de première instance (TPI) de Kindia le 28 novembre 2018. Au terme des débats, Mohamed Lamine Mouctar Diallo, Ibrahima Sory Mara, Abdoul Karim Sylla et Sadialiou Bah, poursuivis pour attroupement sur la voie publique, ont été condamnés chacun à six mois de prison avec sursis.
À Labe, ce sont 16 enseignants qui ont été condamnés pour les mêmes faits à six mois de prison avec sursis et à une amende de 500.000 francs guinéens par le TPI de la localité.

Cinq syndicalistes arrêtés à Kankan31-10-2018

Cinq syndicalistes grévistes, dont Ibrahima Kalil Condé, secrétaire général du SLECG (Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée), ont été mis aux arrêts sur instruction du préfet de Kankan pour tentative de marche pacifique non autorisée. Plusieurs élèves ont également été arrêtés à l’occasion de cette manifestation organisée par des enseignants pour protester contre le gel de leurs salaires. Les personnes arrêtées ont recouvré leur liberté tard dans la nuit du même jour.

Arrestation du secrétaire général du syndicat des travailleurs du port autonome de Conakry01-10-2018

Le 10 septembre 2018, les forces de l’ordre ont empêché l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’une rencontre entre le médiateur de la République et la délégation syndicale du port. Au moment du débriefing avec les travailleurs, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les locaux et ont attaqué les syndicalistes avec des lacrymogènes.
De plus, lundi 17 septembre 2018, le secrétaire général du syndicat des travailleurs du port autonome de Conakry, Cheick Touré, a été arrêté pour « déclarations calomnieuses et diffamations contre le chef de l’État et son fils ». Depuis la signature d’une convention entre l’État guinéen et la société turque Albayrack, les travailleurs du port organisent régulièrement des manifestations pour protester contre cette convention de concession d’une partie du port. Le syndicaliste aurait soutenu que, si le chef de l’État tient tant à ce contrat, c’est parce que son fils a 30 % de part dans le marché attribué à Albayrak. Le Tribunal de première instance de Kaloum a déclaré Cheick Chérif Touré non coupable des faits de dénonciations calomnieuses qui lui étaient reprochés. Il a cependant été jugé coupable des faits de diffamation et condamné à une peine d’emprisonnement de 13 jours, ainsi qu’à une amende de 500.000 GNF. Ayant déjà passé 13 jours en détention à la sûreté, Cheick Touré a donc été libéré le lundi 1er octobre.

Le 10 septembre 2018, les forces de l’ordre...01-10-2018

Le 10 septembre 2018, les forces de l’ordre ont empêché l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’une rencontre entre le médiateur de la République et la délégation syndicale du port. Au moment du débriefing avec les travailleurs, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les locaux et ont attaqué les syndicalistes avec des lacrymogènes.
De plus, lundi 17 septembre 2018, le secrétaire général du syndicat des travailleurs du port autonome de Conakry, Cheick Touré, a été arrêté pour « déclarations calomnieuses et diffamations contre le chef de l’État et son fils ». Depuis la signature d’une convention entre l’État guinéen et la société turque Albayrack, les travailleurs du port organisent régulièrement des manifestations pour protester contre cette convention de concession d’une partie du port. Le syndicaliste aurait soutenu que, si le chef de l’État tient tant à ce contrat, c’est parce que son fils a 30 % de part dans le marché attribué à Albayrak. Le Tribunal de première instance de Kaloum a déclaré Cheick Chérif Touré non coupable des faits de dénonciations calomnieuses qui lui étaient reprochés. Il a cependant été jugé coupable des faits de diffamation et condamné à une peine d’emprisonnement de 13 jours, ainsi qu’à une amende de 500.000 GNF. Ayant déjà passé 13 jours en détention à la sûreté, Cheick Touré a donc été libéré le lundi 1er octobre.

Arrestation d’un responsable syndical03-09-2018

Amara Mansa Doumbouya, membre du Bureau exécutif et chargé de communication du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), a été arrêté lundi 3 septembre 2018, accusé d’avoir fraudé au baccalauréat pour la session 2018. Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a dénoncé une chasse aux sorcières. Les négociations qui devaient reprendre entre le SLECG et le gouvernement ont ainsi été suspendues jusqu’à la libération provisoire d’Amara Mansa Doumbouya le 4 septembre.

