5 – Les droits ne sont pas garantis
L’indice CSI des droits dans le monde

Corée, République de

Les affiliées de la CSI en République de Corée sont la Federation of Korean Trade Unions (Fédération des syndicats coréens – FKTU) et la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU).

En pratique

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Arrestation du dirigeant de la KCTU27-06-2019

Le 21 juin 2019, la police a arrêté Kim Myeong-hwan, président de la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU), suite au mandat d’arrêt émis contre lui par un tribunal de Seoul mentionnant un risque de fuite. Au cours des trois mois précédents, Kim Myeong-hwan et les dirigeants de la KCTU avaient affronté la police anti-émeute lors de rassemblements organisés devant l’Assemblée nationale au sujet d’un projet de loi controversé qui prévoyait d’augmenter le nombre d’heures de travail. Kim Myeong-hwan a pleinement coopéré aux enquêtes du gouvernement pendant sa période de détention.

D’après l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de coopération et de développement économiques (OECD), un travailleur/euse sud-coréen travaille en moyenne 2.014 heures par an, contre 1.356 heures en Allemagne. En 2015, une commission tripartite formée par la présidente d’alors, Park Geun-hye, avait décidé de mettre en place de nouvelles réglementations visant à atteindre 1.800 heures de travail annuelles avant 2020. Cependant, la KCTU n’a pas participé aux négociations initiales, parce qu’elle était défavorable à la notion de « flexibilité des heures de travail », qui pourrait en fait augmenter considérablement le nombre d’heures de travail pour certains groupes de travailleurs.
Une nouvelle commission tripartite instaurée par le gouvernement du président Moon Jae-in a ultérieurement approuvé un projet de loi qui comportait toujours la notion de « flexibilité ». Ce projet prévoyait un nouveau plan de réduction des heures de travail, mais il avait gardé la proposition d’augmenter le nombre d’heures de travail à 64 heures hebdomadaires pour certains emplois, pendant une période pouvant aller jusqu’à six mois par an sans rémunération des heures supplémentaires.
La KCTU était très hostile à ce projet de loi et, en mars et avril, elle a organisé des rassemblements devant l’Assemblée nationale au moment des débats, ce qui a donné lieu à des affrontements avec la police à plusieurs reprises. C’est pendant ces affrontements que Kim Myeong-hwan a été arrêté.
Le 27 juin, Kim Myeong-hwan a été libéré contre le versement d’une caution de 100 millions KRW (86.421 USD), suite à une décision du tribunal déclarant que sa libération ne représentait pas de « risque de destruction des preuves ».

Les droits syndicaux fondamentaux ne sont toujours pas reconnus13-04-2019

Trois ans après l’élection du président Moon Jae-in, son administration n’a toujours pas ratifié les Conventions fondamentales de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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n°87 et 98 sur la liberté syndicale, le droit à former et à adhérer à un syndicat et à négocier collectivement, en dépit des promesses électorales. En outre, l’administration avait apparemment l’intention de restreindre davantage les droits des travailleurs/euses atypiques (c’est-à-dire les travailleurs des plateformes, les travailleurs indépendants, les travailleurs non réguliers et temporaires) et des travailleurs de l’économie informelle.
Le 13 avril 2019, plus de 20.000 travailleurs ont participé à un rassemblement organisé par la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU) pour demander au gouvernement de ratifier les conventions fondamentales de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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, notamment les Conventions n°87 et 98, d’amender la loi sur les syndicats et de garantir les droits syndicaux élémentaires des travailleurs atypiques.
Outre les préoccupations que suscite l’exclusion des travailleurs atypiques des protections liées aux droits fondamentaux, de graves violations du droit de grève dans les secteurs privé et public ont perduré, de même qu’une ingérence flagrante du gouvernement en ce qui concerne les conditions requises pour adhérer à un syndicat et être élu dans un syndicat. La Korea Employers Federation (Fédération des employeurs de Corée – KEF) a annoncé qu’elle approuverait la ratification des conventions de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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à condition que des restrictions supplémentaires soient appliquées, en invoquant l’argument qu’elle utilisait depuis des années, selon lequel les Conventions n°C87 et C98 risquaient de conférer une autorité excessive aux syndicats. Le gouvernement semblait être prêt à adopter les propositions des employeurs.
Comme la situation ne s’améliorait pas, le 16 novembre, la Federation of Korean Trade Unions (Fédération des syndicats coréens – FKTU) a organisé un grand rassemblement devant l’Assemblée nationale pour demander la garantie des droits fondamentaux des travailleurs et pour empêcher la révision des droits du travail, jugée régressive. Environ 30.000 membres de la FKTU ont participé au rassemblement, pour exiger, comme la KCTU, la ratification des conventions fondamentales de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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, la garantie des droits fondamentaux des travailleurs en réexaminant la loi sur l’ajustement des relations syndicales et de travail, la mise en œuvre effective d’une semaine de travail de 52 heures, l’absence de discrimination contre les travailleurs en situation irrégulière, la suppression des changements négatifs effectués sur le mécanisme du salaire minimum, l’élargissement du cadre des salaires ordinaires, et une réforme des retraites, entre autres.

Action antisyndicale dans une entreprise sidérurgique23-12-2018

En septembre 2018, un membre de l’Assemblée nationale coréenne, Chu Hye-seon, membre du petit Parti de la justice appartenant à l’opposition, a publié des documents internes de l’entreprise sidérurgique POSCO révélant des tentatives de l’entreprise d’éliminer le syndicat des travailleurs/euses.
Depuis sa création en 1968, POSCO fonctionnait sans syndicat mais le 16 septembre 2018 un syndicat a été formé sous la supervision du Korean Metal Workers’ Union (Syndicat des métallurgistes coréens – KMWU), affilié à la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU).
Les employés ont accusé la direction de POSCO d’essayer d’éliminer le syndicat au moyen de pratiques injustes une semaine après sa création. Il apparaît qu’un des documents divulgué était destiné aux responsables de terrain et mettait l’accent sur les aspects négatifs du syndicat, le qualifiant d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. « belliqueuse » qui allait détruire l’entreprise. L’autre document visait à éveiller des sentiments négatifs chez les employés à l’encontre du syndicat. Les notes rédigées lors d’une réunion des cadres supérieurs suggéraient qu’il serait souhaitable de « sélectionner un service de l’entreprise pour faire un essai ».
La pression antisyndicale a continué et, en octobre, le KMWU a déposé une plainte au bureau du procureur du district central de Seoul contre 29 dirigeants de POSCO, y compris le directeur général Choi Jeong-woo, accusant la direction de « pratiques de travail injustes avant et après la formation du syndicat local de POSCO sous l’égide du KMWU ».
Le KMWU et deux députés de l’Assemblée nationale du pays, Song Ok-joo, du Parti démocrate au pouvoir, et Lee Jeong-mi, du Parti de la justice, ont tenu une réunion d’information avec la presse le 23 octobre pour demander à POSCO de cesser de soutenir le syndicat de l’entreprise et d’arrêter de décrédibiliser le syndicat du KMWU. Ils ont demandé au ministre du Travail de réaliser une enquête.
Les actions antisyndicales se sont poursuivies : POSCO a licencié trois responsables du syndicat local en décembre, parmi lesquels le dirigeant syndical Han Dae-jeong, en affirmant qu’ils avaient agi avec violence en s’emparant des notes qui révélaient la stratégie antisyndicale de l’entreprise, ce qu’ils nient.

La Cour suprême déclare Bosch Electrical Drives coupable d’ingérence dans les activités syndicales 27-09-2018

Le 27 septembre 2018, la Cour suprême de Corée a confirmé une précédente décision de justice qui avait déclaré que Bosch et son ancien directeur général, Lee Man-haeng, âgé de 59 ans, ainsi que d’autres responsables, étaient coupables de violations de la loi sur les syndicats et les relations de travail, plus précisément d’ingérence et de discrimination. Le tribunal a statué sur l’appel de la condamnation initiale, six ans après la première plainte déposée par le Korean Metal Workers’ Union (Syndicat des métallurgistes coréens – KMWU).

Bosch avait sollicité les services du cabinet de conseil Creative Consulting, réputé pour ses stratégies antisyndicales. Son approche visait à créer des syndicats d’entreprise au lieu de se tourner vers les syndicats existants dans le secteur. Les employé(e)s de Bosch étaient représentés par une section locale section locale Branche locale d’une organisation syndicale de haut niveau, telle qu’un syndicat national. du KMWU depuis 1987. C’est après la mise en place du système à syndicats multiples, en 2011, que Bosch avait signé un contrat avec Creative Consulting.

Un nouveau syndicat d’entreprise syndicat d’entreprise Syndicat réservé aux employés d’une seule entreprise. Parfois appelé syndicat maison, il ne doit pas être confondu avec un syndicat jaune. a été créé chez Bosch en février 2012. En dix jours, 210 membres ont quitté le KMWU pour adhérer à la nouvelle organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. . Au moment du paiement des salaires, le 7 mars, Bosch a transféré toutes les cotisations syndicales déduites du salaire des membres au nouveau syndicat, dont les procédures d’établissement n’étaient pas encore finalisées. En 2013, après avoir conclu une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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avec le nouveau syndicat, prévoyant 4,2 millions KRW (3.780 USD) de mesures incitatives, Bosch a présenté au syndicat du KMWU une nouvelle convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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moins avantageuse.
Lors des deux premiers jugements, les tribunaux avaient affirmé que ces actions constituaient « un contrôle inapproprié du travail et une ingérence en vue d’influencer l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. et les activités du syndicat ».
Lee Man-haeng et l’entreprise ont été condamnés à verser une amende de 5 millions KRW (4.500 USD) ; le directeur des ressources humaines – Son, âgé de 58 ans – et le vice-président des questions de travail – Shin, de 57 ans – ont été condamnés à verser une amende de 3 millions KRW (2.700 USD) chacun.

Enquête sur les tactiques antisyndicales de Samsung 27-09-2018

En février 2018, le bureau du procureur du district central de Seoul a perquisitionné les locaux de Samsung et a saisi un disque dur externe contenant plusieurs milliers de documents. Initialement, Samsung faisait l’objet d’une enquête suite à des accusations de corruption, mais en constatant que les documents figurant sur le disque dur comportaient également des informations sur les stratégies antisyndicales de l’entreprise, les procureurs ont décidé de procéder à une enquête approfondie. Samsung avait précédemment nié les accusations d’actions antisyndicales remontant à 2013 et avait réussi à éviter les enquêtes.
Malgré l’enquête, Samsung a continué à faire preuve de mauvaise foi à l’égard de la négociation et des membres syndicaux. L’entreprise n’a pas tenu compte de la demande de réintégration des dirigeants syndicaux licenciés injustement en 2014 et a refusé d’engager des négociations avec les syndicats. Par exemple, lorsque le syndicat de Samsung Welstory a proposé des négociations sur les salaires et une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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, l’entreprise a confié les négociations à la Korea Employers Federation (Fédération coréenne des employeurs – KEF). En mai 2018, ces négociations étaient toujours au point mort après 19 cycles de négociations. Les syndicats existant dans d’autres entreprises Samsung ont signalé des problèmes du même ordre.
La police était également impliquée. Le 27 juin 2018, les procureurs ont perquisitionné le bureau des renseignements de l’Agence de police nationale suite à des allégations selon lesquelles un fonctionnaire fonctionnaire Employé civil du secteur public qui travaille dans un ministère ou une administration. Les types d’employés entrant dans cette catégorie varient d’un pays à l’autre. Nombreux sont les travailleurs du secteur public qui ne sont pas considérés comme des fonctionnaires. aurait fourni des renseignements à Samsung sur les mouvements syndicaux parmi ses employé(e)s, après avoir été corrompu par Samsung.

