D’après la Macau Labourer and People’s Spirit Association, environ 30.000 migrants sans papiers en provenance d’Asie du Sud-est et de la Chine continentale se trouveraient actuellement sur le territoire de Macao. L’afflux de main-d’œuvre importée depuis la Chine aurait connu un ralentissement depuis les manifestations publiques très médiatisées en 2007 contre le recours à la main-d’œuvre importée illégalement et faiblement rémunérée. En revanche, il y aurait une recrudescence de l’embauche de main-d’œuvre en provenance de Hong Kong et de l’Asie du Sud-est, généralement mieux rémunérée que celle en provenance de Chine continentale. En octobre 2008, de nouveaux décrets ont été promulgués pénalisant le recours à la main-d’œuvre clandestine d’une peine maximale de 3 ans de prison.
D’après la Mission pour les travailleurs migrants (Mission for Migrant Workers – MFMW), les autorités de Macao ferment les yeux sur le problème de l’embauche illégale. La MFMW a pris en charge une cinquantaine de travailleuses et travailleurs domestiques victimes de trafic humain vers Macao durant le quatrième trimestre de 2009.