Une manifestation de syndicats dispersée par les forces de l’ordre 17-08-2018

La marche de plusieurs syndicats, réunis pour exiger la résiliation du contrat de concession du port de Conakry, a rapidement été dispersée par les forces de l’ordre qui ont usé de grenades lacrymogènes. Le ministre de l’Administration du territoire aurait ainsi interdit toute manifestation jusqu’à nouvel ordre.

Manifestations interdites et dispersées par la police23-07-2018

La police guinéenne a dispersé lundi 23 juillet à coups de matraque, de canons à eau et de gaz lacrymogènes deux marches organisées à l’appel des « Forces sociales », une nouvelle coalition de la société civile, pour réclamer l’annulation de la hausse du prix du carburant. La manifestation, qui avait été interdite par le gouverneur de Conakry, s’est terminée par l’arrestation de dix personnes, dont trois syndicalistes travaillant pour les transports de la commune de Matoto. Après avoir été présentées au procureur de la République, elles ont été libérées dans l’après-midi. Syndicats et membres de la société civile tentent de se mobiliser depuis début juillet contre une hausse de 25 % du prix du carburant.

Arrestation de quatre syndicalistes12-07-2018

Quatre syndicalistes ont été arrêtés le 12 juillet à Conakry suite à des manifestations et à une grève syndicale contre la hausse du prix du carburant. Selon les autorités, ces syndicalistes ont été arrêtés pour avoir empêché la circulation dans certains quartiers de Conakry. L’intercentrale a organisé une marche pacifique, le mardi 17, pour exiger, outre la diminution du prix du carburant, la libération des syndicalistes arrêtés.

Arrestation du secrétaire général adjoint de l’UGTG06-05-2018

Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 mai 2018 à trois heures du matin, le secrétaire général adjoint de l’Union générale des travailleurs de Guinée (UGTG), Aboubacar Sidiki Mara, a été arrêté dans sa chambre d’hôtel à Boké, où il se trouvait pour une mission d’observation des conditions de travail et pour installer des structures de l’UGTG dans certaines sociétés minières.
Quelques heures avant l’arrestation, le président de la République Alpha Condé annonçait avoir donné « l’ordre au gouverneur de Boké d’arrêter un syndicaliste venu mettre la pagaille dans la région minière ». Le 21 juin, soit un mois et demi après son arrestation, Aboubacar Sidiki Mara est comparu devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Poursuivi pour incitation à la révolte, manifestation illicite et attroupement dans les extensions d’une société minière ou portuaire, le syndicaliste a plaidé non coupable. Il a été condamné, le 28 juin, à six mois de prison avec quatre mois de sursis pour « provocation de manifestation illicite dans les zones d’extension minières ».
Huit centrales syndicales (ONLS, CGSL, UGTG, CGTG, COSATREG, UDTG, UNTG et CGFOG) ont condamné cette « ingérence flagrante » du gouvernement dans les affaires syndicales.

Plainte au CLS pour campagne antisyndicale01-03-2018

Depuis juillet 2015, une plainte contre le gouvernement guinéen a été déposée au Comité de la liberté syndicale de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
par six centrales syndicales guinéennes (ONSLG, COSATREG, UGTG, CGSL, CGTG et UDTG) pour campagne antisyndicale de la part du gouvernement.
Les organisations dénoncent un processus de détermination de la représentativité syndicale dans les secteurs privé et public, engagé par le gouvernement en violation des textes légaux et sans leur participation. Du 30 mars au 7 juillet 2015, le gouvernement, à travers l’Inspection générale du travail et l’Inspection générale de l’administration publique, a entrepris l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’évaluations/élections sociales des organisations de travailleurs dans les secteurs public, parapublic et privé. Le ministre en charge du Travail a transmis à la présidence de la République les résultats contestés, afin de nommer les représentants des salariés au sein du Conseil économique et social. Ces manœuvres n’ont d’autre but que d’anéantir dix centrales syndicales sur douze et d’affaiblir l’action syndicale en Guinée.