En septembre 2018, les procureurs ont inculpé 16 cadres et employés actuels et anciens du groupe Samsung en raison de leur programme antisyndical, le qualifiant de « crime organisé ». Le 27 septembre, les procureurs de Seoul ont déclaré qu’ils avaient également accusé Lee Sang-hoon, le président du conseil d’administration de Samsung, d’avoir réalisé une opération de sabotage à l’encontre du syndicat nouvellement formé du service de consommateurs de Samsung, en 2013, alors qu’il était directeur financier.

Un ancien ministre du Travail impliqué dans une stratégie antisyndicale23-07-2018

Lee Chae-pil, ministre du Travail de 2011 à 2013, a été accusé en juillet 2018 d’avoir participé au système du Service national de renseignement (NIS) pour établir un troisième groupe chargé des questions de travail, en 2011, afin de faire contrepoids aux traditionnelles – et très actives – centrales syndicales nationales, la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU) et la Federation of Korean Trade Unions (Fédération des syndicats coréens – FKTU).
Les procureurs ont sollicité un mandat d’arrêt contre Lee Chae-pil, au motif qu’il avait provoqué des pertes de fonds publics, les enquêtes ayant révélé qu’il avait versé des fonds du NIS au nouveau « syndicat ». Le tribunal du district central de Seoul a rejeté leur requête le 4 juillet en invoquant des « explications insuffisantes » pour démontrer que les actions du ministre constituaient un délit.
Pour les procureurs, cette raison était difficile à accepter, étant donné qu’il avait été « prouvé que l’ancien ministre Lee Chae-pil avait participé activement (à la mise en place du système antisyndical du NIS) et demandé au NIS de fournir les fonds nécessaires, et que ce dernier avait illégalement versé de l’argent au personnel subalterne du ministre, qui avait utilisé cet argent pour financer le nouveau syndicat ».

Un tribunal confirme les trois ans de prison requis contre un dirigeant syndical national01-02-2018

Le 31 mai 2017, la Cour suprême de Corée du Sud a confirmé la peine de trois ans de prison contre Han Sang-gyun, le dirigeant de la confédération syndicale Korean Confederation of Trade Unions (KCTU). Il était accusé d’avoir organisé une série de rassemblements illégaux fin 2015, d’avoir endommagé des biens publics et agressé des agents de police, et il était incarcéré depuis décembre 2016.
De violents affrontements avaient eu lieu pendant certains des rassemblements, organisés pour protester contre les politiques controversées de l’ancienne présidente Park Geun-hye en matière de travail et d’éducation. Le tribunal de degré inférieur l’avait condamné à cinq ans d’emprisonnement, prétendant qu’il n’avait pas pris de mesures pour mettre fin aux affrontements entre les manifestant(e)s et la police. La Cour suprême a estimé que la riposte de la police était excessive et elle a réduit la peine à trois ans.
Les soutiens de Han espéraient que le président Moon Jae-in, élu en mai 2017 suite à la destitution de Park Geun-hye, suivrait les recommandations du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et du Comité de la liberté syndicale de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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(CLS) pour faire libérer Han ou annuler les fausses accusations contre les dirigeants syndicaux qui avaient participé aux rassemblements de 2015. Malheureusement, Han ne figurait pas sur la liste des personnes graciées par le président en décembre dernier et, début février 2018, il était toujours en prison.

Arrestation d’une ancienne dirigeante syndicale nationale27-12-2017

Lee Young-joo, la précédente secrétaire générale de la confédération syndicale Korean Confederation of Trade Unions (KCTU), a été arrêtée le 27 décembre 2017 alors qu’elle sortait des locaux du siège du Parti démocrate, où elle faisait une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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de la faim depuis dix jours pour protester contre les amendements à la loi sur les normes du travail. Elle a été conduite à l’hôpital, où la police l’a interrogée. Le 30 décembre, à la demande du procureur, un mandat d’arrêt a été émis et elle a été transférée au centre de détention de Séoul.

Lee était restée membre du bureau de la KCTU pendant deux ans, après avoir fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour ses activités de secrétaire générale du syndicat, et plus particulièrement pour son rôle dans l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de la grande mobilisation populaire du 14 novembre 2015 contre les réformes du travail répressives du gouvernement de la présidente Park Geun-hye.

Han Sang-gyun, le président de la KCTU, était incarcéré dans le même centre de détention pour des accusations pratiquement identiques liées à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de la grande mobilisation de 2015.

Début février 2018, Lee et Han étaient toujours emprisonnés.

Les dirigeants de la KCTU toujours emprisonnés 17-12-2017

En 2015 et 2016, 56 dirigeant(e)s syndicaux de la confédération syndicale Korean Confederation of Trade Unions (KCTU) ont été condamnés pour trouble à l’ordre public ou entrave au commerce suite au rôle qu’ils avaient joué dans les rassemblements publics et les actions revendicatives. Des peines avec sursis ont été prononcées contre 24 d’entre eux mais les autres ont été condamnés de dix mois à trois ans d’emprisonnement, comme le président de la KCTU, Han Sang-gyun.

La Corée du Sud jugée coupable de bafouer la liberté syndicale des enseignants et des employés du gouvernement01-07-2017

En juin 2017, le Comité de la liberté syndicale de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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a officiellement déclaré que la Corée du Sud bafouait les principes de liberté syndicale : « Les dispositions légales de la loi des syndicats des travailleurs de l’éducation et de la loi des syndicats des employés gouvernementaux, qui privent les travailleurs licenciés de leur droit à être membres syndicaux, empêchent les travailleurs d’exercer leur droit à participer volontairement à des organisations, ce qui constitue une violation du principe de liberté syndicale. Étant donné que le pouvoir judiciaire et le gouvernement continueront de refuser le statut juridique au [syndicat de l’enseignement] KTU et au [syndicat de fonctionnaires] KGEU tant que ces dispositions seront en vigueur, nous exhortons une nouvelle fois le gouvernement à les abolir ».

L’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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a réitéré ce point de vue en septembre, lorsque son directeur général Guy Ryder, en visite en Corée du Sud, a prié les autorités coréennes de résoudre « rapidement » la question du statut juridique des syndicats sud-coréens d’enseignant(e)s et de fonctionnaires devenus illégaux.

En effet, le gouvernement coréen a déclaré en 2013 que le syndicat de l’enseignement Korea Teachers and Education Workers Union (KTU) était illégal, puisque le syndicat rejetait le fait que le gouvernement interdise aux enseignants licenciés d’adhérer au syndicat.

Arrestation de trois dirigeants syndicaux de la construction26-01-2017

Le 26 janvier 2017, le bureau du procureur du district de Daegu a ordonné l’arrestation de trois dirigeants du syndicat de la construction Korean Plant Construction Workers’ Union (KPCWU) : Jwa Choel-seok, le président de la section de Pohang, Yu Yeong, le vice-président, et Hwang Bong-u, le secrétaire général.

Le conflit avec ces trois syndicalistes remonte au cycle de discussions sur les salaires et la négociation collective (de fin juillet à début août 2016) et ils ont été arrêtés pour perturbation routière, entrave au commerce et violation de la loi relative aux rassemblements et aux manifestations. Selon toute vraisemblance, ces accusations s’inscrivaient dans une logique antisyndicale systématique contre les syndicats des ouvriers de la construction. Des accusations similaires avaient déjà été adressées à l’encontre d’un autre syndicat de la construction, Korean Construction Workers’ Union (KCWU).

Un dirigeant syndical condamné à cinq ans de prison12-12-2016

Le 4 juillet 2016, le tribunal du district central de Séoul a condamné à cinq ans de prison le président de la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU), Han Sang-gyun. Les poursuites à l’origine de son procès ont été engagées le 5 janvier 2016 par des procureurs qui l’accusaient « d’obstruction à l’exercice de fonctions publiques », de « destruction de biens publics », « d’entrave à la circulation » et d’avoir organisé « un rassemblement dans un lieu interdit ». Ces chefs d’accusation concernaient spécifiquement des activités mises en place par la KCTU, à savoir le rassemblement pour la commémoration du naufrage du ferry Sewol le 16 avril 2014, la manifestation du 1er mai, les manifestations contre la réforme des retraites les 6 et 28 mai 2015, ainsi que des manifestations contre les réformes du droit du travail et la « Mobilisation massive du peuple » du 14 novembre 2015. Les procureurs avaient demandé une peine d’emprisonnement de huit ans en raison du rôle de dirigeant de la KCTU qu’exerçait Han.

De toutes les activités listées ci-dessus, c’est la mobilisation du 14 novembre 2015 contre la réforme du travail proposée par la présidente Park Geun-hye qui a valu à Han d’être pris pour cible par le gouvernement. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à ce rassemblement, ce qui a déclenché une riposte énergique des autorités. En effet, quelque 20.000 policiers ont été mobilisés et ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre les manifestant(e)s. L’un d’entre eux est décédé après avoir été frappé par un jet de canon à eau à courte distance, plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement, et des procédures pénales ont été engagées contre 585 dirigeants et membres de la KCTU, dont 20 ont été placés en garde à vue. La secrétaire générale de la KCTU, Lee Young-joo, s’est elle-même assignée à résidence au siège de la KCTU après avoir reçu un mandat d’arrêt, en décembre 2015.

Han a fait appel, et sa condamnation à cinq ans de prison a été commuée le 12 décembre 2016 en trois ans d’emprisonnement, assortis d’une amende de 500.000 KRW (430 USD). Le tribunal n’a pas retenu les chefs d’accusation en rapport avec le rassemblement du 1er mai.

Plusieurs centaines de travailleurs licenciés et 19 poursuivis après une grève des chemins de fer07-12-2016

La compagnie ferroviaire publique Korea Railroad Corporation (Korail) a déclaré en octobre 2016 qu’elle poursuivait en justice 19 dirigeants syndicaux pour avoir organisé une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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. L’entreprise a également mis à pied 218 grévistes et a commencé à prendre des mesures pour sanctionner les responsables de l’arrêt de travail, en annonçant par ailleurs l’embauche de 500 travailleurs/euses supplémentaires.

La grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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des employés des chemins de fer et du métro a débuté le 27 septembre 2016 pour protester contre le projet d’introduire un système de salaire au mérite. Il s’agissait d’une des mesures politiques principales de l’administration de Park Geun-hye pour stimuler la « flexibilité » du travail, officiellement pour créer des emplois. Les syndicats étaient hostiles à ce projet qui, selon eux, permettrait aux entreprises de licencier plus facilement les employés et détériorerait les conditions de travail.

D’après le ministère du Travail et de l’Emploi, environ 23.500 membres du Korean Public Services and Transport Workers’ Union (Syndicat des travailleurs des services publics et des transports – KPTU) et dix entreprises publiques ont participé à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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. Il y avait 6500 employés de Korail, 1760 employés du métro de Séoul, 710 employés du service de transport Seoul Metropolitan Rapid Transit (SMRT), et près de 1200 employés de la Busan Transportation Corporation (BTC). Le deuxième jour de la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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, la BTC a mis à pied 841 travailleurs qui n’avaient pas repris le travail malgré l’injonction injonction Ordonnance du tribunal interdisant ou ayant pour effet d’empêcher une action déterminée, tel que l’appel à la grève ou la poursuite d’une grève. de l’entreprise. Le 20 octobre, Korail a lancé un ultimatum, avertissant les grévistes qui ne retournaient pas au travail le lendemain qu’ils s’exposaient à de lourdes conséquences. La grande majorité des grévistes n’ont pas tenu compte de cette menace et ont maintenu la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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.

Les conducteurs de métro ont cessé de participer à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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au bout de quelques jours, mais la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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des cheminots s’est poursuivie jusqu’au 7 décembre. Korail a indiqué qu’elle avait conclu un projet d’accord avec le KPTU à l’issue de deux jours de négociations intenses, lors desquels il a été décidé de fixer les salaires des employés selon les directives prévues par le gouvernement.

