5 – Les droits ne sont pas garantis
L’indice CSI des droits dans le monde

Laos

En pratique

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Le syndicat et le parti main dans la main 30-12-2011

Vu le lien étroit qui existe entre la Fédération des syndicats du Laos (LFTU) et le Parti révolutionnaire populaire laotien (LPRP), dans les faits, la LFTU constitue plutôt un organe permettant au parti unique de contrôler les travailleurs/euses. Dans ses déclarations officielles, la LFTU évoque fréquemment son rôle de collaboration avec le gouvernement pour ce qui est de l’application de la législation du travail, lequel consiste à veiller à la protection des droits des travailleurs et des employeurs et à élaborer des textes légaux et réglementaires dans le domaine du travail. Cette fonction quasi officielle de la LFTU suppose un rôle double, à la fois de contrôle et de protection éventuelle du monde du travail.

Les représentants de la LFTU dans les usines sont généralement des membres du LPRP et/ou font partie de la direction d’entreprises. Rien n’indique que la LFTU soit réellement en mesure de protéger les droits des travailleurs, en particulier dans les entreprises privées.

Pas de négociation dans la pratique30-11-2009

Le gouvernement fixe unilatéralement les salaires des employés de l’État et cette décision ne fait pas l’objet d’une convention collective convention collective Accord, généralement écrit, qui intègre les résultats de la négociation collective entre les représentants des travailleurs et des employeurs.

Voir négociation collective
. Pour les employés du secteur privé, la législation du travail octroie aux syndicats le droit de négocier les niveaux salariaux avec l’employeur. Toutefois, aucune disposition de la législation du travail n’oblige l’employeur à négocier, ni n’impose de sanction lorsque l’employeur ne négocie pas.

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