Arrestation de plusieurs membres du SLECG lors de leur congrès26-01-2018

Alors que le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) se réunissait dans l’enceinte de la grande mosquée de Fayçal pour y tenir son congrès, les agents des forces de sécurité ont fait irruption et arrêté plusieurs syndicalistes, dont Manssa Keita, Mohamed Bangoura Romeo, Alain Bilivogui (secrétaire général du SLECG de Faranah) et Momo Touré du SLECG de Forécariah. Les autres syndicalistes présents ont été dispersés.

Deux victimes lors d’une grève des enseignants15-12-2017

Début décembre, dans le cadre d’une nouvelle grève lancée par les enseignants le 13 novembre, deux adolescents de 15 et 17 ans ont été tués par balles lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. Des milliers de collégiens et de lycéens guinéens étaient venus manifester pour réclamer le retour en classe des enseignants en grève depuis plusieurs semaines. Des élèves ayant tenté d’approcher le palais du président et les bureaux du Premier ministre ont été refoulés et dispersés par des membres de la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS) à l’aide de matraques. Dans les quartiers de Hamdallaye et de Bambéto, les forces de l’ordre ont, quant à elles, utilisé du gaz lacrymogène.

Accès interdit au siège du SLECG01-12-2017

L’accès au siège du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) à Donka a été rendu impossible le 1er décembre 2017 par un nombre important de gendarmes déployés sur les lieux. Les syndicalistes devaient y tenir une rencontre afin de discuter de la levée du mot d’ordre de grève. Le droit de tenir des réunions dans les locaux d’un syndicat sans autorisation préalable ni interférence des autorités est un élément essentiel de la liberté d’association.

Atteinte à la liberté de la presse et à la liberté d’expression syndicale25-11-2017

Le 25 novembre, le président Alpha Condé a menacé publiquement de fermer tout média qui couvrirait les activités d’Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint de l’Union libre des enseignants et chercheurs de la Guinée (SLECG). Cette menace, qui représente une atteinte à la liberté de presse et à la liberté d’expression des syndicats, fait partie d’une série de violations contre les stations de radio en Guinée.

Arrestation et détention de syndicalistes de l’éducation pour « grève illégale »21-11-2017

Trois responsables du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Fode Abass Camara, Amara Mansa Doumbouya et Aboubacar Kaba, ont été arrêtés à Conakry dans la soirée du 18 novembre à la sortie d’une réunion de négociation au bureau de l’ancienne secrétaire générale de la CNTG (Confédération nationale des travailleurs de Guinée) et présidente du Conseil économique et social. Détenus dans un lieu tenu secret, ils ont été libérés le 20 novembre sous la médiation du Conseil économique et social (CES). Dans une déclaration de presse, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement Albert Damantang Camara les a accusés de trouble à l’ordre public et d’appel à une grève illégale déclenchée le 13 novembre sans qu’un préavis n’ait été déposé comme stipulé dans la loi. Une plainte a été déposée par le ministère de l’Éducation et de l’Alphabétisation.

Plusieurs personnes tuées, blessées et interpellées lors de manifestations des enseignants 22-02-2017

Au moins cinq personnes ont été tuées par balle, 30 blessées et 12 interpellées suite aux violences qui ont éclaté lors de manifestations à Conakry le 20 février. Ces manifestations, organisées par les enseignants de l’enseignement public en grève, avaient pour but de réclamer la réouverture des écoles, fermées par le gouvernement depuis le 1er février suite à des manifestations. Bien que le gouvernement ait annoncé tard dimanche soir avoir trouvé un accord avec les syndicats devant être signé le lendemain, les syndicats avaient, quant à eux, annoncé maintenir le mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Le gouvernement a condamné ces événements et la grève a finalement été suspendue le 21 février.