Des chauffeurs routiers en grève arrêtés, blessés et victimes de représailles19-10-2016

Le gouvernement sud-coréen a riposté à une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
des membres du Korean Public Services and Transport Workers’ Union (Syndicat des travailleurs des services publics et des transports – KPTU) appartenant à la section des chauffeurs routiers Cargo Truckers’ Solidarity (KPTU-TruckSol) par l’intimidation, la violence et les arrestations. Plus de 7000 conducteurs de camion ont pris part à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
, qui a commencé le 10 octobre 2016, pour s’opposer au projet du gouvernement de déréglementer le marché du transport routier de marchandises.

Le gouvernement a fait savoir qu’il réagirait rapidement et, le 11 octobre, il a déployé 4000 policiers autour des grévistes et des sympathisants qui s’étaient rassemblés devant le Nouveau port de Busan. Cinquante membres du TruckSol ont été arrêtés et des travailleurs ont été blessés au cours des affrontements avec la police. Le gouvernement a également menacé les grévistes de représailles, notamment de suspendre les subventions allouées pour le carburant, d’annuler les permis et d’engager des poursuites au pénal à l’encontre des travailleurs ayant participé à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
ou à son organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. . Au neuvième jour de grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
, la police a arrêté Won-ho Park, le président du TruckSol, à Busan pour « blocage de la circulation ».

La revendication principale des chauffeurs routiers, outre l’abandon du projet de réglementation, portait sur la mise en place d’un système de « tarifs standard », comparable au système de « tarifs sécurité » récemment adopté en Australie, qui établit un lien entre la rémunération des conducteurs de camion et la sécurité routière, et rend toute la chaîne d’approvisionnement responsable de la sécurité, en répercutant le coût des salaires plus élevés et les coûts des contrats sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Le système australien avait déjà été cité en exemple, en particulier par l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
, parce qu’il contribuait à l’amélioration de la sécurité dans le secteur du transport. Le gouvernement sud-coréen s’était engagé à mettre en œuvre un système de tarifs standard en 2009, mais n’a pas tenu sa promesse. En Corée du Sud, environ 1200 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route impliquant des camions.

La grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
a pris fin le 19 octobre, lorsque le gouvernement a accepté de discuter des politiques visant à mieux protéger les droits des travailleurs, et à sanctionner davantage les véhicules surchargés.

La politique violente « zéro syndicat » de Samsung révélée au grand jour15-10-2016

En septembre 2016, l’ONG Asia Monitor Resource Centre (AMRC) a divulgué une présentation PowerPoint confidentielle, qui avait été réalisée par la puissante multinationale sud-coréenne Samsung à l’intention des seuls cadres dirigeants de l’entreprise. Cette présentation décrivait l’ampleur de la politique « zéro syndicat » de l’entreprise, qui ordonnait d’employer des « mesures de rétorsion » pour « dominer les employés ».

Ce document confidentiel exhortait les cadres à « isoler les employés », à « sanctionner les dirigeants syndicaux » et à « provoquer des conflits internes ». Cette politique a manifestement été respectée, étant donné que l’AMRC a également signalé de graves pratiques abusives de la part de Samsung, qui « mettait ses employés sur écoute, les suivait et proférait des menaces à l’encontre de leur famille ».

En octobre 2016, la CSI et la fédération syndicale internationale Industriall ont publié un rapport conjoint intitulé « Le vrai visage de Samsung : Technologie moderne, conditions de travail médiévales » qui décrit la portée mondiale des pratiques brutales de la multinationale. Le rapport dénonce des conditions de travail dangereuses et effroyables, et explique comment l’entreprise utilise son pouvoir et son influence pour interdire la formation de syndicats, en menaçant d’annuler les contrats partout où les travailleurs se syndiquent. Une nouvelle vidéo intitulée « Le secret de Samsung » raconte l’histoire d’une famille de syndicalistes victimes de la politique « zéro syndicat » de Samsung, dont l’incidence négative se répercute sur l’ensemble du secteur de l’électronique en Asie.

Un autre dirigeant syndical incarcéré pour avoir manifesté contre des réformes08-09-2016

Le 8 septembre 2016, un tribunal correctionnel a condamné Lee Jong-hwa, le président du syndicat de la construction Korean Plant Construction Workers’ Union (KPCWU), à six mois d’emprisonnement pour son rôle dans la « Mobilisation massive du peuple », le 14 novembre 2015. Ce verdict faisait suite aux décisions rendues deux mois plus tôt à l’encontre du vice-président du syndicat des transports KPTU, Cho Sung-deok, et du président de la confédération syndicale KCTU, Han Sang-gyun, qui ont été condamnés à deux et cinq ans d’emprisonnement, respectivement.

Au total, 36 membres du KPCWU ont été inculpés pour des motifs liés à la mobilisation de novembre. Neuf d’entre eux ont été condamnés à des peines d’emprisonnement, avec sursis pour la plupart, mais le président Lee Jong-hwa est resté en prison. D’autres ont été condamnés à payer individuellement des amendes, s’élevant de 2 à 10 millions KRW (entre 1800 et 9000 USD).

Il semblerait que la décision du tribunal s’inscrive dans une attaque plus générale du gouvernement contre les syndicats affiliés à la Korean Federation of Construction Industry Trade Unions (Fédération coréenne des syndicats du secteur de la construction – KFCITU). La police avait qualifié les activités syndicales normales du KPCWU de « coercition » à l’encontre des employeurs et avait enquêté sur plusieurs dizaines de dirigeants syndicaux.

Kia Motors intente une action en justice contre des dirigeants syndicaux22-07-2016

Kia Motors a déposé une plainte au pénal contre les dirigeants du syndicat des métallurgistes Korean Metal Workers’ Union (KMWU) en juillet 2016 parce qu’ils auraient organisé des grèves illégales. La plainte concernait le dirigeant Kim Sung-rak et cinq autres responsables du syndicat à qui il est reproché d’avoir entraîné le syndicat de Kia dans une grève nationale organisée par le KMWU, affilié à la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU).

Plusieurs dizaines de milliers de militants syndicaux ont manifesté à Séoul le vendredi 22 juillet 2016, dans le cadre d’une grève générale à laquelle participaient 150.000 métallurgistes. La grève visait à soutenir un conflit relatif aux salaires et aux conditions de travail au sein du groupe Hyundai Motor. En vue de régler le différend et d’améliorer la situation des travailleurs pour mener des négociations dans d’autres entreprises, le KMWU a lancé un appel à la grève générale pour demander des négociations collectives sur l’ensemble du secteur.

L’entreprise a prétendu que le syndicat n’avait pas suivi les procédures légales pour organiser son action revendicative.

Un autre dirigeant syndical emprisonné26-06-2016

Le 26 juillet 2016, le tribunal du district central de Séoul a condamné le vice-président du Korean Public Services and Transport Workers’ Union (Syndicat des travailleurs des services publics et des transports – KPTU), Cho Sung-deok, à deux ans de prison, pour son rôle dans la « Mobilisation massive du peuple » le 14 novembre 2015. C’était l’un des dirigeants syndicaux sud-coréens à être jugés pour des motifs discutables suite aux manifestations organisées par les syndicats, et sa condamnation a été prononcée deux mois après celle Han Sang-gyun, le président de la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU), qui avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour des « délits » du même ordre. Un des chefs d’accusation concernait « l’entrave à la circulation » alors que, d’après le président de l’ITF Paddy Crumlin, la mobilisation « a provoqué tout au plus un embouteillage ».

Ce grand rassemblement de novembre visait à protester contre le projet de réforme du travail, qui limiterait considérablement les droits des travailleurs, et contre le gouvernement en général. Le régime a vivement réprimé la manifestation ; de nombreuses personnes considèrent que cette riposte s’inscrit dans une attaque plus générale contre le mouvement syndical démocratique de Corée, consistant à sanctionner les syndicats qui protestent contre des réformes à leurs yeux négatives pour la vie des travailleurs.

Un employeur impose un syndicat aux ouvriers de la construction08-06-2016

Trois entreprises sous-traitantes (Geumhwa PSC, Jeongho Enc. et Beomjin Enc.) du prestataire général Daewoo Construction & Engineering ont obligé les ouvriers du chantier de construction d’une usine, à Pocheon, à adhérer au nouveau syndicat du secteur de la construction Korean Construction & Plant Construction Industry Trade Union plutôt qu’au Korean Plant Construction Workers’ Union, affilié à la fédération Korean Federation of Construction Industry Trade Unions (KFCITU). En fait, les sous-traitants avaient payé les cotisations syndicales pour le compte des travailleurs. Une fois que le nouveau syndicat a eu plus d’adhérents que l’autre syndicat, les sous-traitants ont traité le chantier de construction comme un groupe de négociation à part ; ainsi, le nouveau syndicat est devenu leur interlocuteur dans les négociations.

Discrimination à l’encontre d’un syndicat de métallurgistes dans une usine automobile08-06-2016

Le syndicat de métallurgistes Korean Metal Workers’ Union (KMWU) lutte contre la discrimination chez Yoosung Enterprise Co., Ltd. depuis plus de cinq ans. En 2011, une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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déclenchée suite au refus de l’entreprise d’appliquer la convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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a entraîné une fermeture temporaire, et les ouvriers ont subi des pressions pour quitter le KMWU et former un syndicat maison syndicat maison Peut désigner soit un syndicat d’entreprise, soit un syndicat jaune. . Depuis la création du nouveau syndicat, l’entreprise agit de manière clairement discriminatoire en sa faveur. Les négociations commencées en 2011 avec le KMWU n’ont jamais abouti, la direction ayant fixé des conditions inacceptables, alors qu’un accord a été rapidement conclu avec le nouveau syndicat, ce qui a eu pour effet de priver les membres du KMWU des augmentations de salaire annuelles. En plus de donner la préférence au nouveau syndicat dans le processus de négociation, l’entreprise a également fait preuve de discrimination en ce qui concerne la garantie des activités syndicales (pour accorder des jours de congé, fournir des bureaux et du matériel au syndicat, etc.) et a même visé individuellement les travailleurs syndiqués, par exemple au moment des évaluations personnelles, en acceptant ou en refusant des heures supplémentaires, etc. L’entreprise a également payé au nouveau syndicat les frais des réunions et des sorties dans un bar de luxe.

Les enquêtes menées par le ministère du Travail et le procureur ont révélé que le prestataire principal de l’entreprise, Hyundai Motors, dirigeait en fait ces actions antisyndicales, en fixant même des objectifs et des délais. Il a fallu beaucoup de temps pour engager des poursuites judiciaires, qui étaient toujours en cours au tribunal au moment de la rédaction de cet article.

Condamnation de 15 membres syndicaux de la construction02-06-2016

Le 2 juin 2016, un tribunal sud-coréen a déclaré 15 grutiers – tous membres du syndicat de la construction Korean Construction Workers’ Union (KCWU) – coupables de « chantage » et « d’entrave au commerce », pour avoir simplement tenté d’engager des négociations collectives avec une entreprise qui refusait d’embaucher des membres syndicaux. Ils étaient particulièrement préoccupés par les conditions de sécurité sur les chantiers de construction coréens, propices aux accidents. Le vice-président du KCWU, Jeong Min-ho, et le président de la section des grutiers de Séoul-Gyeonggi, Kim Myeong-uk, ont été condamnés à deux et trois ans d’incarcération, respectivement, et les 13 autres travailleurs à des peines de 8 à 18 mois de prison avec sursis pour les mêmes chefs d’accusation.

Ces poursuites s’inscrivaient dans un mouvement général de répression des syndicats sud-coréens, visant à intimider et à menacer les syndicats qui osaient s’opposer au programme néolibéral du gouvernement et à ses réformes du travail hostiles aux travailleurs.

Les 15 travailleurs ont ensuite été libérés sous caution en appel.

