Dès l’enregistrement d’une centrale syndicale, les syndicats sectoriels formés postérieurement ne sont pas tenus par la loi de s’enregistrer individuellement auprès du ministère du Travail. La reconnaissance d’un syndicat au niveau de l’entreprise ou de la section est obtenue lorsque l’employeur reconnaît et engage la négociation collective avec le syndicat au niveau de l’entreprise et la centrale syndicale. Plusieurs compagnies ont refusé de reconnaître les syndicats au niveau de l’entreprise en 2011.
Tensil Structures Pvt. Ltd. a rejeté le Free Trade Zones & General Services Employees Union après avoir découvert la formation du syndicat. La compagnie a accepté le syndicat mais a refusé de retenir les cotisations syndicales sur les salaires des travailleurs et de les verser au FTZ-GSEU, alors que le syndicat sectoriel demandait expressément ces retenues.
À l’entreprise Mirrai Pvt Ltd, la direction a recouru à des actes d’intimidation à l’encontre des travailleurs/euses syndiqués et a ordonné le transfert interne du président et du sous-secrétaire du syndicat sectoriel de la section de repassage à la section de couture de l’usine (un transfert considéré par le syndicat comme une mesure de représailles) après avoir été informée de la formation du syndicat sectoriel.
Le syndicat Progress Union n’a pas été reconnu dans les entreprises Kinetecs, DSL Toys, Sees Lanka, Upali Garments, Mazda Plastics, Melborne Metal et CD Packing. Le National Workers Congress n’a pas été reconnu chez United Tobacco Processing, Sky Fan Asia, Alitex, Dainin Lanka, Brandix, Sha Lanka et Passion Trade.
Malgré le refus répété de reconnaissance des syndicats d’usine et sectoriels par ces entreprises, le gouvernement n’a porté que deux affaires de pratiques de travail déloyales devant le Tribunal de première instance. Ces deux affaires ont, toutefois, été abandonnées.