Répression d’une grève dans le transport routier 19-02-2016

Le 19 février 2016, au quatrième jour d’une grève des transporteurs et après que des échauffourées ont éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale, une quinzaine de grévistes ont été arrêtés et détenus brièvement à Conakry. L’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) a déploré l’intervention musclée des forces de l’ordre à plusieurs barrages pour empêcher les transporteurs non grévistes de passer. Un responsable de la gendarmerie a justifié les jets de gaz lacrymogènes et la dispersion des manifestants en arguant qu’ils n’étaient pas des syndicalistes. Mais l’USTG a fait savoir que les interpellations concernaient des responsables de sections syndicales. Un accord de fin de grève a finalement été conclu ce jour-là entre les deux centrales initiatrices du mouvement – l’USTG et la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) – et le gouvernement. La Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), qui a apporté son soutien aux grévistes, s’est félicitée de cet accord, tout en déplorant que les autorités guinéennes aient attendu la confrontation pour s’entendre avec les syndicats.

Convocation de dirigeants syndicaux31-05-2014

En 2006, des travailleurs/euses ont manifesté à Conakry pour demander des réformes en faveur de la démocratie et du travail décent. La manifestation a été violemment réprimée par l’armée, provoquant des centaines de morts et des milliers de blessés. En mai 2014, le tribunal de Conakry a convoqué 45 dirigeant(e)s syndicaux liés avec cette manifestation. La CFDT et la CGT estiment qu’il s’agit d’une tentative d’intimidation du mouvement syndical. Les personnes qui ont commis de graves violations des droits humains lors de la manifestation n’ont pas été punies, tandis que les syndicats qui ont activement participé au processus démocratique ont été pris pour cible.

Attaque de locaux syndicaux22-03-2013

Le 22 mars 2013, des locaux syndicaux, à N’Zérékoré, ont été attaqués par des inconnus. Les dégâts matériels sont considérables et une importante somme d’argent liquide, ainsi que des objets, ont été dérobés.

Rusal Friguia impose un lock-out à ses employé(e)s30-06-2012

En avril 2012, l’entreprise Rusal Friguia a réagi à une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
en faisant cesser la production ; en conséquence, 1030 employé(e)s permanents et 2000 travailleurs/euses externalisés n’ont pas reçu de salaire depuis avril 2012. Les employé(e)s avaient entamé une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
dans les villes de Fria et de Conakry pour protester contre le refus de la direction d’engager des négociations collectives.

Depuis 2011, la direction s’oppose en effet aux négociations collectives et recourt à la place à des tactiques d’intimidation et de provocation à l’encontre des travailleurs/euses et des représentant(e)s syndicaux au niveau de l’usine.

En juin 2012, les travailleurs/euses ont cessé la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
suite aux négociations arbitrées par le gouvernement, mais il n’en reste pas moins que Rusal refuse de mettre un terme au lock-out lock-out Forme d’action collective par laquelle la direction refuse de fournir du travail à ses employés ou procède temporairement à la fermeture de son entreprise. et demande aux syndicats d’endosser la responsabilité des pertes de la société pendant la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
, ce que les travailleurs/euses rejettent catégoriquement.

Violence contre un syndicaliste19-03-2012

Le 19 mars 2012, le secrétaire général assistant de la Confédération nationale des travailleurs/euses de Guinée (CNTG), Kader Aziz Camara, a été victime, ainsi que les membres de sa famille, d’une attaque à main armée dans sa maison de Conakry. Les agresseurs portaient des uniformes militaires et étaient armés.

Les abus de RUSAL dénoncés par les syndicats31-03-2009

En avril, lors d’une conférence organisée par la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses (ICEM), des mineurs, appuyés par leurs syndicats, ont témoigné des conditions de travail épouvantables à la Compagnie des bauxites de Kindia du géant minier RUSAL. La culture d’externalisation externalisation Pratique permettant à un employeur de confier une partie des activités de son entreprise à un intervenant extérieur. À ne pas confondre avec la sous-traitance (qui consiste pour l’intervenant extérieur à faire réaliser les travaux par d’autres intervenants). mise en place par la direction avec la complicité de proches de l’ancien président Lansana Conté n’a pas seulement affaibli les syndicats, elle a aussi peu à peu conduit à une aggravation de la pauvreté parmi les travailleurs, leurs familles et la population locale. Parmi les 120 sous-traitants utilisés, plusieurs ont eu recours au travail des enfants. La junte au pouvoir s’est engagée auprès des syndicats à accélérer la révision du Code minier outrageusement favorable aux investisseurs étrangers. Le principal directeur du groupe RUSAL a été expulsé du pays.

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