Refus d’enregistrer un syndicat, blocage du site Internet31-05-2016

En mai 2016, le syndicat de fonctionnaires Korean Government Employees’ Union (KGEU) n’avait toujours pas été enregistré. Le ministère du Travail et de l’Emploi avait refusé une première fois de l’enregistrer en 2013, invoquant une disposition dans ses arrêtés qui reconnaissait que les travailleurs/euses licenciés étaient toujours membres du syndicat. Les membres du KGEU ne sont pas en mesure d’accéder au site Internet du syndicat sur leur lieu de travail étant donné que toutes les agences gouvernementales en ont bloqué l’accès. En conséquence, il est extrêmement difficile pour les membres d’échanger des informations sur les activités du syndicat.

Poursuites pénales contre l’ancien dirigeant de la KCTU12-04-2016

Le 12 avril, le bureau du procureur du district central de Séoul a intenté une action en justice contre Shin Seung-cheol, l’ancien dirigeant de la Korean Confederation of Trade Unions (Confédération coréenne des syndicats – KCTU). Il était accusé d’avoir organisé six rassemblements illégaux entre 2013 et 2014, lorsqu’il était à la tête de la centrale nationale. D’après les chefs d’accusation, Shin avait réuni en décembre 2013 quelque 3000 manifestant(e)s au centre de Séoul pour protester contre la privatisation des chemins de fer, sans avoir remis de préavis en bonne et due forme aux autorités. Les procureurs l’ont également accusé d’entrave à la circulation et d’avoir occupé illégalement les rues lors d’une autre manifestation, à laquelle ont participé 2500 personnes.

Ingérence dans les élections syndicales31-03-2016

En mars 2016, le ministère de l’Intérieur et le conseil municipal de Gwangju ont annoncé que l’élection organisée par le syndicat des employés municipaux Gwangju Metropolitan City Employees Union (GMCEU) était illégale et que toute personne qui assisterait à la réunion durant laquelle le vote aurait lieu serait sanctionnée. Le GMCEU avait lancé un appel pour que le vote lui permette de changer de statut et de devenir une section locale section locale Branche locale d’une organisation syndicale de haut niveau, telle qu’un syndicat national. du syndicat Korean Government Employees Union (KGEU), ce que le gouvernement refuse de reconnaître. L’élection a été perturbée et des poursuites ont été engagées contre dix responsables du syndicat.

Poussé au suicide par les tactiques antisyndicales de Hyundai17-03-2016

Le matin du 17 mars 2016, Han Kwang-ho, employé de Yoosung Enterprise, s’est suicidé. Il avait 41 ans. Il faisait partie des responsables élus du syndicat des métallurgistes Korean Metal Workers’ Union (KMWU) et subissait depuis cinq ans des mesures d’intimidation, de répression et de représailles pour ses activités syndicales à YooSung Enterprise, un des principaux fournisseurs de Hyundai Motor Company.

Il apparaît qu’en janvier 2016 Hyundai s’est entendue avec YooSung Enterprise et le cabinet de consultants en management Changjo pour réprimer le syndicat sur le site de l’usine. La campagne antisyndicale agressive et de grande ampleur qu’ils ont entreprise a commencé en 2011, au moment où le syndicat demandait la fin des périodes de travail de 12 heures. Ils ont lancé le projet « Enfer total », qui portait bien son nom et visait à rendre le syndicat totalement inopérant ; ils ont mis en place un syndicat jaune syndicat jaune Syndicat mis en place et/ou contrôlé par la direction pour empêcher la création d’un véritable syndicat. et infligeaient constamment aux travailleurs des violences physiques et verbales.
Plusieurs jours avant son suicide, Han avait reçu une énième convocation de YooSung pour être interrogé face à un comité disciplinaire. C’était l’une des nombreuses tactiques utilisées par l’entreprise en représailles contre les activités syndicales légitimes que Han exerçait à l’usine. Entre juillet et décembre 2013, YooSung a intenté 11 actions contre Han auprès de la police. Au moment de sa mort, deux actions au pénal basées sur de fausses accusations pesaient toujours contre lui.

Un pilote de Korean Air licencié pour avoir participé à une grève du zèle07-03-2016

Korean Air, la première compagnie aérienne de Corée du Sud, a licencié un pilote le 7 mars 2016 parce qu’il avait participé à une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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du zèle. Le pilote, ici dénommé « Park », était accusé d’avoir « intentionnellement » retardé le décollage d’un avion à destination de Manille et désobéi à l’ordre de la compagnie lui enjoignant d’assurer le vol retour sur Incheon. Les responsables du syndicat ont signalé qu’il avait refusé de faire ce vol retour pour ne pas enfreindre la loi, qui interdit les vols de plus de douze heures consécutives dans la journée. Sa décision était donc conforme à l’ordre du syndicat de respecter les règles de travail. Le lendemain du licenciement de Park, plus de 200 pilotes ont organisé un rassemblement pour demander sa réintégration et exhorter la compagnie aérienne à accepter leurs propositions.

Les pilotes de Korean Air avaient voté en faveur de la poursuite de la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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le 19 février 2016, faute d’accord entre les dirigeants du syndicat et les représentants de la compagnie sur les salaires et les conditions de travail. Les pilotes demandaient une hausse de salaire de 37%, alors que la compagnie proposait une augmentation de 1,9%. Le 25 février, Korean Air a demandé une injonction injonction Ordonnance du tribunal interdisant ou ayant pour effet d’empêcher une action déterminée, tel que l’appel à la grève ou la poursuite d’une grève. du tribunal contre le vote du syndicat en faveur de la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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, affirmant que le vote n’était pas valide pour des questions de procédure. Cependant, le tribunal du district du sud de Séoul a rejeté cette requête le 15 avril. En février, la compagnie avait également intenté une action en diffamation contre 20 pilotes, à laquelle elle avait finalement renoncé fin avril.

Les négociations se sont éternisées, et les syndicats ont revu leur demande d’augmentation de salaire à la baisse, de 37% à 29%. La compagnie a toutefois refusé de revenir sur sa proposition initiale et, le 22 décembre 2016, la frustration des pilotes les a conduits à organiser une nouvelle grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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. Une semaine plus tard, ils ont mis fin à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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et ont décidé de relancer les négociations.

Refus de négocier un changement de statut29-02-2016

En février 2016, l’usine de Hyundai Steel Co. sur le site de Sucheon a rejeté une demande des travailleurs/euses temporaires qui voulaient négocier un changement de statut pour obtenir un emploi permanent, en dépit d’une décision de l’antenne du tribunal régional de Gwangju à Suncheon, qui déclarait que Hyundai Steel Co. devrait reconnaître tous les employés qui travaillaient pour l’entreprise depuis plus de deux ans. La procédure judiciaire avait débuté en 2011.

Des membres d’un syndicat de grutiers en prison27-11-2015

Cinq dirigeants de la section des grutiers du syndicat de la construction KCWU se sont retrouvés en prison, dans l’attente de leur procès, à la fin de l’année. Kim Myung-uk, président de la section des grutiers de Seoul-Gyeonggi du KCWU, a été arrêté le 27 novembre 2015, accusé de faire du chantage à une société de location de grues (Junkeyung Tower Crane). Les quatre autres personnes sont Jeong Min-ho, vice-président de la section des grutiers ; Lee U-seong, président de la division des grutiers de Busan-Ulsan-South Gyeongsang ; Ko Beom-seok et Hwang Seong-yong, tous deux responsables du recrutement de la division de Seoul-Gyeonggi. Ils tentaient en réalité de conclure une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
.

Le gouvernement interdit un rassemblement de masse, arrête des participants et perquisitionne des bureaux syndicaux21-11-2015

Alors qu’un rassemblement de masse se préparait pour le 14 novembre, le gouvernement a déclaré qu’il était illégal et a sérieusement mis en garde toute personne qui y participerait. Le rassemblement était organisé pour protester contre les réformes controversées du marché du travail, les livres d’histoire rédigés par l’État, la chute du prix du riz et le chômage des jeunes. « Nous poursuivrons toutes les personnes qui incitent à des protestations illégales et prennent part à des actes de violence », a déclaré le ministre de la Justice, Kim Hyun-woong.

Alors que le rassemblement débutait, comptant environ 100.000 participants, les autorités ont réagi en utilisant des gaz lacrymogènes et des pompes à eau. Elles ont aussi mis en place un barrage de bus policiers pour empêcher les manifestants de défiler vers le bureau de la présidente, alors que le recours à des bus policiers pour faire barricade avait été considéré comme illégal par la Cour constitutionnelle en 2011. Les forces de l’ordre ont procédé à 51 arrestations et la KCTU a estimé que 500 personnes avaient été blessées par ce qu’elle décrit comme une violence policière excessive. Vingt-neuf personnes ont nécessité des soins à l’hôpital. D’après la police, le rassemblement a mobilisé 22.000 policiers, 700 bus et pompes à eau afin d’interdire l’accès à la place Gwanghwamun aux manifestants.

Le lendemain, le ministre de la Justice a promis que des actions sévères seraient prises contre les manifestants qui ont organisé ce qu’il a qualifié de « rassemblement violent et illégal ».

Le samedi suivant, le 21 novembre, la police métropolitaine de Séoul perquisitionnait douze bureaux de huit syndicats, y compris ceux de la confédération coréenne des syndicats (KCTU), à la recherche de preuves de leur participation au rassemblement. La police a confisqué des documents syndicaux et des experts numériques ont copié des dossiers depuis les ordinateurs.

Le gouvernement poursuit ses efforts pour interdire un syndicat des enseignants16-11-2015

Le syndicat des enseignants coréens (KTU) semblait avoir perdu sa bataille avec le gouvernement à propos de son statut juridique quand, le 28 mai 2015, la Cour constitutionnelle a conclu à la constitutionnalité d’une loi interdisant aux travailleurs de l’éducation licenciés d’adhérer à des syndicats. Le KTU se battait pour sa survie légale depuis que le ministère du Travail avait décidé, en octobre 2013, de déclarer l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. illégale, car elle autorisait des travailleurs de l’éducation licenciés à adhérer au syndicat ou à conserver son adhésion. Seulement neuf membres de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. , comptant 60.000 adhérents, tombent dans cette catégorie « illégale ». La disposition va à l’encontre des normes internationales du travail normes internationales du travail Principes et normes en matière de travail, principalement codifiés dans les conventions et les recommandations de l’Organisation internationale du travail (OIT). Elles incluent les droits fondamentaux du travail tels que la liberté d’association et le droit de s’organiser, le droit de négociation collective et le droit de grève, qui sont tous couverts par les conventions 87 et 98 de l’OIT.

Voir Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
qui précisent que les syndicats doivent être libres de choisir leurs propres membres et dirigeants. L’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
a clairement annoncé que l’interdiction de travailleurs licenciés et au chômage en tant que membres ou dirigeants était en infraction des principes de la liberté syndicale.

Si la décision était confirmée, le KTU perdrait le droit de participer aux négociations collectives avec le gouvernement et tous les membres à temps plein du KTU devraient reprendre leur fonction d’enseignant.
Cela faisait longtemps que le gouvernement ne cachait pas son antipathie à l’égard du syndicat et cela continuait d’être le cas. Lors du Forum mondial de l’éducation, qui s’est tenu du 19 au 22 mai 2015 à Incheon (Corée), le gouvernement n’a même pas invité le KTU à participer alors qu’il s’agit quand même de l’un des deux plus grands syndicats d’enseignants du pays.
Toutefois, la bataille n’était pas encore tout à fait perdue. Même si elle a confirmé la constitutionnalité de la loi, la Cour constitutionnelle a aussi estimé qu’il ne serait pas nécessairement légal d’annuler le statut juridique du KTU dans la mesure où il disposait d’un avis de certification et fonctionnait de façon légitime. La Cour a estimé qu’il revenait à la Haute cour ou à la Cour suprême de décider si la notification du ministère était appropriée. « Le KTU a agi en tant que syndicat légal pendant dix ans depuis sa création et l’annonce de l’illégalité de son statut n’a été faite qu’en octobre 2013 alors que l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. comptait des travailleurs licenciés dans ses rangs avant cette date », a déclaré la Cour.

