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L’indice CSI des droits dans le monde

Mongolie

L’affiliée de la CSI en Mongolie est la Confederation of Mongolian Trade Unions (Confédération des syndicats de Mongolie – CMTU).

En pratique

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Traite des êtres humains, travail forcé et travailleurs migrants30-09-2011

Malgré une législation s’opposant à la traite des êtres humains et au travail forcé, la Mongolie reste un pays source pour la traite des personnes, en particulier de femmes, généralement vers la Chine et d’autres pays asiatiques. Des ONG locales ont également signalé une augmentation de la traite des personnes et de la prostitution forcée au sein même du pays.

Le projet de législation sur la lutte contre la traite des êtres humains a fait l’objet d’un débat en 2011. Cette proposition de loi distincte a pour but de prévenir la traite et de protéger les victimes grâce à une amélioration de l’aide à la réadaptation et à la réinsertion et de l’indemnisation. Le projet de loi a été approuvé par le Parlement le 28 octobre. Les travailleurs/euses chinois en Mongolie sont estimés à quelque 200.000. La décision d’employer, en mai, 6.949 travailleurs/euses de Chine dans la mine d’Oyu Toloi a suscité des appels à une inspection du travail inspection du travail Autorité chargée de veiller au respect de la législation du travail et des dispositions juridiques relatives à la protection des travailleurs en procédant à des inspections sur les lieux de travail. par le Mongolian Labour Union.

Traite des êtres humains, travail forcé et travailleurs migrants31-12-2010

Malgré une législation s’opposant à la traite des êtres humains et au travail forcé, la Mongolie reste un pays source pour la traite des personnes, en particulier de femmes, généralement vers la Chine ou d’autres pays asiatiques. Des ONG locales ont également signalé une augmentation de la traite de personnes et de la prostitution forcée au sein même du pays. Les autorités se sont peu efforcées pour prévenir ce phénomène ou poursuivre ceux qui s’en rendent coupables.

La loi interdit spécifiquement le travail forcé, mais des rapports continuent de faire état de la situation d’environ 250 travailleurs nord-coréens qui en sont victimes, surtout dans les mines, les usines, les services, les transports, la construction, les services à la clientèle et les services de santé. Ils n’ont vraisemblablement pas le droit de quitter leur emploi ni de se plaindre de leurs conditions de travail.

Il y aurait 200.000 Chinois qui travaillent en Mongolie, d’après certaines estimations. En septembre, 20 travailleurs chinois qui avaient auparavant été portés disparus ont été découverts et rapatriés, car ils étaient restés au-delà de l’expiration de leur permis de travail. D’après les médias locaux, au total 84 travailleurs migrants de Huarong se sont rendus en Mongolie par l’entremise d’une agence chinoise de recrutement. Le premier groupe d’entre eux est parti de Chine vers la mi-août, après avoir obtenu un visa de tourisme, mais leurs passeports ont été confisqués dès leur arrivée en Mongolie. D’après certains des travailleurs, ils auraient en fait été « achetés » par des employeurs mongols pour près de RMB 4.000 (environ EUR 450) et travaillaient comme esclaves. Un rapport déclare que ce sont des dizaines de milliers de travailleurs migrants chinois qui sont emmenés en Mongolie pour travailler dans le secteur de l’exploration minière et dans celui du bâtiment, dans des circonstances similaires.

Travail des enfants31-12-2010

Le travail des enfants est un problème qui perdure ; certaines sources suggèrent que 77.000 enfants seraient obligés de travailler pour subvenir à leur besoins ou à ceux de leur famille. C’est dans le secteur de l’élevage que seraient employés jusqu’à 90% de ces enfants, mais ils sont également nombreux dans les exploitations minières informelles où l’âge moyen des enfants recrutés est de 14 ans. Plus de 30.000 enfants travaillent comme jockeys tous les ans.

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