Des conducteurs de bus travaillant pour différentes entreprises se sont mis en grève au sujet des augmentations de salaire en août. Les syndicats des conducteurs de bus affiliés à la Hong Kong Confederation of Trade Unions (HKCTU), indépendante, ont menacé de faire grève si leur revendication d’une augmentation salariale de 2.2% n’était pas entendue. La direction de New World First Bus et de sa filiale Citybus ont refusé de tenir compte de cette revendication après s’être assurés que les conducteurs affiliés à la fédération pro-Beijing, la Hong Kong Federation of Trade Unions (HKFTU) accepteraient la hausse de 1.8% proposée par l’entreprise. Malgré la menace d’une grève du zèle, Kowloon Motor Bus et Long Win ont refusé de négocier avec les syndicats.
Au bout de deux jours, les conducteurs travaillant pour New World First Bus ont suspendu leur grève sans pour autant exclure de nouvelles actions collectives à l’avenir. Trois autres syndicats, des conducteurs de Citybus, Kowloon Motor Bus et Long Win, ont également annoncé qu’ils allaient suspendre leur action collective. Malgré cela, 100 conducteurs et chargés de la maintenance de New World First Bus ont refusé de reprendre le travail et ont organisé un cortège jusqu’aux bureaux de secrétariat au transport pour exiger le respect de leur droit de négociation collective. La police a averti les conducteurs de bus qu’ils étaient passibles de poursuites car ils n’avaient pas demandé l’autorisation de manifester.
Un porte-parole du syndicat a déclaré que les patrons avaient exercé des pressions sur les conducteurs en congé pour qu’ils se rendent au travail, proposant des primes de HKD 300 à tous ceux qui aideraient à briser la grève.