Le 16 novembre, la Haute cour de Séoul a annulé la décision de la Cour suprême en acceptant une demande de suspension de la décision de mettre fin au statut juridique de la KTU « jusqu’à ce qu’une Cour d’appel prenne une décision ». Le combat pour la survie du KTU se poursuit.

Un dirigeant de la KCTU arrêté lors d’une vague de répression ; de nombreux autres syndicalistes pourraient être poursuivis14-11-2015

En novembre, un mandat d’arrestation a été émis à l’encontre de Han Sang-kyun, le dirigeant de la confédération coréenne des syndicats (KCTU), pour avoir organisé des défilés et des rassemblements pour exiger que justice soit rendue aux victimes de la catastrophe de ferry et pour protester contre la réforme du travail.

La police avait essayé de l’arrêter alors qu’il prononçait un discours peu de temps avant le rassemblement du 14 novembre, mais des membres syndicaux leur avaient barré la route et Han Sang-kyun s’était enfui. Neuf personnes ont été arrêtées et détenues pour avoir empêché l’arrestation, 126 sont poursuivies pour avoir aidé le dirigeant de la KCTU à s’échapper ou pour avoir pris part à des protestations « illégales » et 450 autres personnes ont été prévenues qu’elles risquaient d’être interrogées par la police pour les mêmes raisons.

Deux jours après le rassemblement du 14 novembre, Han Sang-kyun s’est réfugié dans le temple bouddhiste de Jogye, expliquant qu’il devait aux travailleurs du pays de résoudre le problème de la réforme du travail. Il a finalement quitté le temple le 10 décembre après que la police a lancé une opération pour l’en déloger, entrant en conflit avec des responsables du temple. Han-Sang-kyun a décidé qu’il ne voulait pas que les gens du temple soient dérangés. Il a appelé à un autre rassemblement, le 16 décembre, contre les réformes du gouvernement et a déclaré qu’il dénoncerait la répression féroce que les autorités faisaient subir aux travailleurs.

Il a été emmené au poste de police de Namdaemun, à Séoul, dans l’attente de son procès. Lorsque Noriuki Suzuki, de la CSI-Asie/Pacifique, a demandé à le rencontrer, la police a refusé, invoquant des inquiétudes qu’il « détruise des preuves ».

Outre les inculpations d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de rassemblements « illégaux », la police a demandé que le dirigeant de la KCTU soit inculpé de sédition, une première depuis 29 ans.

Le bureau d’un syndicat des transports perquisitionné et des dirigeants arrêtés11-11-2015

Le matin du 6 novembre 2015, environ 200 policiers ont perquisitionné le siège du syndicat coréen des travailleurs des services publics et des transports (KPTU) sous le prétexte d’une protestation de la part de chauffeurs en grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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de la division Cargo Truckers Solidarity (KPTU-Truck Sol) qui transportent des produits pour la société alimentaire Pulmuone. La grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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a débuté le 4 septembre pour obtenir la reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. syndicale, des conditions de travail décentes et des mesures de sécurité.

La police s’est emparée de dossiers dans le bureau de TruckSol au deuxième étage de l’immeuble du KPTU et a essayé de perquisitionner les étages supérieurs, abritant le secrétariat du syndicat et d’autres institutions qui y sont affiliées, mais elle a été arrêtée par des responsables, des membres et des militants syndicaux. Le gouvernement a aussi émis des mandats d’arrêt contre une douzaine de responsables et membres de KPTU-TruckSol. Le 11 novembre, sept membres de KPTU-TruckSol ont été arrêtés conformément à ces mandats et ont été placés en détention.

Le gouvernement poursuit ses efforts pour museler un syndicat d’enseignants20-10-2015

Le ministère de l’Éducation a menacé de prendre des mesures fermes à l’encontre du syndicat coréen des enseignants KTU après qu’il a annoncé, le 20 octobre, qu’il allait émettre une déclaration politique s’opposant à la décision du gouvernement d’imposer un livre unique sur l’histoire de la Corée rédigé par l’État. Des partis d’opposition et des universitaires craignaient que le nouveau livre manipule et déforme la façon dont l’État sud-coréen a vu le jour. Le lendemain, le ministère a déclaré à la presse qu’il prendrait des mesures disciplinaires et entamerait des poursuites judiciaires contre les enseignants qui ont signé une déclaration politique ou qui ont participé à des manifestations interdites.

Le KTU a maintenu sa déclaration et un total de 21.379 enseignants de 3.904 écoles du pays ont participé. Le ministère a mis ses menaces à exécution et a poursuivi 84 membres du KTU, dont des membres de la direction et son président, Byun Seong-ho. Le ministère a également annoncé qu’il enverrait des documents officiels aux surintendants locaux, exigeant la punition de celles et ceux qui ont participé à la déclaration.

Le gouvernement annonce un accord relatif à la réforme du travail, alors que la police sévit contre des manifestants syndicaux29-09-2015

En septembre 2015, le gouvernement a annoncé qu’il était parvenu à un accord sur sa réforme controversée du travail qui facilite le renvoi de travailleurs peu performants et permet aux employeurs de modifier les contrats de travail. En plus de créer de l’insécurité, les syndicats craignaient que les mesures ne servent à se débarrasser de leurs membres. Le 23 septembre, la confédération coréenne des syndicats (KCTU) a organisé un rassemblement d’un jour pour protester contre l’accord conclu par la Commission du développement économique et social, poussant le parti Saenuri au pouvoir à déclarer que l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. ne représentait plus les travailleurs.

Une forte répression policière du mouvement de protestation a mené à des plaintes pour violences policières ; du gaz lacrymogène a été employé et des photos montrent des manifestants que des policiers tirent par le cou. Le 29 septembre, la police a annoncé qu’elle allait durcir les règles pour les manifestations et les actions de protestation, indiquant que le manque de respect du droit et de l’ordre de la part de certains citoyens « allaient à l’encontre de la compétitivité nationale » et « freinaient les efforts pour dynamiser l’économie ». Les nouvelles mesures devraient inclure l’arrestation de toute personne franchissant la ligne de police.

Le ministère bloque systématiquement les demandes de reconnaissance du syndicat des migrants20-08-2015

Le ministère de l’Emploi et du Travail sabote systématiquement toutes les tentatives du syndicat des travailleurs migrants, le MTU, pour obtenir une reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. légale et protéger les droits des travailleurs migrants. La première demande de reconnaissance reconnaissance Désignation d’un syndicat par un organisme gouvernemental comme agent négociateur représentant les travailleurs au sein d’une unité de négociation, ou fait pour la direction d’accepter que ses travailleurs puissent être représentés collectivement par un syndicat. du syndicat date de 2005 et en 2007, la Haute cour s’est prononcée en sa faveur. Toutefois, le ministère de l’Emploi et du Travail a continué de refuser d’enregistrer le MTU, arguant que ses membres étaient des immigrants illégaux, et s’est lancé dans une répression ciblée de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. , en arrêtant et expulsant ses dirigeants.

Le 26 avril 2015, le MTU a organisé un rassemblement dans le centre de Séoul pour mettre en avant ses revendications au nom des travailleurs migrants du pays, dont le droit de former des syndicats, de participer à des négociations collectives et de mener des actions collectives, et également disposer de plus de liberté pour changer de travail et obtenir des salaires plus élevés. Un rapport qu’Amnesty international a publié en 2014 révélait que les travailleurs migrants de Corée étaient parfois obligés de travailler dans des conditions non convenues, menacés de différentes punitions, dont des actes d’intimidation et de violence, de piètres logements, des heures de travail excessives, pas de repos hebdomadaire et le refus de rémunérer les heures supplémentaires. Le ministère du Travail n’avait rien fait pour remédier à ces problèmes.

Les affirmations du ministère selon lesquelles le MTU cherchait à représenter des travailleurs illégaux n’étaient pas tout à fait fondées. La grande majorité des 700.000 travailleurs migrants du pays – environ 553.000 personnes – résidaient légalement dans le pays avec un visa obtenu dans le cadre du système de permis de travail (même s’il s’agit d’un système qui les rend vulnérables aux abus).

Le 25 juin 2015, la Cour suprême de Corée a adopté une décision historique en convenant que les travailleurs migrants sans papiers avaient le droit de se syndiquer et devaient être couverts par la Loi sur les syndicats et les relations de travail. Pour parvenir à sa décision, la Cour a examiné les législations d’un grand nombre d’autres pays et est arrivée à la conclusion que le droit d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. des migrants illégaux est la norme internationale.

Le 7 juillet, le ministère de l’Emploi et du Travail a répondu par un autre défi juridique en insistant pour que le MTU adopte des changements à ses statuts avant de pouvoir émettre un avis de certification. Plus précisément, il demandait une révision des termes des statuts relatifs à son droit de s’opposer à la répression et aux expulsions, de lutter pour la légalisation des travailleurs migrants et de s’opposer au système de permis de travail EPS (qui lie les migrants à un employeur précis et limite leur durée de résidence), estimant qu’il s’agissait « d’objectifs politiques ».

Le ministère a finalement accepté de reconnaître la légalité du MTU le 20 août lorsque le syndicat a changé son objectif de création pour en faire l’amélioration de la situation sociale et économique des travailleurs migrants en Corée, plutôt que l’abolition du système EPS et l’octroi de l’amnistie aux travailleurs migrants illégaux.

Une société multinationale chimique affaiblit ouvertement les droits syndicaux31-07-2015

La direction de l’usine coréenne du géant néerlandais de la chimie Akzo a continué de refuser d’engager de véritables négociations avec la fédération coréenne des travailleurs de la chimie et du textile (KCTF), alors qu’elle s’était pourtant engagée à mener des négociations collectives « en toute sincérité et bonne foi » à la suite d’une médiation de la part du ministère de l’Emploi et du Travail. En juillet 2015, les négociations salariales ont été arrêtées et l’employeur a continué de recruter de plus en plus de travailleurs temporaires, altérant les conditions de travail des salariés permanents et affaiblissant la capacité du syndicat à obtenir satisfaction par rapport aux revendications légitimes des travailleurs.

Le 22 juillet, une grève partielle a été lancée. Un délégué syndical a été blessé lors d’une agression physique alors que la direction tentait d’enlever des affiches syndicales. Il a été hospitalisé pendant plus d’une semaine.

La KCTF a demandé à la direction de reprendre les négociations salariales et de cesser ses violations systématiques des normes fondamentales de santé et sécurité professionnelles dans l’usine.

Des dirigeants syndicaux poursuivis 30-06-2015

Le 26 juin, le département des enquêtes criminelles du bureau du Procureur du district du centre de Séoul a entamé des poursuites judiciaires à l’encontre de 27 membres du KTU. Les poursuites sont liées à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’un défilé devant une école en juin 2014 et d’un rassemblement national d’enseignants le mois suivant pour réclamer l’annulation de la décision de supprimer le statut légal du KTU. Les personnes incriminées, dont l’ancien président du KTU, Kim Jung-hoon, ont été poursuivies en vertu de la Loi sur les fonctionnaires de l’État.

Les procureurs ont aussi inculpé six autres personnes, dont l’enseignant du KTU Lee Min-sook, pour deux incidents survenus en mai 2014 au cours desquels des messages ont été publiés sur le site web de la Maison bleue et un appel public a été diffusé, critiquant la présidente Park Geun-hye pour sa gestion de la catastrophe du ferry Sewol et exigeant sa démission.

Arrestation de dirigeants syndicaux de la construction 30-06-2015

Le 30 juin, des membres de la confédération coréenne des syndicats de l’industrie de la construction (KFCITU) ont été arrêtés et poursuivis pour un incident survenu en 2014.

Jang Ok-gi, président du siège de la KCWU à Gwangju dans la province de Jeolla du Sud ; Shin Sang-gi, vice-président de la section des opérateurs de grues de Gwangju dans la province de Jeolla du Sud ; et Park Seung-hee, recruteur de la section des opérateurs des grues ont été arrêtés et inculpés d’infraction à la loi sur les rassemblements et les manifestations, et d’obstruction aux affaires lors d’un incident sur un chantier, l’année dernière, lorsque des ouvriers licenciés étaient montés sur une tour en acier pour exiger leur réintégration. Jang a été accusé d’avoir organisé un rassemblement non signalé et illégal devant le bureau de la police locale. En réalité, lui et d’autres membres étaient rassemblés en attendant que les travailleurs descendent de la tour.

Ingérence du gouvernement dans la négociation collective 24-06-2015

Il semble que les autorités soient directement intervenues dans le processus de négociation collective en décidant d’examiner les accords intervenus dans les entreprises et en leur ordonnant de changer ceux qui ne leur convenaient pas. Des responsables gouvernementaux se sont rendus dans 3.000 sociétés employant plus de 100 personnes dans tout le pays pour les encourager à revoir leur convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
avec les syndicats. Ces visites allaient de pair avec les projets du gouvernement d’accroître la flexibilité au travail en empêchant les syndicats d’influencer les principales questions de gestion. La KCTU s’est opposée aux révisions qui rendraient le licenciement de personnel plus facile.

Le 24 juin, le ministère de l’Emploi et du Travail a publié les résultats de son étude sur les conventions collectives en vigueur chez les 30 plus grandes entreprises sud-coréennes ayant le chiffre d’affaires le plus important. Elle révèle, par exemple, que 10 sociétés disposaient de règles pour qu’un seul syndicat négocie et 14 devaient disposer de l’accord des organisations syndicales pour les nominations et les décisions de gestion. Le ministère a conclu que certaines de ces règles, notamment celles n’acceptant qu’un seul syndicat pour négocier, étaient contraires à la loi et a annoncé qu’il allait encourager les directions et les syndicats de ces entreprises à modifier elles-mêmes ces règles avant la fin du mois d’août. Si elles ne le faisaient pas de façon volontaire, le ministère allait officiellement exiger les changements qu’il désirait.

Le ministère critiquait aussi les règles relatives aux nominations et aux autres décisions qu’il estimait être déraisonnables et « affaiblissant la compétitivité des entreprises ». Les syndicats ont néanmoins fait remarquer que ces points portaient principalement sur des décisions ayant trait au bien-être des travailleurs, comme leur mutation, la sous-traitance de main-d’œuvre, les licenciements et les départs volontaires à la retraite.

Des cadres du Groupe Samsung innocentés malgré les preuves écrites de leurs projets antisyndicaux19-06-2015

En janvier 2015, les procureurs de l’État coréen ont décidé de ne pas poursuivre les cadres du Groupe Samsung, y compris le président de Samsung Electronics, Lee Kun-hee, qui était accusé d’avoir empêché des employé(e)s de Samsung de créer des syndicats.
Le Bureau central des procureurs de Séoul a annoncé mardi qu’il disculpait Lee et le directeur de la stratégie du Groupe, Choi Gee-sung, des allégations les accusant d’avoir enfreint le droit du travail du pays, faute de preuves.
Ces accusations avaient été révélées en octobre 2013 lorsque Sim Sang-jung, le représentant du parti de la justice – un parti mineur de l’opposition –, avait publié un document de 150 pages décrivant en détail les activités antisyndicales du Groupe.
Voici ce qu’indiquait le document : « En cas de tentatives de création de syndicats, les services du Groupe chargés de la main-d’œuvre et les services du personnel de chaque société apparentée doivent coopérer afin de décourager les intentions le plus tôt possible (…) Si cette tactique échoue, les services doivent chercher à faire disparaître les syndicats à l’aide d’une stratégie d’usure à long terme ».
Depuis longtemps, Samsung a adopté une stratégie consistant à ne pas soutenir les syndicats.
Suite à ces révélations, plusieurs groupes de citoyen(ne)s et l’association Lawyers for a Democratic Society (Les avocats pour une société démocratique) ont déposé plainte auprès du procureur contre Lee et Choi, en déclarant que le Groupe utilisait des tactiques systématiques pour faire obstacle à toute intention de création de syndicats.
Or, les procureurs ont affirmé qu’ils n’avaient pas de preuves indiquant que les sociétés apparentées à Samsung employaient des pratiques de travail injustes. En revanche, ils ont effectivement relevé des pratiques injustes dans la société Samsung Everland, qui a changé de nom l’année dernière pour s’appeler Cheil Industries. Les procureurs ont ensuite demandé à un tribunal de condamner quatre cadres de cette entreprise à des amendes s’élevant entre cinq et dix millions KRW.

Action des autorités gouvernementales contre la légalité du KTU et son dirigeant 19-06-2015

En octobre 2013, le gouvernement a déclaré illégal le Korean Teachers and Education Workers’ Union (Syndicat coréen des enseignants et personnels de l’éducation – KTU) au motif qu’il avait régulièrement refusé d’annuler l’adhésion syndicale des enseignant(e)s qui avaient été licenciés. Dans une décision rendue en juin 2014, le tribunal administratif de Séoul a approuvé cette décision, ce qui a mis fin au statut légal de syndicat dont le KTU bénéficiait depuis 14 ans. Le tribunal a annoncé que le KTU pouvait uniquement retrouver sa légalité en annulant l’adhésion syndicale des travailleurs/euses de l’éducation licenciés qui, en tant que tels, ne peuvent se syndiquer, aux termes de l’article 2 de la loi sur les relations de travail. Le groupe des enseignants est descendu dans les rues pour protester contre la décision du tribunal. Le ministère de l’Éducation a riposté en ordonnant aux membres du KTU de repartir dans leurs écoles, faute de quoi ils s’exposaient à de graves conséquences. Le 27 juin 2014, près de 1500 membres du KTU ont quitté leur travail en avance pour manifester contre la décision du gouvernement. Ils/elles ont également présenté une pétition signée par 12.000 membres, demandant la démission de la présidente coréenne Park Geun-hye. Le 15 juillet 2014, la police a saisi les serveurs du site Internet du KTU lors d’une enquête sur l’activité politique illégale présumée de ses membres. Le ministère de l’Éducation a déclaré avoir déposé plainte contre quelque 107 membres du KTU responsables d’avoir organisé les manifestations et la pétition, invoquant le fait que leur action avait « porté préjudice à la neutralité politique de l’éducation ». L’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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a exhorté le gouvernement coréen à supprimer de sa législation la disposition concernée, par l’intermédiaire de ses divers comités.
En septembre 2014, le judge Min Joon-gi, de la Haute Cour de Séoul, a émis une ordonnance permettant au KTU de conserver son statut légal jusqu’à ce qu’un appel soit décidé. Le juge a également accepté que le Tribunal constitutionnel étudie l’article 2 de la loi sur les relations de travail pour s’assurer de sa conformité avec la Constitution du pays, en faisant remarquer : « Cet article va sans doute à l’encontre du principe d’interdiction excessive figurant dans la Constitution et est contraire aux droits des enseignants en matière de syndicalisation et d’égalité ». Quelques jours plus tôt, un tribunal de la région de Séoul avait rejeté la demande du procureur d’arrêter le dirigeant du KTU, Kim Jeong-hoon, qui faisait l’objet d’une enquête au motif qu’il aurait enfreint la loi applicable aux fonctionnaires du pays. La loi interdit aux fonctionnaires, en l’occurrence les enseignants de l’école publique, de participer à des activités politiques, consistant notamment à organiser des rassemblements ou à exprimer leurs opinions politiques en public.

Le Service national de renseignement a joué un rôle dans les tentatives d’interdiction du syndicat des enseignants26-05-2015

Au mois de mai, des rapports dérangeants ont fait surface, révélant que le Service national de renseignement (SNR) était derrière les tentatives de retrait du statut légal du syndicat des enseignants coréens (KTU). Le 26 mai, le journal coréen Hankyoreh a fait l’acquisition d’une transcription de commentaires et d’instructions datant du 18 février 2011 de Won Sei-hoon, à l’époque directeur du SNR : « Les directeurs d’agence devraient travailler avec les surintendants des écoles ou les surintendants adjoints [des fonctionnaires du ministère de l’Éducation] si les surintendants semblent de gauche [...] pour veiller à ce que des mesures disciplinaires soient prises à l’encontre des enseignants qui sont membres du Parti démocratique du travail conformément à la précédente règle. Il semble que nous allons devoir rendre le KTU illégal. » Won, qui faisait ces remarques lors d’une réunion mensuelle avec les chefs de département du SNR, voulait que les directeurs d’agence punissent les enseignants du KTU et prennent des dispositions pour annuler le statut légal de l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. . Il a donné l’ordre aux directeurs de travailler directement avec des surintendants conservateurs et avec des responsables du ministère de l’Éducation pour éviter de dévoiler l’implication du SNR.

Le gouvernement agite la menace de poursuites judiciaires en cas de grève générale24-04-2015

Après l’échec de pourparlers tripartites à propos d’un conflit de longue date entre les organisations syndicales et le gouvernement concernant un projet de réforme du travail pour tendre à plus de « souplesse » et apporter des changements aux conventions collectives, les syndicats ont appelé à une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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indéfinie à partir du 24 avril 2015. Les autorités ont alors menacé de poursuites toutes les personnes qui prendraient part à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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générale qu’elles considéraient comme illégale, car son motif était politique. En plus de s’opposer au projet de réforme du marché du travail, l’objectif de la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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était aussi de soutenir des revendications pour une hausse du salaire minimum et la suppression d’un projet de réforme des retraites dans le secteur public qui réduirait des prestations.

Lorsque le syndicat coréen des enseignants (KTU) a annoncé qu’il participerait au mouvement, le ministère de l’Éducation a aussi brandi des menaces de poursuites judiciaires, précisant que la loi interdisait à ses membres de prendre part à des actions collectives, même si l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

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ne classe pas l’éducation dans les services essentiels services essentiels Services dont l’interruption mettrait en danger la vie, la sécurité personnelle ou la santé de l’ensemble ou d’une partie de la population. C’est par exemple le cas du secteur hospitalier, des services d’approvisionnement en électricité et en eau et du contrôle du trafic aérien. Les grèves y sont soumises à des restrictions, voire interdites.

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.

Plus de 200.000 personnes se sont ralliées à l’appel à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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générale des syndicats et le gouvernement a à nouveau insisté sur le fait que des mesures disciplinaires et judiciaires seraient prises. Et il a tenu parole : plusieurs dirigeants syndicaux ont été arrêtés pour leur rôle dans la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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, y compris Lee Gil-u, président de la section de la province de Daegu-North Gyeongsang du syndicat des travailleurs de la construction KCWU ; Im Seong-yeol, responsable du conseil régional de Daegu du KCTU ; et Park Hee-eun, secrétaire général du conseil régional de Daegu du KCTU.

Commission pour le développement économique et social23-12-2013

La Federation of Korean Trade Unions (Fédération des syndicats coréens – FKTU) a signalé que les consultations avec la Commission pour le développement économique et social (ESDC) n’avaient pas été menées de manière efficace. Les accords conclus avec l’ESDC n’ont pas de caractère contraignant. En revanche, l’ESDC intervient sur des questions qui devraient faire l’objet de négociations bipartites entre les employeurs et les syndicats, telles que les salaires et les heures de travail. Par ailleurs, il a été reproché à l’ESDC d’avoir sélectionné des membres qui ont plus tendance à être proches des employeurs qu’à représenter les intérêts du public au sens large. Le 23 décembre 2013, la FKTU a quitté la réunion de l’ESDC en signe de protestation contre l’intervention du gouvernement dans les bureaux de la confédération syndicale coréenne KCTU suite à la grève du Korean Railway Workers’ Union (Syndicat coréen des travailleurs/euses des chemins de fer – KRWU).

Licenciement collectif de grévistes16-12-2013

Le Korean Railway Workers’ Union (Syndicat des travailleurs/euses des chemins de fer coréens – KRWU) a lancé un appel à la grève aux employé(e)s de la compagnie ferroviaire Korea Railroad Corporation (KORAIL) pour protester contre la privatisation. Le syndicat a soumis cinq revendications spécifiques à la direction : révoquer la décision de créer la société Suseo KTX ; demander au ministère des Terres, de l’Infrastructure et des Transports de cesser de délivrer des licences d’entreprises ; instaurer un sous-comité pour le développement des chemins de fer au sein du comité des Terres, de l’Infrastructure et des Transports de l’Assemblée nationale ; créer une instance de discussion entre parties prenantes ; mettre fin à la discrimination antisyndicale.

KORAIL a réagi en licenciant 6.748 travailleurs/euses qui avaient participé à la grève, ce qui signifie que pratiquement tous les employé(e)s grévistes ont perdu leur emploi. Le KRWU a demandé une ordonnance au tribunal du district de Daejeon pour empêcher la création de la société Suseo KTX. Des actions de solidarité ont été organisées dans tout le pays, en collaboration avec des organisations de la société civile hostiles à la privatisation, dans les gares ferroviaires centrales de Cheonan, Jeonju, Suncheon et Mokpo.

Pression sur les entreprises d’État pour les obliger à réduire leur taux d’endettement de 200 %11-12-2013

Le 11 décembre 2013, le ministère de la Stratégie et des Finances a ordonné à 295 entreprises d’État de réduire leur taux d’endettement de 200 % d’ici à 2017. Le ministère a menacé de licencier les dirigeants qui n’atteindraient pas cet objectif. Les entreprises doivent établir un plan de réduction de la dette ; le gouvernement évaluera leurs efforts au troisième trimestre de 2014 et licenciera les dirigeants qui ne seront pas en mesure de présenter ce plan.
D’après la FKTU, ce plan vise à imputer la responsabilité de la dette aux travailleurs/euses, en expliquant que l’endettement est dû à des salaires excessivement élevés, aux primes et aux prestations sociales destinées aux employé(e)s. De plus, le gouvernement a enjoint les entreprises d’État à modifier les conventions collectives qui n’iraient pas dans le sens de ses directives, en fournissant une liste de 58 points à respecter. Dans la plupart des cas, ces points n’ont aucun lien avec l’endettement.

Annulation de l’enregistrement du Korea Teacher Union24-10-2013

Le ministère de l’Emploi et du Travail a demandé au Korea Teacher Union (KTU) d’amender son règlement avant le 23 octobre 2013 pour avoir permis à des travailleurs licenciés et pensionnés de conserver leur affiliation. Dans le cas contraire, son enregistrement serait annulé. Le 26 septembre, les enseignants à Séoul ont protesté contre cette menace. Le 23 octobre, l’enregistrement du KTU a été annulé par le gouvernement et 76 enseignants travaillant à temps plein comme représentants syndicaux ont reçu l’ordre de réintégrer leur école respective le 24 octobre.

Discrimination directe à l’encontre de membres et de dirigeant(e)s syndicaux16-08-2013

137 membres du KGEU ont été licenciés en raison de leurs activités syndicales. Le président et le secrétaire général du KGEU ont été licenciés au motif qu’ils dirigent une organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. illégale.

165 travailleurs/euses d’entreprises publiques membres de la Korean Federation of Public Sector and Transportation Workers’ Unions (Fédération coréenne des syndicats des travailleurs/euses du secteur public et des transports publics – KPTU) ont été licenciés du fait de leurs activités syndicales légitimes. Bon nombre de ces employé(e)s, notamment 96 membres du Korean Railway Workers’ Union (Syndicat coréen des travailleurs/euses des chemins de fer), affilié à la KPTU, ont fait l’objet de représailles pour leur opposition à la privatisation du secteur public et pour d’autres actions visant à défendre les services publics de qualité. D’autres employé(e)s ont été licenciés dans le but de les empêcher de demander l’amélioration légitime des mauvaises conditions de travail.

Ingérence des employeurs16-08-2013

La société de chantiers navals Hanjin a créé un syndicat « jaune » afin d’attirer les membres du Korea Metal Workers Union (Syndicat coréen des métallurgistes – KMWU). C’est dans ce contexte que Choe Kang-seo, directeur adjoint de la section syndicale régionale du KMWU de Hanjin à Busan, a mis fin à ses jours.

Ingérence dans les activités et l’administration des syndicats16-08-2013

L’entreprise E-Mart Co. Ltd. porte systématiquement atteinte à l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. du syndicat, en utilisant illégalement les numéros d’enregistrement de résidence des travailleurs/euses pour vérifier s’ils/elles ont adhéré au syndicat.

Violation du droit à créer un syndicat06-06-2013

Le Korean Government Employees Union (Syndicat coréen des employés du gouvernement – KGEU) n’est toujours pas reconnu comme une organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. syndicale légale. Le gouvernement a refusé par trois fois d’enregistrer le syndicat. Depuis sa création, 137 membres syndicaux ont été licenciés en raison de leur activité syndicale. En janvier 2013, le président du KGEU, Kim Jung-nam, a suivi une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
de la faim pendant 16 jours avant d’être hospitalisé. Le KGEU organise désormais un sit-in devant l’Assemblée nationale. Le président et le secrétaire général du KGEU ont récemment été licenciés au motif qu’ils dirigeaient une organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. illégale.

Interdiction de manifester01-04-2013

En avril 2013, la police a interdit un rassemblement organisé par des employé(e)s syndiqués du centre médical Jinju pour protester contre la fermeture de l’hôpital. La raison invoquée était que les membres du syndicat avaient précédemment recouru à la violence pour empêcher les membres du Conseil provincial du Gyeongsang du Sud d’entrer dans le bâtiment.

Des travailleurs/euses privés de liberté syndicale28-02-2013

En février 2013, le Jaeneung Educational Institute (Institut de formation Jaeneung) a dissuadé ses employé(e)s de se syndiquer, en recourant notamment au licenciement et à l’annulation des accords collectifs.

Sanctions contre une grève légitime01-08-2012

En janvier 2011 et en février 2012, les tribunaux ont donné gain de cause à un travailleur « détaché » de Hyundai Motor, estimant qu’il était « illégalement détaché » et non « en sous-traitance ». Les tribunaux ont reconnu que le travailleur était directement employé à plein temps par Hyundai après avoir travaillé plus de deux années consécutives sur le site. Toutefois, la direction de Hyundai a refusé d’appliquer la décision, comme annoncé en août 2012. Suite à ce refus, le Korean Metal Workers’ Union (Syndicat des métallurgistes coréens – KMWU) a engagé une action syndicale visant à régulariser tous les travailleurs/euses en sous-traitance qui travaillaient depuis plus de deux ans, ce à quoi l’entreprise a répondu par des poursuites judiciaires et des demandes de dommages-intérêts de 16,2 milliards pour les grèves et les sit-ins organisés sur les sites d’Ulsan, Asan et Jeonju.

Dans de nombreux conflits sociaux, les entreprises ont fait appel à une loi très critiquée sur « l’entrave à l’activité économique » pour faire arrêter les travailleurs/euses qui ont participé à des grèves et leur imposer des amendes extrêmement élevées.

Répression des syndicats et augmentation des poursuites judiciaires30-11-2011

Il a été signalé que les dirigeants d’entreprises demandaient de plus en plus souvent des réparations après des conflits de travail, malgré un accord passé il y a huit ans entre les syndicats et le patronat pour limiter des poursuites en dommages-intérêts trop conséquentes, suite à d’importants procès qui avaient donné lieu à une vague de suicides de travailleurs/euses. Par ailleurs, plusieurs syndicalistes ont été emprisonnés en 2011 en raison d’activités liées à des grèves.

Une étude portant sur cinq grandes entreprises confrontées à des litiges patronat-syndicat a révélé que la somme totale des recours en réparation s’élevait à environ 75 milliards de wons (soit 69,4 millions de dollars). La société KEC réclamait 30,1 milliards de wons, Kumho Tyres 17,9 milliards, Hyundai Motor et ses sous-traitants internes 20 milliards, JEI 2 milliards, et Hanjin Heavy Industries 5.377 milliards (dont une amende de 96 millions de wons contre la membre d’un syndicat unique, Kim Jin-suk, qui est restée au sommet d’une grue de chantier une bonne partie de l’année 2011 pour protester contre les licenciements). Ces demandes de dédommagement concernaient environ 910 dirigeant(e)s et membres syndicaux.

La société KEC a réclamé 30,1 milliards de wons de dommages-intérêts, alors qu’elle avait établi une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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aux termes de laquelle elle renonçait à solliciter un dédommagement. Les sociétés qui ont demandé réparation arguent du fait qu’elles ont subi d’importantes pertes à cause des activités illégales des syndicats et qu’elles suivent la procédure appropriée pour faire valoir un dédommagement et des saisies de biens. Il est d’ailleurs signalé que de nombreux responsables syndicaux perdent leurs biens personnels et, en conséquence, souffrent de dépression. En 2003, un employé de Doosan Heavy Industries, Bae Dal-ho, s’est suicidé en s’immolant par le feu, pour protester contre l’injustice de la demande de réparation et, en octobre 2003, deux dirigeants syndicaux se sont également donné la mort, Kim Ju-ik de la société Hanjin Heavy Industries et Lee Hae-nam, de Sewon Tech.

Avec la prolifération des recours en réparation, les travailleurs/euses éprouvent de grandes difficultés pour organiser des grèves légales. Les importants efforts mobilisés pour organiser une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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sont considérés comme « illégaux » et les entreprises se servent de cette illégalité comme prétexte pour entreprendre une action en justice. En février, Hanjin Heavy Industries a procédé à une restructuration qui s’est soldée par la perte de 400 emplois, dont 230 départs volontaires et 170 licenciements ; la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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prévue pour réagir à cette restructuration a été déclarée illégale. Chez Hyundai Motor, des travailleurs/euses contractuels ont mené une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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pour obtenir le statut d’employé(e)s permanents, conformément à une décision de la Cour suprême, mais leur demande a été, là aussi, jugée illégale.

L’interprétation du gouvernement et des tribunaux est la suivante : la restructuration, la privatisation, les licenciements, etc. relèvent de la catégorie des droits de la direction droits de la direction Droits réservés à la direction, ayant trait à la bonne marche d’une entreprise et ne faisant pas l’objet d’une négociation collective, (exemples : recrutement, calendrier de production et définition des méthodes de travail). Synonyme : prérogatives de la direction. d’une entreprise et, par conséquent, les grèves s’y opposant ne sont pas autorisées. D’après Kwon Du-seop, avocat au centre juridique de la Korean Confederation of Trade Unions (confédération coréenne des syndicats – KCTU), les recours en réparation permettent essentiellement d’éliminer le droit de grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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et de réprimer les syndicats. Il est également préoccupant de constater que les tribunaux favorisent les dirigeants d’entreprises dans les affaires de poursuites judiciaires.

Le 24 juin, l’assistant du secrétaire général de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie (FIOM), Fernando Lopes, a participé à une délégation qui a rendu visite à l’Assemblée nationale pour signaler les graves violences perpétrées récemment à l’encontre des syndicats en Corée.

Sanctions à l’encontre de syndicats de migrant(e)s et mesures répressives contre les migrant(e)s illégaux31-08-2011

Il existe de nombreuses irrégularités en matière de droits du travail de la main-d’œuvre migrante. En effet, alors que la législation prévoit qu’ils disposent de la même protection que les travailleurs/euses locaux en termes de salaires et de conditions de base, dans la réalité, la majorité des travailleurs/euses migrants reçoivent un salaire nettement inférieur à celui de leurs homologues coréens ; ils sont obligés de travailler de longues heures et sont souvent privés de leurs revenus. Ces travailleurs/euses sont liés à leur employeur et se heurtent à de fortes restrictions s’ils souhaitent changer d’emploi, ce qui les rend particulièrement vulnérables.

La Corée du Sud compte environ 700.000 travailleurs/euses migrants, principalement employés dans des usines textiles et électroniques, mais également dans le milieu de la prostitution. En septembre 2008, le gouvernement a annoncé qu’il réduirait de moitié le nombre de travailleurs/euses migrants illégaux – estimé à 220.000 – d’ici à 2012 et a augmenté les perquisitions, parfois violentes, dans les entreprises et les foyers. Près de 80% de travailleurs/euses migrants ont signalé qu’ils avaient subi des violences verbales au travail, et plus de 25% ont dénoncé des violences physiques. En septembre, le gouvernement a annoncé qu’il suspendait l’entrée de travailleurs/euses migrants en provenance du Vietnam parce qu’un nombre considérable de Vietnamiens/ennes ne retournaient pas dans leur pays après l’expiration de leur permis de travail.

Résiliation unilatérale des conventions collectives30-06-2011

La législation actuelle autorise la résiliation unilatérale d’une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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. Les employeurs recourent souvent à cette disposition. Dans les institutions publiques, la résiliation unilatérale d’une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

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, qui représente l’un des principaux éléments des relations patronat-syndicat, a quadruplé.

En juillet 2011, les rapports d’activités syndicales révélaient déjà 459 cas d’abus, un chiffre supérieur aux 451 cas dénoncés pour l’ensemble de l’année 2010.

Il est possible de créer plusieurs syndicats, mais les syndicats se soucient de l’incidence de l’équipe de négociation unique sur les syndicats minoritaires30-06-2011

Le 1er juillet, une nouvelle loi est entrée en vigueur, autorisant la présence de plusieurs syndicats sur un même lieu de travail. Cette loi avait été promulguée en 1997, mais avait été reportée d’une décennie. Au titre de la loi révisée, il faut un minimum de deux personnes pour créer un syndicat. Les défenseurs de cette loi considèrent qu’elle permet aux travailleurs/euses de former plus facilement des syndicats dans les entreprises qui avaient établi des syndicats « pro-direction », ou dans les entreprises qui avaient précédemment interdit les syndicats. Samsung et POSCO ont toutes deux maintenu jusqu’à présent une politique du « zéro syndicat » en mettant en place un syndicat favorable à la direction ou un « syndicat fantôme », ce qui rendait impossible la création de véritables syndicats. Le ministère estime que 400 à 500 nouveaux syndicats devraient être créés au cours des 12 prochains mois, pour venir s’ajouter au nombre total de 4.689 syndicats recensés en 2009.

Toutefois, l’obligation de mettre en place une équipe de négociation unique s’est heurtée à une forte opposition de la part de la Federation of Korean Trade Unions (fédération des syndicats coréens – FKTU) et de la Korean Confederation of Trade Unions (confédération coréenne des syndicats – KCTU). Avec ce nouveau système, les travailleurs/euses peuvent établir deux ou plusieurs syndicats dans une entreprise. Lorsqu’il y a plusieurs syndicats, ils peuvent négocier individuellement avec l’employeur, à condition que l’employeur l’accepte, ce qui semble peu probable. Dans la plupart des cas, les syndicats doivent désigner un syndicat représentatif pour mener les négociations avec l’employeur. S’il y a plusieurs syndicats et qu’ils ne parviennent pas à former une équipe de négociation unique eux-mêmes, c’est le syndicat composé d’une majorité de travailleurs/euses (le syndicat investi de l’autorité déléguée par les syndicats plus petits) qui est le syndicat représentatif. S’il n’y a pas de syndicat majoritaire, les différents syndicats de l’entreprise doivent constituer une équipe de négociateurs/trices à laquelle ils participent tous. Les syndicats s’opposent à cette obligation de mettre en place une équipe de négociation unique, qui limite, selon eux, les droits de négociation des syndicats minoritaires.

Trop d’ingérence du ministère31-12-2010

En janvier, le ministère du Travail et de l’Emploi a rejeté une recommandation de la National Human Rights Commission of Korea (commission nationale des droits humains de Corée – NHRCK) du mois d’octobre 2010 visant à réduire l’ingérence du ministère dans les procédures de création des syndicats et dans les critères d’adhésion à un syndicat. Par ailleurs, le ministère est resté sourd à la demande d’autoriser provisoirement dans les syndicats des travailleurs/euses sans emploi et des personnes recherchant un emploi. En mai 2010, un conseiller politique principal de la Commission syndicale consultative auprès de l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de coopération et de développement économiques (CSC-OCDE) a déclaré que le gouvernement coréen intervenait trop dans les relations entre la main-d’œuvre et la direction et que la politique visant à limiter le paiement du salaire des syndicalistes allait à l’encontre des normes internationales. Les syndicalistes ont également critiqué une nouvelle loi sur les syndicats entrée en vigueur en juillet 2010, qui permet de réduire le nombre de responsables syndicaux à plein temps. Le nombre de syndicalistes à plein temps sur un lieu de travail de moins de 300 employé(e)s aurait diminué de 25%.

Précarisation du travail et restriction des droits syndicaux30-11-2010

La précarisation du travail est déjà très élevée en Corée (plus de 50%) mais, d’après les syndicats, les initiatives récentes de privatiser et de fusionner les services publics de distribution ont aggravé la situation, provoquant une hausse rapide des licenciements chez les employé(e)s du secteur public, ainsi qu’une augmentation de l’instabilité de l’emploi et une détérioration des conditions de travail pour ceux qui restent à leur poste. Le droit d’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. des travailleurs/euses précaires est limité.

En février 2010, les estimations ont révélé que plus de cinq millions de travailleurs/euses, soit un tiers de la main-d’œuvre de la Corée du Sud, avaient dorénavant le statut de contractuels, avec un salaire équivalant tout juste à 60% du salaire des employé(e)s permanents. D’après les syndicats coréens, la nouvelle « Stratégie nationale pour l’emploi 2020 », à l’initiative du gouvernement pour accroître les niveaux d’emploi, prévoit des dispositions qui risquent de favoriser la déréglementation des bureaux de placement privés, l’emploi indirect et l’emploi précaire. Les chiffres de 2011 indiquent que les conditions d’emploi des travailleurs/euses non permanents se sont nettement dégradées, puisque leur salaire moyen équivaut pratiquement à la moitié du salaire des travailleurs/euses permanents.

Grèves « illégales » et violences policières30-11-2010

Même les actions collectives menées en dehors des services essentiels services essentiels Services dont l’interruption mettrait en danger la vie, la sécurité personnelle ou la santé de l’ensemble ou d’une partie de la population. C’est par exemple le cas du secteur hospitalier, des services d’approvisionnement en électricité et en eau et du contrôle du trafic aérien. Les grèves y sont soumises à des restrictions, voire interdites.

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finissent souvent par être déclarées « illégales » en raison des procédures juridiques fastidieuses qui précèdent l’organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. d’une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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. Le gouvernement a intensifié les mesures répressives à l’encontre des actions de ce type, allant jusqu’à emprisonner des centaines de syndicalistes. Dans la majorité des cas, ces derniers étaient accusés « d’obstruction aux activités économiques ». Les syndicalistes accusés d’organiser des grèves « illégales » sont généralement condamnés à un an de prison ou à des amendes prohibitives. En prison, ils sont le plus souvent placés en cellule d’isolement, pour les empêcher d’entreprendre des actions collectives.

Les autorités soulignent les violences perpétrées lors de certaines manifestations et grèves pour justifier la détention de dirigeant(e)s syndicaux. Les syndicats, eux, insistent sur le fait que l’action policière est inutilement provocatrice et démesurément brutale. Les magistrats émettent des mandats d’arrêt dès que des travailleurs/euses se mettent en grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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, ou parfois même dès qu’une grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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est annoncée. Les forces de police ou les agences de sécurité organisent des opérations de surveillance parfois très complexes pour arrêter les meneurs de grèves. Il peut arriver que des membres de la famille des syndicalistes soient surveillés eux aussi. Les bureaux et les communications des syndicats font également l’objet d’une surveillance routinière.

En avril, il a été signalé que des magistrats avaient prélevé des échantillons d’ADN sur des travailleurs/euses qui avaient participé à des grèves et à d’autres activités. Cette pratique, concernant en l’occurrence des travailleurs/euses qui ont pris part à la grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

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de Ssangyong Motor et à l’occupation des locaux de Daelim Motor, aurait été employée depuis le mois de mars par les magistrats de district de l’ensemble du pays.

L’OCDE critique l’ingérence du gouvernement coréen31-05-2010

En mai, un conseiller politique principal de la Commission syndicale consultative auprès de l’Organisation organisation Processus consistant à former ou à s’affilier à un syndicat ou à inciter d’autres travailleurs à former ou à s’affilier à un syndicat. de coopération et de développement économiques (CSC-OCDE) a déclaré que le gouvernement coréen intervenait trop dans les relations entre la main-d’œuvre et la direction et que la politique visant à limiter le paiement de salaires à des syndicalistes allait à l’encontre des normes internationales. Selon lui, le système de congé coréen adopté pour les responsables syndicaux a été introduit pour affaiblir les organisations syndicales, à l’instar de la mesure propre au pays en vertu de laquelle les travailleurs doivent couvrir toutes les dépenses syndicales. L’OCDE s’est rendue en Corée du Sud pour mener une enquête à propos de la détérioration de la situation des droits du travail afin de déterminer s’il convenait de surveiller particulièrement ce pays.

« Syndicats fantômes »30-11-2009

Dans un contexte où la loi interdit le pluralisme syndical à l’échelon de l’entreprise, de nombreux employeurs ont créé des organisations factices, contrôlées par la direction. Ces organisations sont parfois connues en tant que « syndicats fantômes ». Comme il est impossible de favoriser un mouvement de démocratisation de l’intérieur en raison de l’hostilité de la direction, et comme il est interdit par la loi d’organiser des syndicats « alternatifs », les travailleurs ne jouissent, en fin de compte, de pratiquement aucun droit, et ne peuvent s’engager dans une véritable négociation collective. L’interdiction continue du pluralisme syndical à l’échelon d’entreprise ne fait que renforcer l’incidence négative qu’ont ces « syndicats fantômes » en spoliant les travailleurs de leurs droits de négociation collective.

Les manifestants sont tenus à l’écart30-11-2009

Aux termes de la loi sur les assemblées et les manifestations, tout rassemblement est interdit dans un rayon de 100 mètres autour des missions diplomatiques étrangères. Dès lors, de nombreuses entreprises importantes, telles que Samsung, ont invité les ambassades à leur louer des bureaux dans leurs enceintes. Cette tactique empêche effectivement les travailleurs de manifester devant le siège d’une entreprise.

Répression croissante contre l’organisation de syndicats 31-01-2009

En février 2009, une mission d’enquête constituée de représentants de la Confédération syndicale internationale (CSI), des fédérations syndicales internationales et de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) a conclu, preuves à l’appui, que les travailleurs en situation précaire en Corée continuaient d’être privés de leurs droits les plus fondamentaux, y compris la liberté d’association, la négociation collective et le droit de grève grève Forme d’action collective la plus répandue, la grève désigne un arrêt de travail concerté sur une période limitée et peut revêtir de nombreuses formes.

Voir grève générale, grève intermittente, grève tournante, grève d’occupation, grève de solidarité, grève sauvage
. Parmi les autres conclusions de la mission d’enquête figuraient la dégradation continue de la situation en matière de droits syndicaux et la non-application par le gouvernement des recommandations faites par l’Organisation internationale du travail Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
(OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
) pour mettre ses lois en conformité avec les normes fondamentales de l’OIT Organisation internationale du travail Structure tripartite créée par les Nations Unies (ONU) en 1919 pour promouvoir de bonnes conditions de vie et de travail. Principale instance internationale chargée de développer et de contrôler les normes internationales du travail.

Voir tripartisme, Guide des droits syndicaux internationaux de la CSI
, y compris le recours à l’article 314 du Code pénal coréen relatif à l’« obstruction aux affaires » pour entraver très sérieusement les activités syndicales légitimes.

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